"… J’ai décidé de raconter leurs histoires afin de montrer aux personnes qui ont été brimées à cause de leur orientation sexuelle qu’il y a des gays admirables dont l’homosexualité n’a pas empêché la réussite…"
Aujourd’hui je vous propose un article sur Samuel Barber (1910 – 1981), un des plus talentueux compositeurs américains du XXe siècle.
Nos amours sont déjà contrariées par des gens mal intentionnés quand ce n'est pas la vieillesse ou la maladie. Samuel eût dû mieux tolérer que Gian Carlo fasse quelques digressions et ce dernier aurait dû rester. C'est vrai qu'il n'y a pas d'éternité de l'amour si on ne sait pas transcender. C'est vrai qu'il n'y a pas d'amour heureux. Ca finit toujours mal.
Samuel Barber, admirable compositeur … gay
Samuel Osborne Barber, né le 9 mars 1910 à West Chester en Pennsylvanie et mort le 23 janvier 1981 à New York, est un compositeur américain, deux fois lauréat du Prix Pulitzer de musique, pour son opéra « Vanessa » (1956-57) et son « Concerto for Piano and Orchestra » (1962). Son œuvre est mélodique et souvent décrite comme néo-romantique.
Parcours musical
Enfant prodige, Samuel Barber commence à composer dès l’âge de 7 ans et écrit un opéra intitulé « The Rose Tree » (qui restera inachevé) alors qu’il n’a que 10 ans. A 14 ans il est étudiant à l’Institut Curtis à Philadelphie avant de devenir élève de l’Académie américaine de Rome en 1935.
L’année suivante, il écrit son quatuor à cordes en si mineur, dont il arrangera plus tard le second mouvement — à la suggestion d’Arturo Toscanini — pour orchestre sous le nom « Adagio for Strings », puis pour chœur sous le nom d’« Agnus Dei », morceau qui deviendra très populaire et lui assurera l’immortalité.
Malheureusement, la popularité de l’« Adagio for strings » a quelque peu occulté le reste de son œuvre. Aucune de ses autres pièces n’a connu le même succès, même si certaines sont régulièrement jouées et enregistrées, notamment « Knoxville » (1947), composition pour soprano et orchestre sur un texte en prose de James Agee. Toutefois, Barber est considéré comme l’un des plus talentueux compositeurs américains du XXe siècle.
Vie privée et homosexualité
Samuel Barber est né dans une famille de notables aisée américano-irlandaise de West Chester en Pennsylvanie. Son père était médecin et sa mère pianiste. Il commença à composer sérieusement à l’adolescence et rencontra alors qu’il était étudiant au « Curtis Institute of Music » (Conservatoire de Philadelphie) Gian Carlo Menotti, un autre étudiant, qui devint son amant, puis son partenaire de vie sentimentale et professionnelle.
Alors qu’ils étaient étudiants au « Curtis Institute », les deux garçons étaient inséparables et Menotti passait beaucoup de temps dans la maison de famille des Barber à West Chester. Après avoir obtenu leurs diplômes en 1933, les deux hommes achetèrent une maison ensemble à Mount Kisco, dans l’état de New York, qu’ils baptisèrent « Capricorn » (comme le concerto pour hautbois, flûte et cordes de Barber) et partagèrent pendant près de quarante ans.
La maison comportait deux studios indépendants, un pour chacun des compositeurs, connectée par une pièce centrale qui servait de séjour et pièce de réception, et était entourée d’un magnifique parc à l’abri des regards.
Avec les décennies, Samuel Barber vieillissant, le désir de Menotti pour lui s’émoussa; Barber fut humilié de voir son compagnon s’engager dans des liaisons avec des hommes jusqu’à deux fois plus jeunes que lui, et les anciens amants se séparèrent bientôt.
Dans ses dernières années, Samuel Barber était dépressif et alcoolique. Il mourut d’un cancer le 23 janvier 1981 à New York à l’âge de 70 ans. Il repose dans le cimetière Oaklands de West Chester aux côtés de ses parents et de sa soeur bienaimée.
A côté de la tombe de Samuel Barber, il y avait un emplacement vide réservé à Menotti mais lorsque celui-ci mourut en 2007 à l’âge de 95 ans, il fut enterré en Ecosse.
Postérité
Le bouleversant « Adagio for Strings » restera le morceau le plus célèbre de Samuel Barber : depuis 1945 il est souvent utilisé pour les funérailles d’État (Franklin Delano Roosevelt, Princesse Grace de Monaco, Albert Einstein etc …)
On peut aussi l’entendre, par exemple, dans la scène finale du film « Elephant Man » de David Lynch. Il fut repris et arrangé par Georges Delerue comme thème principal du film « Platoon » d’Oliver Stone sur la Guerre du Vietnam.
wikipedia + Gay Influence – résumé et traduit de l’anglais par roijoyeux
… Revenez pour de nouvelles enquêtes, prochainement sur roijoyeux !!! … Et vous pouvez lire l’histoire des autres héros joyeux ici
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