Partager l'article ! POUSSER SA FORTUNE= violer ? Dans une tribune publiée à la suite des propos de Brigitte Lahaie, la présidente de Stop aux violences sexuelles préc ...
«son regret de ne pas avoir été violée»
Ouais, moi, Lio Neil, je suis tombé (en arrêt !) sur cet article du Point en écho à plusieurs autres journaux français et étrangers. Elle le dit, elle a dû en connaître, elle, des mecs et elle sait qu'on est loin d'être égaux devant le sexe.
OUAISJe suis un mec et moi aussi j'ai regretté de m'être enfui pour échapper au viol et de me demander si je n'aurais pas bien fait de rester!Aujourd'hui encore je suis hanté par l'idée d'avoir ptêtre raté«the fuck of my life»J'aurais joui vous croyez tout en criant non ?Lio-neil |
Et les acteurs porno :
Non ? Ils ne peuvent pas faire ça au queotidien sans penser à autre chose ?
Les femmes soulignent leur capacité à « dissocier leur corps et leur esprit » lors d'un acte sexuel. Et donc, nous hétéros, bis ou gays actifs, si, en baisant on se met à penser à autre chose ... pfouittt ça part en biberine ! et, de ce point de vue, on est plus fragiles que des libellules!Lio-neil |
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Quoique ! un passif peut très bien bouquiner ou regarder un match (etc) pendant qu'on le bourrine...-lol- Et j'approuve cette affirmation que «celle (ou celui) qui est pénétré(e) dispose plus de cette faculté que celui qui pénètre».Lio-neil |
Catherine Millet s'explique sur son « regret de ne pas avoir été violée »
« Nous ne sommes pas réductibles à notre corps », explique Catherine Millet.
© ULF ANDERSEN / Aurimages
«Le 10 janvier dernier, le journal Le Monde publiait sous le titre « Des femmes libèrent une autre parole » une tribune dont j'étais, avec quatre autres femmes écrivaines (Sarah Chiche, Catherine Robbe-Grillet, Peggy Sastre, Abnousse Shalmani), l'une des coauteurs. Plus d'une centaine de femmes, des artistes, des intellectuelles – mais pas seulement – ont immédiatement accepté de signer également ce texte, parmi lesquelles Catherine Deneuve. Dans les jours qui suivirent, les plus grands journaux du monde entier nous demandaient des interviews ! Tout à coup, d'autres voix se faisaient entendre que celle, unique, qui réclamait que l'on « balance son porc » et alimentait le tsunami #MeToo. L'idée de notre tribune était née à la suite de la remarque d'un éditeur selon lequel, dans le climat actuel, plus aucun de ses confrères n'oserait publier mon livre, La Vie sexuelle de Catherine M.. Cette remarque nous avait choquées et inquiétées. Sorti en 2001, le livre avait immédiatement rencontré un énorme succès national et international.
"Quelle femme n'a pas connu cette dissociation de son corps et de son esprit ?"
