Bonsoir mon Fabien Chéri
les mangas, les yaoi, sont l'expression la plus directe des fantasmes
masculins (humains je veux dire).
Tu es venu juste après. J'étais préparé aux amours comme le nôtre
Jusqu'en fin 2012 mon copain "S." nous faisait vivre des mangas incarnés :
tout était transcendé. Le frottage, dans sa tête, était
une fusion totale de nos corps, voire de nos âmes, tout cela baignant
dans une hantise panique des MST. Nous faisions une approche,
l'imagination faisait le reste. Mais nous nous effleurions. En manque
d'une fusion bien réelle, j'idéalisais "S."*. Il me décrivait qu'il rêvait de réaliser ça,
son sexe circoncis s'enfonçant dans mon prépuce et forçant son sperme
en mon canal à moi :
Naturellement il était trop inhibé pour essayer de le faire.
Je ne sais plus
comment les anglo-saxons appellent ça. J'ai cru que c'est
dogging, mais ça c'est la levrette entre hommes, la baise par
derrière, non ? Donc c'et un autre mot pour les queues unies
comme des tuyaux d'arrosage, (hummmmmh tu pourrais me
féconder comme ça ou bien remplir ma vessie de ta propre
urine...les fantasmes c'est gratuit et ça a la fonction utile des
rêves dans le sommeil)
Il n'empêche que ce qu'on peut prendre pour de l'exagération
dans les mangas est ce qui se passe dans nos têtes, transcrit
graphiquement, type l'explosion des éjacs atteignant les étoiles
du ciel ! .
Relisons Verlaine (passif) décrivant cela à Rimbaud (actif) dans un libre poème bien entendu censuré :
je te le dédie, Mon Fabien.
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Gland, point suprême de l'être
De mon maître,
De mon amant adoré
Qu'accueille avec joie et crainte,
Ton étreinte
Mon heureux cul, perforé
Tant et tant par ce gros membre
Qui se cambre,
Se gonfle et, tout glorieux
De ses hauts faits et prouesses,
Dans les fesses
Fonce en élans furieux.-
Nourricier de ma fressure,
Source sûre
Où ma bouche aussi suça,
Gland, ma grande friandise,
Quoi qu'en dise
Quelque fausse honte, or, çà,
Gland, mes délices, viens, dresse
Ta caresse
De chaud satin violet
Qui dans ma main se harnache
En panache
Soudain d'opale et de lait
Ce n'est que pour une douce
Sur le pouce
Que je t'invoque aujourd'hui
Mais quoi ton ardeur se fâche…
O moi lâche!
Va, tout à toi, tout à lui,
Ton caprice, règle unique
Je rapplique
Pour la bouche et pour le cu
Les voici tout prêts, en selle,
D'humeur telle
Qui te faut, maître invaincu.
Puis, gland, nectar et dictame
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Souvent je me suis questionné sur les glorieux 17 ans du Cher Arthur Rimbaud.
(sacrée queue, sacrée endurance, sacré envoûtement de son amant
dont témoigne le poème "Je suis élu, je suis damné..."que tu connais
sûrement ?)
Mon aimé, je ne puis te payer de tes deux messages délicieux d'aujourd'hui
que par un baiser profond et baveux, une fellation qui te ferait monter au ciel,
bien que tu sembles préférer le "frotti-frotta" de nos boxers...le vendredi.
Que tu m'aimes ainsi est un honneur qui me fait rosir et rougir...je vois la vie
en rose.
Je t'aime, Fabien, et n'entends le cacher à personne.
Bises encore.
claudio
PS : combien je me réjouirais que, parmi les visiteurs du blog, d'autres idylles
naissent entre ceux qui sont les témoins silencieux de nos amours. Je serais
heureux de les publier à côté des nôtres¤
* "S", il se peut qu'il nous lise, il a l'adresse du blog.
Pourquoi pas reprendre le délire à trois cette fois ? rires Bises à "S"
.
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