Samedi 22 décembre 6 22 /12 /Déc 11:33

 

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Denis et moi sommes collègues depuis six mois, dans un lycée d’un quartier populaire de Paris. Il est professeur de mathématiques et j’enseigne l‘Histoire. Nous avons à peu près le même âge, ayant tous deux passé la trentaine depuis peu et nous sommes l’un comme l’autre célibataire. C’est sans doute ce qui nous a rapprochés, car par ailleurs nous n’avions rien de commun
Lui est un grand blond, aux beaux cheveux ondulés, mi-courts, les yeux bleus, portant lunettes à fine monture, toujours habillé d’un strict costume, avec chemise et cravate, assez timide et effacé, perpétuellement perdu dans ses pensées. Ses constantes distractions lui valent bien des mésaventures et il a de grandes difficultés avec ses classes en matière de discipline. Assez conventionnel, il vit seul dans un studio proche du lycée, mais il a une petite amie, qu’il voit surtout les week-ends et quelquefois le soir.
Moi je suis de taille moyenne, bien découplé, brun aux yeux marron, les cheveux coupés ras, ayant une allure plutôt décontractée, portants pantalons de toile, chemises ouvertes et blouson. Je suis très sociable et ouvert, aimant plaisanter et je n’ai aucun mal à tenir mes élèves, souvent les mêmes que les siens. Je suis homosexuel et ne m’en cache pas et cela passe assez bien parmi collègues et élèves, la première surprise passée. Je n’ai pas de petit ami attitré pour le moment, mais je ne compte pas les aventures, fréquentant saunas et sexe clubs gays de la capitale.
Dans la salle des professeurs, il m’arrivait d’encourager Denis, lorsqu’il avait eu une heure de cours particulièrement difficile. Certains jours, à midi, nous déjeunions ensemble dans un petit restaurant des environs, parlant du lycée, des élèves, plus rarement de nous et très exceptionnellement de notre vie affective. Pour tout dire nous n’étions pas particulièrement proches, tout en sympathisant.

Au retour des vacances de printemps, je le trouvais abattu. La reprise des cours l’effrayait et il m’avouait qu’il n’en dormait plus depuis plusieurs nuits. Effectivement son premier cours s’est très mal passé et il a dû punir un élève insolent, qui troublait la classe. Au lieu de se calmer, ce dernier s’est rué sur Denis et l’a frappé au visage, brisant ses lunettes. Complètement déstabilisé, mon collègue n’a pas su réagir de manière adaptée et a brusquement quitté la classe. Aussitôt un chahut monstre s’est déclenché. Alerté par le bruit, je suis allé remettre de l’ordre dans cette salle et j’ai envoyé un élève prévenir le censeur.
Cet incident a soulevé beaucoup d’émotion dans le lycée et nous avons recherché Denis à plusieurs. Mais il avait quitté l’établissement précipitamment. Je savais vaguement où il habitait et en fin d’après-midi, après mes cours, j’ai décidé de passer le voir, pour m’enquérir de son état. Bien m’en a pris. Parvenu à la porte de son studio, j’ai frappé, puis sonné, sans obtenir de réponse. Inquiet, j’ai frappé plus fort et j’ai senti alors que la porte n’était pas fermée, mais simplement repoussée. Je suis entré en l’appelant. Les volets étaient fermés et les rideaux tirés. Dans l’obscurité de la pièce, rien ne bougeait. En tâtonnant j’ai cherché l’interrupteur et allumé la lumière.
Je l’ai vu alors. Le corps étendu au travers du lit, immobile, la tête renversée, les bras et les jambes écartés. Il n’était vêtu que d’un caleçon court en coton blanc, un peu retroussé, par l’entrejambe duquel apparaissait le gland du sexe. La ceinture dissimilait mal une toison blonde fournie, remontant jusqu’au nombril. Ses épaules larges et sa poitrine musclée luisaient à la lumière électrique, laquelle lui faisait un halo des poils clairs qui ornaient celle-ci. Mon Dieu qu’il est beau ! Ce fut ma première pensée. Sous ses costumes de confection, je ne l’imaginais pas ainsi. À vrai dire il me laissait de marbre. Mais l’image de ce corps d’homme, respirant la force, la virilité et la grâce, devait rester gravée dans mon esprit. Ma seconde pensée fut plus pragmatique : « téléphoner au SAMU pour les secours ». Heureusement j’avais mon téléphone mobile sur moi et cela fut rapidement fait.
