Partager l'article ! Romance gay à l'ombre des pyramides (récit): Le professeurKean avait-il quelque idée de l'orientation sexuelle de ces deux jeunes...? ...
Le professeurKean avait-il quelque idée de l'orientation sexuelle de ces deux jeunes...?
a-t-il prémédité cette soirée ? Et jay a t-il une idée derrière la tête en les faisant passer par le parc et devant les toilettes publiques ?
Du haut de la terrasse blanche, la
ville écrasée par la chaleur s'étale devant lui. Il n'est en Égypte que depuis quelques heures, mais déjà il ressent le poids du soleil sur ses épaules. Rentrant dans la chambre climatisée de l'hôtel, il ferme soigneusement la fenêtre pour échapper à l'ambiance torride et quitte ses vêtements humides pour s'étendre sur son lit. Un étrange sentiment d'excitation monte en lui, et il laisse sa main droite, comme douée d'une volonté propre, descendre lentement sur son entrecuisse alors que la gauche effleure avec sensualité son torse musclé. Sa main droite masse maintenant la longue barre qui vient de s'éveiller dans son boxer noir, soulignant les moindres coutures, faisant courir des frissons de plaisir le long de sa colonne vertébrale grâce à la sensation de ses doigts sur le tissu fin et sur ce qu'il cache avec de plus en plus de difficulté. Mais le voyage a été épuisant, et le décalage horaire se fait sentir, et doucement, sa main parcourant toujours la zone érogène de son entrecuisse, ses yeux se ferment, amenant sur son visage un doux sourire qui en dit long sur le contenu de ses rêves.
Mais après quelques minutes de repos, quelqu'un tape à la porte de sa chambre. Passant rapidement son jeans pour dissimuler une érection tenace, il va ouvrir la porte et se trouve face à son professeur d'archéologie.
— Mr Kean? Que se passe-t-il?
— Je viens d'être appelé par un collègue de l'Université Royale du Caire. Je suis désolé Peter, mais nous devrons remettre la découverte de la ville à un autre soir. Mais je m'en voudrais de te laisser seul. Je te confie aux bons soins de Jay, le fils de l'ami qui m'a appelé.
S'écartant légèrement de l'embrasure de la porte, le professeur laisse apparaître un jeune homme de 18 ou 19 ans, au visage bronzé encadré par des mèches brunes ou ressortaient deux éclats de ciel bleu. Il arbore un large sourire révélant une dentition parfaite. Peter se sentit immédiatement pris sous le charme de son nouveau guide, et lui retourna son plus beau sourire, sensuel et enjoleur.
— Bien. Je crois que vous allez vous entendre. Je vous laisse donc. Nous nous reverrons sûrement demain au petit déjeuner Peter. Amusez-vous.
Le professeur était en train de partir lorsqu'il se retourna et lança avec un clin d'oeil:
— Sans faire n'importe quoi s'entend! *
Même après qu'il eut disparu au coin du couloir parcouru par un petit air frais bienvenu, les deux garçons se faisaient toujours face sans rien dire. Enfin Peter sembla sortir de sa contemplation fort peu discrète, et tendit la main à son nouveau camarade en se présentant:
— Salut... Jay, c'est ça?
— Oui, Jay Colins. Tu es l'élève du professeur Kean...
Proférer de telles évidences les fit sourire, ce qui tissa immédiatement entre eux des liens de connivence. Peter fit entrer le garçon dans sa chambre, et s'assit sur le lit tandis que Jay se mettait à la fenêtre pour regarder la ville.
— Parfait. Le soleil va se coucher dans une petite demi-heure. Nous pourrons enfin sortir.
— Tu ne sors pas de la journée? demanda Peter.
— Maintenant si, mais ça fait plus de deux ans que je vis ici avec mon père. Je ne pense pas que tu tiendrais longtemps le coup sous un soleil comme celui que nous avons ici. Les touristes préfèrent de loin sortir la nuit au Caire. C'est pour ça que la ville est presque plus active à partir du crépuscule.
