Partager l'article ! " L'homme est une femme comme les autres " l'idée de ce film de 1999 est-elle de prouver qu'on "guérit" de l'homosexualité...: Simon Eskanazy ...
Simon Eskanazy est un jeune musicien homosexuel âgé d'une trentaine d'années. Né dans une famille juive, il a eu beaucoup de mal à faire accepter son homosexualité à sa famille notamment à sa mère et à son oncle, Salomon. Ce dernier, riche banquier, lui propose un marché : il lui donne 10 millions de francs et lui lègue son hôtel particulier si Simon accepte de se marier. Tout d'abord réticent, il rencontre Rosalie, juive aussi, très pratiquante, et aussi chanteuse, dont les parents vivent aux États-Unis. Peu à peu, apprenant à la connaître, Simon tombe amoureux d'elle.
Guérir de l'homosexualité ou bien
-1 additionner avec son hétérosexualité et devenir bi
-2 prouver que les genres c'st très fluid et c'est du pipeau
Film entier
Ouais...1999 le milieu juif millionaire...je sais pas si j'y adhère. C'est leur vie, pas la mienne
à Neuilly ça a dû plaire ...(claudio)
Simon Eskanazy est un jeune musicien homosexuel qu'incarne Antoine De Caunes .
Les Inrocks : une bonne idée de scénario Lubitsch l’aurait sans doute adorée , qui comme toute bonne idée de scénario est aussi une idée de mise en scène : la clarinette. Simon, tel le joueur de flûte d’Hamelin, séduit hommes et femmes en jouant de la clarinette. Symbole sexuel évident, la clarinette justifie aussi toutes les contradictions de Simon, qui refuse la tradition juive mais s’exprime dans sa musique (le klezmer) et rend crédible, alors qu’il est homosexuel, qu’il s’abandonne un jour à une femme.[..] L’inverse de la machination à laquelle se prête Simon sous l’égide de son oncle. Cette clarinette va donc séduire Rosalie, une jeune fille idéaliste élevée dans la tradition juive, puis sa famille redoutable, dans un raccourci jubilatoire.
Bonne idée de mise en scène : le choix d’Antoine de Caunes, hétéro catho notoire, pour interpréter ce gay juif toujours décalé, mal à l’aise, vilain petit canard, presque ailleurs. La distance perpétuelle entre l’image que l’on se fait de l’acteur et son rôle est proportionnelle à la distance qui sépare Simon et le monde qu’il affronte (qui est hétéro, riche ou religieux, alors que Simon est gay, pauvre et mécréant).
Pleurez dans les chaumières
De Caunes, bien dirigé, évite tout folklore, qu’il soit gay ou juif, et joue jusqu’à la gêne (la scène de l’affiche) le manque d’assurance. Il compose sans composer, et c’est dans ce qu’il sait le mieux faire le sarcasme ambigu (est-il bon, est-il méchant ? se moque-t-il de Rosalie ou éprouve-t-il vraiment quelque chose pour elle ?), à la manière d’un Cary Grant(ndlr homo) qu’il donne relief au personnage et au film. Elsa Zylberstein est lumineuse et les seconds rôles, de luxe, constituent un écrin solide où le couple principal peut s’épanouir en toute confiance : une famille.
Titre : L'Homme est une femme comme les autres
Titre anglais : Man Is a Woman
Réalisation : Jean-Jacques Zilbermann
Scénario : Jean-Jacques Zilbermann, Gilles Taurand et Joële van Effenterre
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