En attendant l’arrivée des secours, je tentais de ranimer Denis en lui passant de l’eau sur le visage, le secouant, lui parlant. Rien n’n’y fit. Je redressais son corps en le faisant pivoter par les épaules et en tirant ses jambes pour les remettre à l’alignement. Ce contact avec ses muscles fermes et encore tièdes fit monter en moi un trouble étrange, mélange de tendresse amoureuse et de désir violent. Je tirai sur la jambe de son caleçon pour dissimuler l’extrémité de son sexe et j’attendis près de lui, assis sur le bord du lit, ébranlé par le tumulte subit de mes sentiments... Je vis sur la table de nuit un verre vide et des boîtes de comprimés et je compris qu’il avait sans doute absorbé des barbituriques. À côté du verre, il y avait un mot gribouillé sur une feuille arrachée à un carnet « Je n’en puis plus. Je m’en vais. Adieu ».
Je fus arraché à mes pensées par l’arrivée du médecin du Samu, qui prit les choses en main. Un quart d’heure plus tard, nous étions aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine. J’attendis une bonne heure, avant qu’un interne vienne me rassurer. Ils lui avaient fait un lavage d’estomac et il était hors de danger, mais il resterait en observation jusqu’au lendemain.
J’ai mal dormi cette nuit-là, hanté par la vision d’un grand corps blond, demi-nu, la sensation de sa peau douce et poilue sur mes mains et le détail de la bosse faite par le sexe sous le caleçon et celui surtout du gland dépassant entre les jambes. J’ai eu plusieurs érections dans mon sommeil et j’ai même éjaculé spontanément, tant j’étais excité.
Au réveil, j’ai dû m’avouer que j’en pinçais sérieusement pour Denis, qui sous des dehors effacés et assez quelconques était en réalité un superbe mâle, respirant la virilité et avec lequel j’aurais aimé partager mon lit.
J’avais deux cours ce matin-là et je décidais de me rendre à l’hôpital, dès la fin du second. Je le trouvais toujours couché, mais éveillé, encore assez faible. À ma vue, un triste sourire illumina un instant son visage encore blême.
« Bonjour, Adrien. Tu sais, je voulais vraiment mourir. Pourquoi m’as-tu tiré de là ? »
« Allons Denis, un beau jeune homme comme toi, qui a toute la vie devant lui, ne peut pas réellement vouloir mourir. Ce n’est pas dans l’ordre des choses. Tu as eu un moment de déprime et cela va passer. »
En disant cela, sans même y penser, je lui pris la main gauche sur le drap et la tins dans la mienne. Ses doigts se serrèrent contre les miens et je sentis comme une flamme m’envahir et ma verge se durcir dans mon slip. Il du s’apercevoir de mon trouble, car je le vis rougir et retirer sa main brusquement.
Pour détourner l’attention, je lui demandais alors s’il avait pu prévenir son amie. Avec un mince sourire, il m’indique que celle-ci est en voyage professionnel au Japon et ne reviendra que dans six jours. À sa demande, je l’aide à se redresser dans son lit, lui relevant ses oreillers. Ces contacts physiques ravivent mon trouble, de même que la vue de son torse maintenant découvert, avec ses mamelons bien dessinés encadrant une touffe blonde et ses aréoles d’un beau rose vif, cernées de poils dorés.
Heureusement qu’une infirmière entre à ce moment. Elle nous indique que le patient pourra sortir à 17h. Je m’engage à venir le chercher en voiture. Denis m’interroge alors : « Tu as gardé les clés de mon studio ? » Je lui réponds que oui et il reprend : « Peux tu alors m’apporter des vêtements. Je ne vais tout de même pas sortir en caleçon, si d’ailleurs je le retrouve, car on me l’a enlevé ici ». Je ris et lui promets de lui apporter tout ce qu’il faut. « Merci » me dit-il en me prenant à son tour les mains, qu’il enferme dans les siennes et en me fixant de ses yeux bleus.
Je le quittais rapidement, pour ne pas lui laisser voir mon désir, en m’interrogeant sur ses dispositions à mon égard. Eprouve-t-il des sentiments pour moi ? J’en doute car c’est un hétéro et il a une maîtresse. Ais-je une petite chance de le séduire ou va-t-il me prendre en horreur si je me découvre ? Il connaît mes tendances sexuelles. Cela ne le gênait pas, tant qu’il restait en dehors. Mais si je lui fais des avances ou des propositions, il risque de changer d’attitude.