Quoique ! les actifs ne sont pas tous dotés de la même nature. Je peux témoigner que plusieurs fois, certains de mes baiseurs successifs ont répondu au téléphone tout en continuant à me niquer...alors ? OUi, certains ont laissé sonner. OUi, c'est tout à leur honneur...et au mien |
Quioque... |
Ce que je n'ai pas pu mesurer c'est si, ceux qui téléphonaient conservaient le même plaisir à me baiser sans débander mais en étant conscients de ce qu'ils entendaient et répondaient au tél -relol- |
Lio-neil |
"Au cours de la polémique qui a suivi la parution de notre tribune, je me suis vu reprocher à plusieurs reprises une déclaration selon laquelle je regrettais presque de n'avoir pas subi moi-même un viol afin de pouvoir démontrer par mon exemple qu'il était possible d'en surmonter le traumatisme. Cette déclaration ne date pas d'hier, je l'ai souvent faite, au cours d'interviews ou lors de rencontres publiques, et bien sûr je parlais toujours en mon nom propre, celui de Catherine M., si je puis dire, c'est-à-dire à partir de l'expérience de la sexualité qui était la mienne et que j'avais racontée dans mon livre. Il n'est donc pas inutile d'en rappeler le contenu. J'ai connu de multiples partenaires, certains ont été mes amis pendant des années, d'autres, inconnus, le sont restés, hommes rencontrés au hasard et dont j'ai parfois à peine entrevu le visage. Je garde de ce mode de vie le souvenir de moments excitants, joyeux, heureux. Bien sûr, la relation sexuelle engagée, il m'est arrivé aussi de trouver mon partenaire décevant, ou même désagréable, voire dégoûtant. Dans ces cas-là, cet homme ne disposait que de mon corps, mon esprit était ailleurs et ne gardait aucune trace qui pût le hanter. D'ailleurs, quelle femme n'a pas connu cette dissociation de son corps et de son esprit ? Laquelle ne s'est pas abandonnée à son mari ou à son compagnon, la tête pleine des soucis de la journée ? Laquelle, sa peau contre la peau d'un homme malhabile, ne s'est pas laissée aller au rêve d'être avec un autre ? J'ai même ma petite théorie sur ce sujet ; je pense que celle (ou celui) qui est pénétrée dispose plus de cette faculté que celui qui pénètre » .
Jouir tout en criant non ?OUAIS Bon ça ne l'excusera pas, mais, déjà, pour l'avoir vécu, je crois pas que, si par bite interposée, VOUS êtes au bord d'une vulve ou d'un anus , ce soient les non qui vous arrêtent et vous ne pousserez pas votre fortune.., Les non cessent aussitôt que la personne est irrémédiablement prise et considère qu'il est trop tard. Deux choix : en prendre son parti et tirer le meilleur de la situation ou continuer à gueuler.A lire certains récits et témoignages, y en a bcp qui ont joué le plaisir puis, ensuite, la plainte en justice,,,Lio-neil |
«Laquelle, sa peau contre la peau d'un homme malhabile, ne s'est pas laissée aller au rêve d'être avec un autre ? J'ai même ma petite théorie sur ce sujet ; je pense que celle (ou celui) qui est pénétrée dispose plus de cette faculté que celui qui pénètre.» Catherine Millet.
INVERSION HYPOTHETIQUE :
“Je ne pardonnerai jamais aux 3 femmes qui m’ont violé”, affirme un homme violé ! - Culturebene
Un Sud-africain a affirmé qu’il ne pourra pas pardonner aux trois femmes qui l’ont violé. Une vidéo de l’incident a été publiée sur les médias
sociaux et est devenue virale depuis...
Selon Reese Mann, Directeur exécutif des Survivants masculins d’abus sexuels en Afrique du Sud (Samssa), un homme sur six avant l’âge de 18 ans a été victime de violences sexuelles.
Mann a déclaré que 19,3% de toutes les violations s3xuelles rapportées à la police impliquaient des victimes masculines."
"Une femme de 24 ans a décidé de couper le pénis de son mari à l’aide d’un couteau après avoir découvert qu’il avait une liaison secrète.
La femme de 24 ans nommée Karuna Sanusan a expliqué qu’elle avait réveillé son mari prénommée Siripan alors qu’il dormait. L’homme a donc été sorti de son sommeil pour réaliser l’instant d’après que sa femme s’apprêtait à lui trancher le pénis à l’aide d’une lame d’une trentaine de centimètres".
«Ne me dis pas que c'est ton pénis ? »
La scène finale de l'épisode a beaucoup fait parler d'elle. — Youtube/SHortland Street TELEVISION « Shortland Street » a créé un moment d’anthologie dans l’histoire des séries télévisées avec une chute plus que surprenante… 20 MINUTES
Par Chloé Pilorget-Rezzouk
"On peut jouir lors d'un viol." Prononcée début janvier par Brigitte Lahaie, cette phrase – après les sorties de Catherine Millet exprimant son regret de ne pas avoir été violée et sa compassion pour les frotteurs du métro – de l'une des 100 signataires de "la tribune de Deneuve" fut celle de trop, dans un contexte de vif débat sur les violences sexuelles et le consentement.
