Lundi 13 août 1 13 /08 /Août 05:08

            Image associée   Image associée  Image associée ce n'est qu'après que j'ai réalisé qu'en tombant publiquement dans les bras de Pierre qui m'attendait au pied de l'escalier de la pension j'avais déclenché des réactions d'isolement autour de nous : la direction nous a changés de dortoir, les autres ont cessé d'avoir des rapports neutres envers nous. Je souffrais mais je pensais qu'ils réagissaient par jalousie. Peut-êfre n'avais-je pas tout à fait tort. Je le pense encore aujourd'hui mais j'ai encore mal.     

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     l'Express "Je suis homosexuel et j'ai peur pour mon futur, peur que les gens ne m'aiment pas." Ce garçon, photographié sur la page Facebook Humans of New York, a ému par son désarroi. Mais beaucoup d'internautes se sont interrogés qu'un garçon si jeune soit fixé sur ses orientations sexuelles.Facebook / Humans of New York / Stanton Ses larmes ont fait le tour du monde. Ses larmes ont fait le tour du monde. Assis sur le perron de son immeuble, un jeune new-yorkais pleure. Pas pour une histoire de goûter volé ou de mauvaise note, c'est pour son avenir que cet enfant s'inquiète. "Je suis homosexuel et j'ai peur pour mon futur, peur que les gens ne m'aiment pas", confie-t-il sur le blog d'un photographe de rue américain. 

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 on voit l'avenir dans les yeux de l’enfant qui écoute le secret dans le coquillage ?

Image associée Papa, fake photo 

     Moi: Rien, rien, je ne savais rien de la vie, à 8 ans, ma copine s'appelait Eliane, on disait qu'on se marierait. Le copain pour qui je fondais à la récré s'appelait Marc. Je l'aimais tellement que je me laissais dominer par lui, je me traînais à ses pieds. J'attendais qu'il me donne des ordres. Je ne faisais pas que l'admirer, je voulais être lui. Je voulais que mon corps fusionne avec le sien.  une autre façon de dire ne faire qu'un. J'ai été jaloux de lui. Plus tard, en 4e et 3e nous avons eu des relations orageuses.

 A 10 ans, pas avec lui, mais en pension, Pierre (12 ans, presque 13 ans), m'a initié à SA vie sexuelle. Il avait un gros zizi, moi non. Il se masturbait, je pouvais le toucher et c'était doux. 

  je ne peux pas affirmer que ça a fait de moi le gay-bi  que je suis car je pense j'avais de solides dispositions. -lol-  

 

 

   "Bon, là on était en pension médicalisée. Pierre était un magnifique garçon de 12 ans qui vivait comme moi  dans la banlieue de notre ville devenue distante de 300km. Le croirez-vous , il était pubère. J'ai découvert la masturbation en le voyant se branler dans la pénombre au dortoir, il avait une grosse bite, il me montrait ses éjacs conservées dans du papier-toilette, puis, dans les jours qui suivirent il commença à m' insérer son sperme directement avec son sexe entre mes petites fesses où, même s'il en parcourait la raie, il ne pénétrait pas malgré ma propre envie et que, après de longs "frottings" son sperme juvénile déposé entre mes fesses (un délice ) faisait glisser entre elles quand je marchais (sensation délicieuse aussi).  

La nuit au dortoir il savait trouver un bon accueil dans mon lit. Je souffrais de la séparation familiale, lui moins je pense pouvoir dire. Ca me jetait dans ses bras : il avait besoin d'une certaine forme d'affection, moi d'affection tout court. Et puis m...on va culpabiliser ni l'un ni l'autre ! Il mesurait déjà dans les 1 mètre 60(?) et me dominait largement d'une trentaine de cm. Ses cheveux étaient bruns et ses yeux marrons. Son corps avait commencé à bien se muscler.Il était bien plus grand que moi qui n'avais alors que 10 ans. Si j'en étais amoureux(ça oui!) aussi bien je le voyais comme un homme.