Je n’avais pas de cours cet après-midi-là. Après le déjeuner, je prenais une bonne douche froide pour calmer mes désirs et enfilais un slip propre, un pantalon court et un tee-shirt blanc. Puis je passais chez Denis, regrouper dans un sac un caleçon écossais, une chemisette bleue et un pantalon de coton beige, des chaussettes blanches et une paire de chaussures d’été. Ainsi chargé, je prenais la route de l’hôpital.
Il m’attendait, toujours un peu pâle et faible. Il rejetait son drap pour se relever. Je le voyais tout nu pour la première fois et mon regard se dirigeait malgré moi vers son sexe. Ses couilles roses, couvertes de poils blonds, sa verge allongée, terminée par un prépuce étroit qui dissimulait le gland assez épais, la mousse blonde qui ornait son pubis et remontait en une mince traînée jusqu’au nombril, tout cela formait un ensemble particulièrement érotique qui me mit le feu au bas-ventre. Pendant que je le contemplais, Denis s’assit sur le rebord du lit et me demanda de l’aider à s’habiller.
Je lui passais ses chaussettes, en essayant de ne pas regarder ses attributs virils exposés sous mes yeux, puis l’aidais à se mettre debout, pour enfiler son caleçon. Je le lui remontais le long des jambes, jusqu’à la ceinture, heurtant au passage ses bourses et sa verge avec le tissu, avant qu’ils disparaissent dans l’enveloppe de coton. Chemise, pantalon, chaussures suivirent et enfin prêts, nous avons quitté la chambre, lui s’appuyant sur mon épaule. J’étais tout ému de le sentir ainsi dépendant de moi.
Parvenu à son domicile, j’envisageais de le laisser lorsqu’il m’a retenu d’une main posée sur mon bras. « Ne me laisse pas seul, je t’en prie. Je ne suis pas bien et j’ai peur de m’effondrer et d’attenter à nouveau à ma vie. Je ne pourrai jamais reprendre mon métier, après ce qui m’est arrivé. Ma vie est fichue. Mon amie, lorsqu’elle saura ce qui s’est passé va me mépriser ou pire me considérer avec pitié. Je ne le supporterai pas ». Il se mit alors à pleurer. Dans un élan instinctif, je le pris par les épaules et il se serra contre moi, la tête posée sur mon épaule, sanglotant. Je ne me maîtrisais plus que difficilement et je me mit à lui caresser les cheveux en lui disant doucement : « Calme toi mon ami. Le pire n’est jamais certain et je suis là pour t’aider. Si tu le veux, je vais rester. Demain c’est samedi et je n’ai pas de cours. Nous pourrons partir tous les deux quelque part à la campagne ou à la mer. Cela te changera les idées ».
Ma main maintenant lui caressait le cou, les épaules, le dos. Je me raidissais pour ne pas descendre plus bas, vers ses reins et ses fesses, dans le pantalon bien tendu, qui me fascinaient. Je sentis qu’il se calmait peu à peu et ne semblait pas s’étonner de mes gestes. Le relâchant enfin et m’écartant, je lui dis : « Allons, cela va mieux. Tu devrais t’allonger sur ton lit pour te reposer un peu. Ces deux journées t’ont secoué ».
Plus tard nous avons dîné vite fait, d’une omelette et de pâtes, puis de fruits et nous avons regardé les informations à la télévision, assis côte à côte sur le canapé. Je regardais plus souvent ses jambes et son entrejambe que l’écran, le désir toujours en éveil. Lorsqu’un garçon me plaît vraiment, je trouve toujours l’occasion et le moyen de l’avoir. Mais pour Denis, je ne sais pas encore comment faire. Sa gentillesse, sa timidité, sa confiance, me paralysent.
Pendant que je commençais à regarder un film, il s’est levé et est allé se coucher. J’avais promis de dormir chez lui, sur le canapé, pour le veiller. Nous nous sommes donc souhaité le bonsoir. Le film une fois terminé, je me suis déshabillé, ne conservant que mon slip et je me suis étendu sur le canapé, me recouvrant d’un plaid qui était posé sur le dossier. Je me suis rapidement endormi, d’un sommeil lourd.
Un hurlement m’a réveillé et j’ai entendu crier : « Adrien, Adrien, ou es-tu ? ». je me suis précipité vers le lit et j’ai vu que Denis était dressé sur son séant, les yeux hagards, les cheveux en bataille, gesticulant des bras. Je me suis assis près de lui pour le calmer et il s’est jeté dans mes bras, encore tremblant de peur :
« J’ai eu un cauchemar affreux. J’étais mort et j’étais précipité dans un grand feu par des monstres horribles. Reste à côté de moi Adrien, ne me quitte pas, ne t’éloigne pas ».
