Partager l'article ! l'homosexualité est devenue banale au cinéma et ça fait du bon boulot !: & ...
CINEMA – La première «queer palm» est remise à Cannes en 2010...
I Love You Phillip Morris: Ewan McGregor et Jim Carrey — EuropaCorp
Il y a eu l’époque à laquelle l’homosexualité était bannie des écrans. Il y a eu celle où elle était chuchotée, celle de l’homosexualité
caricaturée, ou militante. Le festival de Cannes enfin remet , à la veille de la clôture, LA QUEER PALM 1ER PRIX LGBT et c’est à l’heure où l’homosexualité devient, enfin, banale au
cinéma.
Depuis son apparition explicite sur les écrans, à partir des années 60 (et non plus IMPLICITE comme avec Laurel et Hardy) l’homosexualité est
passée par toutes les phases: celles de la provocation, du militantisme, de la caricature. Depuis le début des années 2000, l’homosexualité apparaît de plus en plus comme une chose normale sur
les écrans.
Désolé, Ang Lee n'est pas gay. Il est marié et a remercié sa femme dans son discours d'acceptation de son prix de meilleur réalisateur Il a également 2 fils [ndlr : cequi ne prouve pas qu'il n'est pas bi]
Ne pas se réduire à sa sexualité : question de marketing, certes et aussi de liberté:
Beaucoup des acteurs qui ont interprété un rôle gay dans un film se défendent de l'être on peut les en excuser.
Harvey Milk sort en 2008 aux Etats-Unis, incarné par l’acteur de Mystic River, 21 grammes,
Into the Wild. Sean Penn est le militant et homme politique
Harvey Milk dans ce biopic «où le personnage est gay sans s'excuser
de l'être» selon Dustin Lace Black , le scénariste, une première dans un «film hollywoodien grand public». Harvey Milk est un film militant, qui montre un combat, qui met en avant un avocat
des droits des gays. Le film souligne la difficulté de la condition sociale qu’est l’homosexualité, mais la normalité de l’homosexualité elle-même.
C’est cette "normalité" aussi qui se dégage – de manière très différente- de I love you Philip Morris, ou bien de A single man. Jim Carrey, héros
du premier, explique qu’il ne «jouait pas un amour homosexuel, mais un amour pour une autre
personne.» (Une banalité presque plus choquante que le militantisme: personne ne voulait distribuer le film de
Glenn Ficarra et John Requa, jusqu’à ce qu’il soit sélectionné à la
Quinzaine des réalisateurs).
De la même manière, dans A Single man, le réalisateur Tom Ford a voulu mettre en scène son histoire avec naturel, comme n’importe quelle autre
histoire. De la même manière qu’il «déteste définir [son] travail par [sa] sexualité» ses héros ne se définissent pas non plus par elle. «Pourquoi ne pas dire que je suis « un réalisateur qui aime tailler des
pipes!» Mon héros est gay, c'était important pour moi de le montrer le plus naturellement possible» a-t-il expliqué dans une interview.
Les films didactiques, creusant la difficulté de vivre son homosexualité en société, par rapport aux autres, ou les comédies usant de la
caricature pour parler des gays ne disparaissent pas (tant mieux). Mais les écrans ont prouvé que les histoires d’amour homosexuelles ne sont que des histoires d’amour. Le festival de Cannes
s’apprête à les récompenser. Vous croyez à l’influence du cinéma sur la société? et les séries, aussi font du boulot
Kurt Hummel est un personnage de la série télévisée américaine Glee ; il est interprété par Chris Colfer et doublé en français par Olivier Podesta. Il est apparu dans le premier épisode de Glee. Kurt a été développé par les créateurs de Glee, Ryan Murphy, Brad Falchuk et Ian Brennan. Il est étudiant à l'école fictive de William McKinley dans la ville de Lima, en Ohio. Il avait le béguin pour Finn Hudson, mais dans la saison 2, il commence à fréquenter Blaine Anderson, un étudiant de la Dalton Academy qui ira à William McKinley pour être avec Kurt. Sue Sylvester lui a donné pour surnoms « La Vicomtesse » puis « Porcelaine ».
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