Lundi 3 novembre
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en bois, hein !
Le beau Luis ???
« – Tu bandes pas ? dit d'un ton de reproche m'a gêné longtemps et avec de nombreux (lol) partenaires .
– [...] je ne répondais pas. » J'avais du mal avec ça, vous pouvez me croire. J'aurais, je pense, bien aimé
bander et leur rendre la pareille. Je n'ai jamais pu, sinon avec viagra ou cialis et sans réel plaisir. J'ai renoncé à ça : ça n'a pas de sens.
La plupart du temps les mecs aiment la réciprocité, même avec un passif (moi par exemple ! ). Et ça m'a coûté tout autant de
liaisons trop
brèves unilatéralement interrompues. De nombreux «one shots». J'ai bien été obligé de m'y faire. Moi qui m'attache facilement, je n'ai eu que des amours «plurielles ». Beaucoup de déchirements. La chanson assez caricaturale d'Aznavour (elle ne me ressemble pas) m'émeut beaucoup. «Je pense à mes amours sans joie si dérisoires.
A ce garçon beau comme un Dieu / Qui sans rien faire a mis le feu à ma mémoire. »
Peu à peu, égoïstement, je me suis mis à me répéter : « – Mais MOI je t'aime ! ». M'aimer, c'est devenu très important.
Ce serait idiot !!! M'aimer, c'est devenu très important.
Le Trou du Cul (Sonnet du, Arthur Rimbaud)) grâce auquel je vis
UNE BELLE VIE SEXUELLE DE PASSIF
« Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au cœur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée, et la flûte câline ;
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !».
Trop heureux que les mystères de mon Trou en intéressent quelques uns !
Le Trompette En Bois
Il y avait une fois, quoi, quoi, quoi ?
Un' poupée en velours
Qui dev'nait folle d'amour
Pour une p'tit soldat d' bois,
Qui ma foi
Refaisait avec chic
Le mêm' geste automatique
Il tenait une trompette
Mais il ne jouait jamais rien ;
Et constamment la pauvrette
Murmurait le croyant musicien :
{Refrain 1:}
Oh ! dis, chéri, Oh ! joue moi-z-en
D'la trompette,
D'la trompette
Comme ce doit être amusant
Joue moi-z-en, Oh ! dis joue moi-z-en
Il s'excusait en lui disant
D'un air bête,
Je l' regrette
Mais j'n'en joue pas j' vais t' dir' pourquoi
Je suis un trompette en bois.
Elle essayait parfois
Quoi, quoi, quoi ?
De l' charmer, de l' griser
Avec un gentil baiser...
Elle espérait je crois
Quoi, quoi, quoi ?
Qu'enflammé de désir
Il voudrait lui fair' plaisir,
Mais comme un p'tit égoïste
Il se laissait dorloter...
Et après, mon Dieu, qu' c'est triste
Le trompette aussitôt s'endormait.
Tout là bas j'aperçois
Quoi, quoi, quoi ?
Un' bell' dam' qui dans l' fond
Ne rit pas de ma chanson !
Poupée elle a comm' toi
Quoi, quoi, quoi ?
Un mari musicien,
Dont la trompett' ne fait rien.
De temps en temps il s'apprête
A faire taratata
Mais aussitôt il s'arrête
Car hélas il ne fait rien qu' raplapla
{Refrain 2:}
Oh ! dis, chéri, Oh ! Joue moi-z-en
D'la trompette,
D'la trompette
Tu n' m'en joues plus depuis dix ans
Joue moi-z-en, Oh ! dis joue moi-z-en
Il balbutie en s'excusant,
D'un air bête :
Je l' regrette !
Et final'ment, il reste coi,
Encore un trompette en bois
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