« Tu veux que je dorme avec toi, dans ton lit ? Tu seras plus rassuré ? » lui dis-je avec une certaine hypocrisie, car je venais de trouver la faille pour parvenir à mes fins. Sur son signe approbateur, je me glissais rapidement sous les draps, à côté de lui, pur ne pas laisser voir mon érection qui déformait mon slip.
Il se serrait encore plus contre moi en disant « Merci…Merci ». J’avais mon bras droit coincé sous ses épaules et ma main gauche est retombée naturellement sur son flanc droit. J’ai senti qu’il était nu, pratiquement livré à mon désir de plus en plus violent. J’ai caressé de cette main sa hanche, son aine, sa fesse, en évitant habilement son sexe, lui murmurant : « Tout est bien. Tu peux dormir. Je suis là et je veillerai. Dors …Dors ». Il s’est calmé et s’est vite assoupi, son beau corps musclé livré entre mes bras. Mon sexe tendu et durci au maximum, me faisait mal, comprimé par le tissu et l’élastique de mon slip. Je dégageais doucement mon bras pris sous les épaules de Denis et parvenais à retirer mon slip en deux mouvements, genoux, puis pieds, pour le balancer vers le canapé. Enfin à l’aise, le sexe libéré, collé contre mon ami dont je respirai l’odeur mêlée d’eau de Cologne et de sueur et entendais la respiration régulière près de mon visage, je m’endormis à mon tour. ,
J’étais réveillé le lendemain par mon érection matinale habituelle et je réalisais aussitôt ma situation. Denis dormait encore, étendu sur le flanc gauche, face à moi, les draps rejetés vers nos pieds. Son sexe si désirable était là, à 10cm de ma main, offert comme un fruit mûr. Je n’ai pas hésité et, délicatement, je l’ai effleuré d’un doigt sur la verge, depuis sa naissance, jusqu’au prépuce. J’ai recommencé dans l’autre sens, du prépuce au pubis, puis j’ai glissé mes doigts sur ses bourses, velouteuses et légèrement humides de sueur, avant de revenir caresser son membre. J’ai senti celui-ci se tendre et gonfler lentement et j’ai entrepris de le masturber avec lenteur, jusqu’à ce qu’il soit entièrement dressé. Ses couilles que je palpais à nouveau s’étaient contractées, formant deux boules dures. J’avais le feu au ventre et je poursuivais mes mouvements de mes mains sur son ventre plat et musclé, sur ses jambes aux poils si doux, sur ses fesses duveteuses.
Tout au plaisir du contact de ce corps et de mes fantasmes en cours de réalisation, je ne m’aperçus pas du réveil de Denis, qui retenait son souffle et découvrait sous mes caresses des jouissances inconnues. Soudain j’ai senti une de ses mains se poser sur mon vit bandé et son visage chercher le mien. J’ai gémi de surprise et de joie et ma bouche a cherché et trouvé la sienne. Nous nous sommes embrassés avec fougue, couchés l’un sur l’autre, nos sexes tendus, comprimés l’un contre l’autre, dans un enlacement passionné, libérés de toute réticence et de tout amour-propre.
Ce matin merveilleux, j’ai redécouvert le véritable amour avec un homme de mon âge. Lui, initié par moi aux plaisirs du sexe entre mecs, a été conquis. C’était en effet pour Denis une véritable révélation, révélation des possibilités de son corps, révélation de sa véritable nature, révélation de son attirance pour moi.
Nous avons fait l’amour sauvagement toute la matinée, nous pénétrant réciproquement, dans la bouche, dans le cul, multipliant les fellations et les masturbations, pour nous rendormir, épuisés, vers 11h, nos corps et les draps inondés de nos spermes mêlés. L’après-midi, nous sommes partis tous les deux pour La Baule, dans ma voiture, où nous avons passé un week-end torride dans un petit hôtel discret.

Depuis ces jours chauds, Denis a rompu avec son amie et est venu vivre chez moi. Au lycée, tout le monde est désormais au courant et ses élèves n’osent plus le chahuter, sachant qu’ils s’exposeraient à des rétorsions de ma part.
Je l’aime et il m’aime, que souhaiter de plus ? Je ne fréquente plus les saunas et les sexe clubs gay car je lui suis fidèle, comme il m’est fidèle.

 

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Par claudio - Publié dans : LISEZ VISIONNEZ VIDEOS & RECITS FICTIONS FANTASMES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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