Dans son film "Gerontophilia", le réalisateur controversé Bruce LaBruce’s , est peut-être moins audacieux que vous supposez.the
controversial filmmaker. Certes, le film a fait des vagues sur internet.
Le film est calqué sur l'expérience d'un garçon de 18 ans, Lake dont l'attrait pour les hommes très âgés le pousse à prendre un travail dans
une maison de retraite ; alors qu'il y travaille, LAKE tombe amoureux de l'un des pensionnaires , Melvyn, 81ans. Dans son travail, Lake va s'apercevoir que les pensionnaires sont
intentionnellement "surmédicalisés". Lake fait son possible pour libérer Melvyn et l'entraîner dans une sorte de fugue sur les routes du Canada.
Je me sens concerné par mon scénario a dit LaBruce dans une interview :
j'aborde moi-même le 2ème âge et j'espère, dans un futur proche ou lointain, en rencontrer des " gérontophiles", pour mon
compte personnel ! j'espère que ces derniers vont m'apprécier comme un objet "sexy", fascinant et stimulant et que cela servira de modèle et d'exemple pour éliminer les tabous
que l'on a fixés sur l'intergénération que l'on ne voit que trop souvent comme transgressive, alors que ce n'est qu'une peccadille : en somme ce n'est qu'une fois de plus le désir
de bousculer ce que les traditions, les habitudes et les tabous supersticieux ont fixé comme des bornes à la sexualité humaine (il y a bien les femmes-cougars !). Il existe cette
forme de désir, pourquoi vouloir le nier ?C'est ce qui m'a guidé pour réaliser ce film.
Plus l'objet de son désir est ridé et proche de la mort, plus le gérontophile est déterminé et attiré, et sexuellement stimulé. L'attrait tient aussi à l'empathie pour les hommes âgés, leur sagesse et leur expérience. C'est un amour des aînés aussi bien qu'un attrait sexuel pur et simple. Dans ce fétichisme pour les hommes âgés, il y a comme dans tous les fétichismes unepart de romantisme, de poésie et de magie.
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