Les deux garçons discutèrent un moment de leurs passions, puis de leurs pays respectifs:
— Mon père tombe toujours dans les excès: nous habitions le Nord de l'Angleterre, à Newcastle, où il pleuvait 360 jours par an les bonnes années, et maintenant, l'Égypte où le soleil ne quitte jamais le ciel!
Ils se regardèrent en riant, sentant que quelque chose se nouait entre eux, mais Jay mit fin à cet instant par trop sensuel en se levant d'un bond, et en déclarant que l'heure était venue de sortir.
— Mais tu ne peux pas sortir comme ça, constata le jeune homme en détaillant Peter. Le soleil s'est peut-être couché, et la chaleur sera supportable, mais pas pour toi si tu portes un jeans et un t-shirt genre expédition Antarctique!
La grimace de son ami était éloquente, et Jay résolut de prendre son copain en main. Tous deux se retrouvèrent bien vite dans les rues surchauffées du Caire, entourés d'une population hétéroclite qui se bousculait et criait à tue-tête. Ils se frayèrent tant bien que mal un passage vers le centre de la ville, si tant est qu'il put en exister un, et, poussant et tirant, se dégagèrent de la cohue. Peter poussa un petit cri, et Jay se retourna pour lui demander ce qui se passait.
— On vient de me mettre la main au...
— Ça prouve que quelqu'un t'aime bien. Allez, ne traînons pas.
Enfin ils débouchèrent dans les rues marchandes où des échoppes diverses étaient encore ouvertes et regorgeaient de marchandises hétéroclites qui jetaient des touches de couleur dans la ville autrement terne, recouverte d'un voile de poussière qui couvrait façades et chaussées, laissant parfois à peine deviner les peintures recouvertes. Jay ne laissa pas Peter s'émerveiller trop longtemps devant la ville qu'il découvrait, et le fit pénétrer dans une boutique de vêtements. Le conduisant à travers les rayonnages, il choisissait pour le jeune homme un tas de vêtements divers, que Peter se retrouva en train d'essayer en un rien de temps. Devant la cabine, si Peter tout à son habillage avait levé les yeux, il aurait vu Jay le dévorer des yeux, dans lesquels dansait justement une flamme aussi éloignée de l'amitié que la lune l'était du soleil. Retirant son t-shirt effectivement trempé, Peter dévoila un corps bien fait.
Jay ne perdait pas une goutte du spectacle, c'était le cas de le dire puisqu'il observait les perles de sueur dévalant la forte pente des pectoraux saillants, et continuant leur route sur les abdominaux sans conteste travaillés dans une salle de sport. Puis, quand vint le tour d'essayer les pantalons, Jay serra les jambes afin de cacher à Peter la bosse qui déformait ostensiblement la fine toile de son short, peu approprié pour masquer une telle bandaison. Mais Peter ne remarquait rien, en faisant descendre son jeans le long de ses cuisses musclées, et au contraire de sa poitrine imberbe, recouvertes d'une toison blonde du plus bel effet. Le regard enfiévré de Jay s'attarda sur le boxer noir apparemment fort bien rempli, et lorsque Peter se retourna pour mesurer dans la glace au fond de la cabine l'élégance de sa tenue, Jay eu des vapeurs à fixer les deux globes fermes de son ami. Il remit de l'ordre dans ses pensées en secouant des mèches brunes, afin de chasser des images trop suggestives tandis que Peter se tournait vers lui à nouveau pour lui dire qu'il avait fait son choix. Jay ne pouvait qu'approuver le choix de la chemise largement ouverte, d'une fine toile rouge très seyante, et du bermuda de tissu noir qui mettait certes plus en valeur qu'il ne cachait. D'ailleurs, Jay prit bien soin de rester derrière son ami, pouvant ainsi observer à loisir le petit cul rebondi se trémousser langoureusement sans que Peter se doute le moins du monde de ce qui se passait.
