cavaillongay-lesitelocal

  ça ressort un peu...

dans ma mémoire de crapaud

       en ce temps-là les batteries allemandes étaient postées en défense sur la baie   

  et parmi les soldats, alors que l'allemagne pourchassait les homos, IL Y AVAIT DES GAYS   

Ce que je vous raconte c'était avant la grande débâcle des "boches"    

en l'absence des gradés on déconnait dans les éboulis sous les blokhauss  

débarrassés un moment des pesants uniformes,  on arrivait à se créer d'heureux moments, et, bien planqués, on baisait aussi. Certains disaient que c'était une homosexualité "momentanée"en l'absence de (leurs ?) femmes. Ne vous y trompez pas : il y a toujours eu, partout, des "crypto-gays" qui vous invitent à baiser en saintes-nitouche.   

ces jouvenceaux incorporés si jeunes auxquels on a fait commettre des crimes...terribles. Comme daesch maintenant. Un gay ne peut être un criminel : toutes ses fibres le nient !      triste, comme c'était dommage !  

    fresque :

putain ! on n'aurait pas aimé y être !

   Aujourd'hui il reste des galeries souterraines pleines de merde, de kleenex et de capotes,(ouais!) mises encore à profit par les gays locaux, tant que ne tombe pas un interdit définitif pour "protéger"les gays d'un danger...au fond c'est pas différent de Cavaillon : c'est partout qu'on nous "protège" contre nous-mêmes !

LES SOLDATS ALLEMANDS  ont dû, comme nous,  

apprécier un paysage d'exception (peint par Cézanne) (sacrilège !)

et baiser...

(comme nous) dans la pinède

On était si malheureux...

On s'est serrés, serrés... 

On peine à croire qu'une pareille scène...

...aurait pu exister pendant l'occupation nazie...mais l'idée plaît   

commentaire :  (poster à claudemodou@gmail.com  )