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des milliers d’années d’évolution et nous en apprenons de belles sur la sexualité de l’homme !

A la vue de ce si délicat outil qu’est le masculin, vous vous êtes peut-être déjà demandé mesdames, pourquoi il était fait comme ça. Généralement, c’est à ce moment là que l’on décide de l’engloutir dans notre bouche, en décrétant que sa forme est tout simplement étudiée pour notre plaisir !

Au risque de vous décevoir, je vous répondrais que ce n’est pas son unique fonction. Le a été façonné par des milliers d’années d’évolution et nous en apprend de belles sur la sexualité de l’homme ! 

"Dieu" ne nous a pas dotés d'un os pénien dur et prêt à servir en permanence (c'est le cas des ours et des chiens par exemple !)  MAIS le masculin est un outil hautement spécialisé, qui n’a pas d’égal dans le royaume animal…

L’homme a l’érection la plus importante des mammifères
Exit l’éléphant ou le cheval, l’homme aurait une érection particulièrement importante par rapport à sa taille (longueur et largeur) de départ. Même les chimpanzés, l’espèce la plus proche de l’homme de ce point de vue, atteignent seulement la moitié de l’érection d’un homme proportionnellement aux données de départ.

Le gland est caractéristique de l’homme
Le sexe masculin se caractérise par un gland que nous aimons malaxer dans la paume de notre main, lécher, titiller, sucer, bref, partie qui participe beaucoup à l’intérêt que nous portons au pénis. Ainsi les chimpanzés, gorilles et orangs-outangs auraient un gland beaucoup moins travaillé que celui de l’homme.

Plus c’est loin, mieux c’est…
Des études réalisées à l’aide d’imagerie magnétique avec des couples copulant joyeusement en laboratoire nous révèlent que durant le coït, le en érection se développe et occupe complètement le vagin. Il pourrait même atteindre le col de l’utérus de la femme et le soulever légèrement. Ceci combiné au fait que le sperme est expulsé avec une grande force et à une grande distance, laisse penser que les hommes sont destinés à libérer leurs spermatozoïdes dans la portion supérieure du vagin, (voire du bas intestin dans la sodomie ! ).

Érection, gland et taille : la théorie du déplacement de sperme
Nous n’avons pas toujours été monogames. Or le mâle, s’il voulait que ses petits spermatozoïdes soient élus, devait bien agir ! On sait en effet que les spermatozoïdes peuvent vivre en moyenne, 48 heures dans le col de l’utérus d’une femme. Si, pendant ce temps, cette femme a eu deux partenaires sexuels, il y a compétition.

Selon deux scientifiques dénommés Gordon G. Gallup et Rebecca Burch, c’est là qu’intervient la forme du pénis. Ce n’est pas au petit bonheur la chance, ni même au petit spermatozoïde le plus fort (ce qui aurait été logique !) que se joue la descendance d’un homme ! Non les hommes font en sorte de bloquer et de retirer la semence d’un adversaire… rien que ça !

Leur pénis sont en fait sculptés de façon à ce que l’organe écarte le sperme des concurrents. Le sommet de la couronne du  gland  permettrait de coincer les autres spermatozoïdes et des les ramener ainsi vers le bas du  vagin , de telle façon qu’ils ne constituent plus un réel danger. Pour utiliser une image, la partie du gland qui est plus large que le tronc, fait office de raclette… ce serait donc pour cette raison que le diamètre du  gland  surpasse celui du tronc. Ça manque un peu de poésie, mais après tout, c’est la guerre dans les vagins -lol-alors bon !

Cette hypothèse a été mise à l’épreuve par une série d’études publiées dans la revue Evolution & Human Behavior, de 2003. Gallup et d’une équipe d’étudiants, se sont armés d’organes génitaux artificiels, de différentes formes et tailles. Ils ont aussi fabriqué une sorte de liquide séminal.

Il apparaît que les deux phallus avec une couronne proéminente ont déplacé beaucoup plus de sperme (91 % du sperme a été enlevé) que ceux sans réel au bout (35,3% de liquide enlevé). En outre, plus la poussée était profonde, plus le mouvement était efficace. A mi-chemin, vous n’assurez pas du tout votre descendance…

Dans la deuxième partie de leur étude Gallup a posé une série de questions à des étudiants au sujet de leur vie sexuelle. Dans le premier de ces questionnaires anonymes, des hommes et des femmes ont déclaré qu’à la suite de soupçons d’adultères, les hommes avaient des mouvements de reins (« une poussée » dit-on élégamment) plus rapides et plus profonds. Les résultats d’un second questionnaire a révélé que, au moment où deux amants monogames se retrouvaient au bout d’un certain temps, le couple pratiquait un coït beaucoup plus vigoureux qu’à l’accoutumée.

Les hommes, par une utilisation « efficace » de leur pénis , luttent inconsciemment contre la possibilité que leur partenaire ait eu d’autres partenaires sexuels pendant son absence. L’homme, seul mammifère doté d’un si bel outil, serait ainsi le seul à pratiquer une sorte d’exclusivité sexuelle en chassant les autres concurrents potentiels.

Puissant petit pénis , je ne te regarderai plus de la même manière maintenant !

[ NDLR /visiblement on manque encore d'études sur la sodomie et ses effets jouissifs...ça ne peut que venir maintenant...]

WIKINE http://www.wikine.fr/pourquoi-le-sexe-masculin-a-t-il-cette-forme_6414.html