Après avoir achevé leurs emplettes, les deux garçons se dirigèrent un peu au hasard dans les rues bondées, Jay racontant ce qu'il savait des endroits où ils passaient. Cette ville était l'une des plus anciennes du monde, et chacun des bâtiments ou presque possédait sa propre histoire. Leur balade dura un bon moment, et ils sentaient presque la fraîcheur, lorsqu'ils débouchèrent sur les jardins de la Tour du Caire. Lorsqu'il s'en rendit compte, Jay hésita entre faire demi-tour et continuer dans les allées sombres. Le bruit du Nil entourant cette île naturelle rattachée au reste de la ville par de nombreuses passerelles ouvragées donnait à cet endroit une impression de fraîcheur et de paix, les pelouses protégées par les ramures tombantes invitaient le promeneur à se poser et écouter le chant des étoiles. Rien ne laissait supposer ce qui s'y déroulait véritablement, excepté de légers bruits dans le fond du parc, dans les bosquets les plus épais. Jay allait retenir Peter, mais celui-ci était déjà trop près. Déjà les ténèbres de la nuit laissaient apparaître des formes plus claires. Peter venait de s'arrêter au milieu du petit sentier et regardait fixement un couple allongé sous les frondaisons d'un saule. Les deux hommes nus étaient en train, sans équivoque possible, de se livrer totalement l'un à l'autre. La scène qui se passait à trois ou quatre mètres de Peter le paralysait. En voyant la bouche du premier se coller avidement au bas-ventre de son amant, Peter frissonna. Mais objectivement, il ne ressentait aucun dégoût. Juste de la surprise, et, il devait bien s'avouer qu'il sentait monter en lui un plaisir indicible à observer le couple peu discret dans ses ébats. Mais Jay l'avait rejoint et il se détourna rapidement, espérant que la nuit masquerait la rougeur de ses joues.
— Je suis désolé Peter. Je n'avais pas remarqué que nous nous dirigions vers le parc.
— C'est... un endroit connu?
— Disons que dans la culture orientale, ce genre de rapports est beaucoup mieux toléré que chez nous. Mais pas au grand jour.
— Donc ils viennent ici.
— Choqué?
— Moi?... Non. Mais j'aimerais partir.
Jay, qui n'avait effectivement pas vu la rougeur des joues de son compagnon, s'interrogeait pour savoir que penser de la réaction de son ami. Rien n'était plus ambigu, alors qu'il avait inconsciemment conduit Peter ici pour savoir de quel côté penchaient ses goûts. Il en était pour ses frais!
De retour dans l'agitation de la ville, les deux amis ne se parlèrent plus. Peter semblait perdu dans ses pensées. Et Jay le regardait à la dérobée, se posant lui aussi beaucoup de questions. Finalement, les deux garçons s'arrêtèrent à la terrasse d'un café. Durant un long moment, ils gardèrent leurs yeux plongés dans leurs boissons, sans rien oser dire. Puis, relevant les yeux, Jay se rendit compte que Peter le détaillait sans vergogne, se repaissant du visage de son ami comme un fauve en quête de nourriture, déjà tout fixé sur sa proie. Surpris en pleine action, il détourna honteusement les yeux, alors qu'à la faveur d'une pièce tombée Jay se penchait sous la table et constatait l'état d'excitation passablement avancé dans lequel se trouvait Peter, au vu de la bosse déformant son mince short. Mais leurs esprits encombrés d'à priori ne leur permettaient pas de percevoir les invitations mutuelles. Même un signe aussi évident que la déformation du short de son camarade ne convainquit pas Jay. Pourtant, leur destin se nouait par devant eux.
Un marchand ambulant, pas plus âgé que les deux garçons, passa dans les travées pour proposer aux nombreux touristes des babioles rappelant un voyage en Égypte. Parmi les diverses pyramides de toutes tailles, les Sphinx modèles réduits ou les flacons de sable du désert, Peter remarqua une fine dague ouvragée, représentant les corps étroitement entrelacés d'un homme et d'une femme à tête de chat. L'arme, dédiée aux sacrifices pour jeter des charmes d'amour, leurs précisa le vendeur, plut immédiatement à Peter qui la fixa longuement, comme envoûté. Alors qu'il allait lever les yeux de l'objet pour payer le vendeur, il se rendit compte que celui-ci avait disparu, et Jay lui dit qu'il n'avait pas fait attention. Quelques secondes plus tard, il n'y pensait plus tandis que Jay lui demandait en riant à qui il voulait jeter un charme d'amour.