Est-il encore nécessaire de le (re)dire ? En aucun cas, les violences sexuelles ne peuvent être associées au plaisir ou à la jouissance. Chercheuse indépendante et spécialiste des questions de sexe et de genre, Odile Fillod rappelle :
"Jouir, c'est éprouver de la joie, du plaisir : un état de bien-être physique et moral. Dans le domaine de la sexualité, en particulier, ce
verbe signifie 'éprouver le plaisir sexuel jusqu'à son aboutissement'."
A la suite de ses propos, Brigitte Lahaie a présenté ses excuses. Mais elle a estimé que ceux-ci révélaient "malheureusement une vérité".
Est-ce vraiment le cas ? De quelle "vérité" parle-t-elle ?
"Mon sexe était humide alors que je ne le voulais pas"
Quand elles subissent une agression sexuelle ou un viol, les victimes peuvent être en état de sidération, de dissociation, se sentir comme si leur corps s'absentait, ne pas "réussir" à crier...
En écumant les forums en ligne, on tombe sur le témoignage de cette femme, s'interrogeant :
"Je me suis fait violer il y a quelques jours. Mon sexe était humide alors que je ne le voulais pas et n'ai pourtant eu aucun plaisir. Je
culpabilise et voudrais savoir si c'est arrivé à quelqu'un d'autre."
Ou de cette autre, qui se confie "sur cette question qui [la] turlupine depuis pas mal de temps". Une question "gênante" :
"Mon corps, lors de deux v....., a réagi
Je veux dire par là qu'il y a eu un signe d'excitation de la part de mon corps alors que je ne voulais pas ces actes, ces moments...
Est-ce normal ? Est-ce que ça veut dire qu'au fond de moi en fait je voulais ça ?
Je suis perdue…"
Quelles sont les manifestions physiologiques que ces victimes disent avoir ressenties ? Comment s’expliquent-elles ? Et quels mots faut-il
poser sur ce qui leur apparaît comme une troublante trahison de leur corps ?
La lubrification, mécanisme de protection
La gynécologue et endocrinologue Violaine Guérin, présidente de l'association Stop aux violences sexuelles, explique :
"Le corps réagit à des stimulations mécaniques. Un certain nombre de nos réflexes ne passent pas par le contrôle du cerveau : ce sont des systèmes d'alerte très instinctuels.
Ainsi, la lubrification vaginale est un événement réflexe qui se produit pour atténuer le traumatisme."
Dans un article très complet sur la question, publié dans le magazine scientifique "Popular Science" en 2013, la journaliste américaine Jenny
Morber écrivait :
"Des expériences récentes suggèrent que la lubrification vaginale chez les femmes peut être une réponse adaptative conçue pour réduire les
blessures dues à la pénétration. Le corps ne ressent pas de plaisir – il essaie de se protéger."
Cette thèse est défendue par les chercheurs Kelly Suschinsky et Martin Lalumière, dans une étude parue en 2011. Contactée par mail, la
chercheuse américaine complète :
"Au cours de notre histoire (par exemple, il y a des millions d'années), nos ancêtres étaient souvent victimes d'agression sexuelle. A cause
de cette histoire, les femmes auraient développé un moyen de se protéger d'être blessées pendant les rapports sexuels."
La chercheuse Odile Fillod insiste elle aussi :
"Un homme peut avoir une érection lors d'un viol de la même manière qu'une femme peut 'mouiller' lors d'un viol sans que cette érection ou cette lubrification signifie le moins du monde qu'il ou elle est désirant(e)."
"J'ai eu un genre d'orgasme"
Parfois, la victime peut aller jusqu'à éprouver des "sensations physiques de plus en plus intenses conduisant à l'apogée – un orgasme", poursuivait la journaliste Jenny Morber.