— Qui sait, je trouverais peut être quelqu'un avant la fin de la soirée! répondit Peter laissant son ami mi-figue, mi-raisin. Allez, montre moi un endroit animé, j'ai envie de bouger!
— Tu ne trouves pas la ville assez animée? s'étonna Jay ahuri en regardant le foule toujours aussi dense qui arpentait les rues effectivement bondées.
— Je ne trouve pas ça très animé non. On devrait bien pouvoir trouver une boîte où s'amuser!
Jay suivit son camarade, de plus en plus surpris. Le professeur lui avait dit que son élève était assez timide, voire renfermé, et que ça lui ferait du bien de sortir avec quelqu'un de son âge. C'était bien la première fois que Jay voyait un changement pareil. Peter s'était vite débarrassé de sa timidité, et Jay ne savait pas s'il devait vraiment s'en féliciter.
Ils repérèrent la boîte de nuit à la foule de jeunes amassés devant l'entrée. À l'intérieur, on pouvait respirer une forte odeur de tabac, des odeurs plus volatiles d'alcools parfumés émanant des verres aux couleurs bariolées circulant dans les mains, mais aussi une odeur plus forte, une odeur d'excitation qui ressemblait beaucoup à celle d'hormones mâles en effervescence. La partie réservée aux consommateurs surplombait les pistes de danse multiples, aussi Jay et Peter passèrent-ils un moment à regarder en silence les danseurs se trémousser sur la piste face à eux. La boîte était essentiellement occupée par des garçons, et seules quelques silhouettes pouvaient être identifiées comme des femmes. À croire que la nuit appartenait aux hommes!
Jay se rendit aux WC. Face aux toilettes turques, il entendait des gémissements de plaisir dans les cabines voisines. Il se disait que certains s'en donnaient à coeur joie, et lorsqu'il sortit, il tomba nez à nez avec deux hommes dans les bras l'un de l'autre. Il les évita en souriant, les laissant à leur occupation, et pénétra dans la salle bondée. Il chercha la table des yeux un instant et découvrit que Peter était en compagnie d'un jeune homme particulièrement séduisant. Il se dirigea vers la table en bousculant toute personne sur son chemin, une étincelle étrange dans les yeux.
En attendant Jay, Peter continua de regarder la salle. Il suivit des yeux un serveur un instant, avant de replonger dans ses pensées. Étrangement, il se sentait plus sûr de lui-même depuis qu'il avait acheté la dague. Et repensait sans cesse à la visite au parc. Est-ce que Jay ne l'avait pas conduit exprès là-bas?... Mais non!
Il découvrit le sourire que lui adressait un jeune homme en face de lui, sûrement la vingtaine, et se surprit à lui répondre. Décidément, il ne se reconnaissait pas! Après quelques instants, le jeune homme s'approcha de la table:
— Un aussi beau garçon resterait seul à sa table? Décidément, les filles n'ont plus aucun goût de nos jours!
— Peut-être pas... Qui vous dit que je ne suis pas accompagné?
— Rien. J'en avais peut être simplement envie. Puis-je m'asseoir?
— Non... Je veux dire, je voudrais bien, mais mon ami va revenir.
— Ton ami? C'est intéressant. Ne t'inquiète pas, je ne te mangerai pas... du moins... pas tout de suite!
— Et bien alors, pourquoi pas.
Peter se demandait encore pourquoi il avait accepté que cet inconnu s'asseye à sa table lorsque Jay revint. Ce n'était pas du tout son genre de faire des avances de cette façon! Mais pourtant, il sentit un sentiment de satisfaction naître en lui lorsqu'il vit le visage de Jay. Décidément, c'était une drôle de soirée. Quand Jay fut assis, Peter lui présenta Alexander, un jeune architecte s'occupant de travaux d'urbanisation du centre du Caire pour remplacer les bâtiments vétustes.
— Très intéressant, répondit un Jay pas du tout convaincu. Bien, je crois qu'il va falloir y aller Peter.
— Ne joue pas les rabat-joie. Nous n'allons pas laissez Alexander si tôt!
— Restez, c'est moi qui paie la tournée.
Jay avait visiblement de plus en plus de mal à supporter Alexander, au grand plaisir de Peter, que son regard avait déjà envoyé ad patrès une bonne centaine de fois. Il aurait volontiers étranglé le bel "Alex" qui était en train de draguer ouvertement Peter, qui semblait ravi de la situation. Une fois le Don Juan de service parti chercher des boissons, Jay regarda intensément Peter avant de lui demander ce qui lui avait pris d'inviter le bellâtre à leur table.
— Pourquoi, ça te dérange?
— Oui, énormément, répondit Jay qui avait haussé la voix.
— Et on peut savoir pourquoi? demanda Peter qui s'énervait lui aussi.
Il n'avait pas fini sa phrase que Jay avait déjà collé ses lèvres aux siennes. Peter, un instant décontenancé passa ses bras autour des épaules de Jay et s'abandonna à la langue qui fouillait sa propre bouche. Quand Jay retira ses lèvres, Peter se sentit, durant un instant, complètement perdu, et trouva prise dans le regard de son ami, bientôt amant. Ils se levèrent d'un commun accord, alors qu'Alexander refaisait son apparition. Peter lui lança un regard plein de malice en lui lançant un "salut" enjoué, laissant le séducteur comme deux ronds de flanc, bouche bée avec ses deux verres à la main.
Dehors, dans la ville ayant enfin pu s'endormir dans une fraîcheur éphémère, la foule s'était dispersée. Jay tenait par la main un Peter écroulé de rire au souvenir de la tête d'Alex. Jay mit fin à cette crise par un long baiser où deux langues jouèrent un ballet endiablé, mélangeant les deux salives dans un eucharistie beaucoup trop sensuelle.
Ils prirent leur temps, jouant de l'atmosphère électrique, pour ne pas dire sexuelle, qui régnait entre eux. Ils profitaient de ces instant sensuels pour regarder les étoiles, mais dans la main, et profiter de l'air presque frais. Dans une rue proche de leur hôtel, ils s'arrêtèrent, et s'enlacèrent tendrement, Peter dos au mur, les mains passées autour des épaules de Jay, qui découvrait pour la première fois sous le t-shirt de son ami la douceur brûlante de la peau que des mains n'avaient encore jamais effleurées. Ils jouèrent de leurs corps un long moment, trop conscient que ce qui se déroulerait après, dans la nervosité du premier contact, ne leur laisserait peut être pas le temps de savourer aussi longtemps la complicité amoureuse qui venait de se créer.
Effectivement, sitôt la porte refermée, ils se jetèrent l'un sur l'autre, affamés de chair et d'amour. Peter avait retiré sa chemise, et Jay s'attaquait maintenant au short, à genoux, baissant lentement le tissu qui le séparait de l'objet désiré. Enfin il tomba à terre, révélant la bosse monumentale qui tendait le boxer noir. Une tâche sentant le sperme frais ne laissait aucun doute sur l'excitation de Peter, qui augmenta encore lorsque Jay entreprit de lécher consciencieusement le rempart de tissu imprégné de l'odeur intime qui faisait bouillir ses hormones. Peter gémissait de plus en plus fort, et dos au mur se caressait lentement son corps, effleurant son torse musclé, pinçant la pointe sensible de ses seins dressés. Pendant ce temps, à l'aide de ses dents, Jay venait de descendre le caleçon qui libéra la queue trop comprimée. Jay leva la tête pour sourire à Peter, un peu crispé, puis replongea dans l'entrecuisse.