C’est ce qui est arrivé à Sabine*, violée une première fois lorsqu'elle avait 30 ans. Comme plus de 80% des victimes, la jeune femme connaissait son agresseur. Dans un coin de l'entreprise où ils travaillaient ensemble, son meilleur ami a introduit deux doigts dans son vagin.
"J’ai dit 'non' à plusieurs reprises, mais il n'a pas arrêté."
Son corps a réagi d'une façon à laquelle elle ne s'attendait pas. Comme "une ampoule" se serait "allumée" après qu'on a appuyé sur un
interrupteur, décrit au téléphone cette femme de 38 ans.
"Ma tête hurlait 'non', mais mon sexe était trempé. J'ai eu un genre d'orgasme, très fort. Une sorte de plaisir sale et coupable que je ne
voulais pas. Mais ce n'était pas un moment de plaisir, c'était physiologique."
Quand on évoque auprès de la gynécologue Violaine Guérin la possibilité d’un orgasme lors d'un rapport non consenti et/ou forcé, elle répond
d'emblée :
"Il faut se méfier de ce que l'on met sous le mot 'orgasme'. La sémantique en matière de violences sexuelles est extrêmement
importante."
Dans une tribune publiée à la suite des propos de Brigitte Lahaie, la présidente de Stop aux violences sexuelles précisait d'ailleurs :
"Des spasmes de contraction pour éviter une pénétration peuvent être confondus ou assimilés à ce que d’aucuns peuvent décrire sur le papier
comme des sensations orgasmiques."
Car pour Violaine Guérin, la notion d'orgasme renvoie d'abord à "la dimension d'une vibration commune". Soit un phénomène à l'opposé du viol
et de "son énergie meurtrière".
Le choix des mots
En travaillant sur la question, on se rend vite compte que toute sa complexité réside dans la difficulté à trouver les mots justes pour
décrire ces réactions intimes du corps. Et surtout, à s'accorder sur leur usage.
Il n'existe, par exemple, pas de consensus réel sur la définition d'un orgasme. Lorsqu'elles parlent de ces sensations qui semblent leur avoir échappé, les victimes elles-mêmes disent parfois "j’ai joui", "j’ai eu un orgasme"... En revanche, elles ne disent jamais avoir pris du plaisir ou éprouvé un bien-être.
"On peut jouir lors d'un viol" : les pires outrances des signataires de "la tribune de Deneuve"
Pour éviter toute confusion, Odile Fillod, qui travaille sur la littérature scientifique consacrée à la biologie du sexe et à la sexualité,
souligne qu’il est essentiel de distinguer l'excitation (physiologique) du désir (mental), tout comme l'orgasme (physiologique) de la jouissance (mentale).
Et de définir :
"L'orgasme est un phénomène physiologique qui s'accompagne habituellement, mais non nécessairement, d'un plaisir intense suivi d'une sensation
de bien-être."
Celui-ci se caractérise par "une série de contractions régulières de certains muscles du périnée, espacées d'un peu moins d'une seconde,
durant quelques secondes". La chercheuse complète :
"Il existe des nerfs sensitifs qui partent de la région génitale et qui communiquent sans passer par l'intermédiaire du cerveau avec les nerfs
moteurs qui commandent la contraction des muscles du périnée."
Autrement dit, une stimulation mécanique des organes génitaux peut déclencher un orgasme sans aucune participation du cerveau.
On peut d'ailleurs en avoir un en dormant ou malgré des lésions de la moelle épinière, rappellent les chercheurs Roy J. Levin et Willy Van Berlo dans une étude majeure publiée en 2004.
Kamel Daoud - « La liberté d'importuner » : un droit de cuissage soft Peggy Sastre et Abnousse Shalmani : « Le combat féministe est aujourd'hui trahi » Peggy Sastre : « À peu près personne n'a lu notre tribune » Le genou de Catherine Millet et le décolleté de Leïla Slimani
Publierez vous la belle réponse d’Anne Laurence Schmidt à ces propos inqualifiables de madame Millet ? Une réaction s’impose pour ne pas laisser l’abjecte maître de vos colonnes.
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