Peter sentit d'abord l'haleine chaude contre son sexe, puis le bout d'une langue venant effleurer son gland. Jay avait l'eau à la bouche, à regarder ce beau gourdin de chair non circoncise, qui battait devant sa bouche. Sans plus attendre, Jay tira la langue pour laper les bourses poilues contenant deux oeufs de beau calibre, avant de les engloutir successivement, à défaut de pourvoir les gober toutes les deux. Sa langue remonta et vint flatter la colonne turgescente. Il se gavait de l'odeur de cette bite tendue pour lui, et après ces hors d'oeuvres, passa au plat de résistance en engloutissant le sexe tendu à en être douloureux. Peter avait posé ses mains sur la tête avançant et reculant en rythme, affolé par la sensation de la caverne chaude autour de son membre. Au creux de ses cuisses, Jay le sentit venir et accélérant la cadence attendait la venue de la délivrance. Le corps de Peter se tendit à se rompre, et dans la gorge de Jay se déversaient les chutes du Niagara, les giclées successives de foutre arrosant ses amygdales. Jay, les lèvres toujours serrées autour de la queue, n'en perdait pas une goutte, avalant le nectar de son ami.
Peter, ivre d'amour, se laissa glisser contre le mur, et Jay vint partager avec lui dans un long baiser la semence offerte. Toujours en douceur, Jay conduisit Peter sur le lit. Encore vêtu de son jeans cachant mal sa queue, il se frotta au corps chaud couvert d'une pellicule fine de transpiration odorante. Il fit glisser son pantalon, révélant immédiatement sa queue libre de tout sous-vêtement, et caressa doucement le corps de Peter. Arrivé aux hanches fermes, il mit Peter sur le dos et laissa sa langue découvrir lentement sa nuque tandis que son index s'enfonçait délicatement dans le sphincter contracté. D'un mouvement patient mais inexorable, Jay agrandit le muscle jusqu'à pouvoir passer son majeur, vite suivi d'un troisième doigt qui acheva de dilater le petit cul encore vierge. Peter laissait échapper de petits cris de douleur tandis que Jay forçait de ses doigts son trou intact. Enfin Jay jugea que Peter était assez ouvert. Il approcha alors son sexe, chuchotant ses recommandations à l'oreille de Peter:
— Ne te retiens pas. Quand tu sentiras que c'est un peu douloureux, pousse un bon coup.
Enfin Peter sentit le membre dressé de Jay à l'orée de son cul, et se crispa un peu quand le gland se posa dans son sillon. Il sentit ensuite la poussée puissante, et étouffa un cri de douleur. Il poussa de toutes ses forces, les larmes aux yeux, et sentit la bite s'enfoncer d'un coup en lui. À la douleur succéda alors la satisfaction de se sentir comblé par la présence dans son ventre. Les cris qu'il laissait échapper n'étaient plus que de la jouissance de sentir le piston de chair aller et venir en lui. Un jus chaud inondait le haut de ses cuisses, et facilitait la pénétration qui lui semblait, à son grand ravissement, de plus en plus profonde. Jay allait et venait, et après avoir comblé Peter par sa présence sentit lui aussi sa jouissance monter, son membre de plus en plus serré par les muqueuses du petit cul qui avait cessé d'être vierge. Dans un cri de délivrance, il libéra sa crème qui jaillit dans les profondeurs de Peter, qui lui aussi, une main crispée sur sa queue, venait de lâcher une nouvelle fois des flots de sperme sur les draps.
Jay s'écroula aux côtés de son amant, et le serra contre lui en l'embrassant, heureux d'avoir été le premier. Il savait que Peter lui rendrait bientôt la pareille, et il sentait sa bite se tendre à nouveau au contact du corps chaud contre le sien.
Peter avait posé sa tête sur la poitrine de Jay, et venait de fermer les yeux, épuisés par ces jouissances nouvelles. Jay allait l'imiter lorsqu'un éclat d'argent attira son attention. Sur la table de chevet reposait l'étrange dague. Mais Jay ne la reconnaissait pas. Soudain, il comprit. Le manche ne représentait plus un homme et une femme enlacés, mais bien deux mâles, dont l'un d'eux était sans aucun doute possible le jeune homme endormi! La tête pleine de questions, Jay ferma les yeux, se laissant aller contre le corps délicieux lové contre lui.
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