Il avait du duvet sur sa lèvre supérieure. Il était très en avance sur sa puberté. Il savait qu'il était fait pour les filles alors que moi je ne leur prêtais aucune véritable attention Pierre observait beaucoup les filles et parlait d'elles très souvent. Une fois il m'a fait porter à une certaine Annie un papier plié en 4 contenant sa juvénile semence... La pension était mixte. Certaines filles aimaient bien qu'il leur parle aussi crûment que ça lui plaisait mais avec moi ce qu'il pratiquait c'était un exercice mécanique. Faute de mieux, tous les soirs il me frottait sa verge bandée dans la raie jusqu'à jouir et me "graisser" un anus follement désireux d'aller plus loin. J'en suis encore ahuri. Il était mon idole avec son corps un peu maigre mais bien dessiné et en pleine croissance contrairement à son visage qui reflétait encore, forcément,  copieusement l'enfance. 

 

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moi je rêvais à je ne sais quoi de beau plus beau que la réalité de ma vie. Je rêvais sans doute d'être à lui sans pouvoir encore le formuler

"Pierre 1er" avait de grands yeux marrons et un petit nez. Quand il sourait, ses joues affichaient toujours une fossette sur les deux côtés. Son teint était assez mat et bronzé  je le revois encore, nu, aux douches où les deux nurses qui nous surveillaient se poussaient du coude en riant, en observant à la dérobée son pénis et sa toison pubienne dignes d'un adulte.  Il avait plusieurs amis à la fois garçons et filles, mais pas encore de petite amie. Autrement dit, Pierre  est l'amant presque parfait mais je reste sur ma faim et j'ai toujours pensé qu'au lieu de ça, il aurait mieux valu qu'on "consomme" complètement, sinon pour me lever l'envie, au moins pour m'éviter la frustration qui m'a poursuivi toute ma vie.  

Un matin le directeur m'a retenu à son bureau pour me rendre à mes parents venus me chercher, étais-je viré ??? et je n'ai même pas pu dire au-revoir ou plutôt adieu à mon "Pierre 1er" que je n'ai jamais revu. Je sais son nom de famille. J'ai cherché. Rien ! ".¤  

 

 l'Express A quel âge prend-on conscience de son homosexualité?   

Xavier Pommereau, Pédopsychiatre -"Le plus souvent, les jeunes gens le savent dès leur enfance mais sans pouvoir se le dire, mettre des mots sur ce qu'ils ressentent. Un petit garçon, par exemple, va sentir qu'il est attiré par les hommes mais pas pour trouver une figure de l'autorité. J'ai un patient qui aimait les bras de son prof de judo. C'est la même chose qu'un gamin attiré par sa maîtresse à l'école. Mais à cet âge, il n'y a pas de représentation sexuelle de cette attirance. Généralement, ils reconnaissent ces signes a posteriori.

 

     l'Express      Vers quel âge? Xavier Pommereau, Pédopsychiatre 

A l'adolescence, voire même à la préadolescence. Les jeunes mûrissent aujourd'hui plus précocement : grâce à Internet, la télévision, ils sont hyper informés et commencent à avoir des représentations sexuelles vers 9-11 ans. Le processus d'acceptation reste malgré tout long.     

 Moi : aurais-je été pire ou bien meilleur si c'était en 2018 ???  

     Qu'est-ce qui est le plus dur à accepter?  

 Xavier Pommereau, PédopsychiatreL'adolescence d'un jeune homosexuel est souvent une source de souffrance en raison du vécu de la différence. L'homophobie est bien évidemment un problème: les attaques, le harcèlement, les moqueries leur font beaucoup de mal mais ce n'est qu'un aspect de la souffrance. Avant même d'accepter le regard des autres, il faut s'accepter soi-même. Les aider à accepter leur différence est le but de notre travail. Beaucoup d'ados refoulent un temps leur homosexualité, vivent une relation hétérosexuelle pour se convaincre qu'ils sont comme tout le monde.   

     L'Express: Y a-t-il une différence entre l'acceptation de l'homosexualité masculine et féminine? 

L'homosexualité féminine étant moins visible, elle est souvent plus facile à accepter. Deux adolescentes qui se tiennent par la main ou dorment dans le même lit peuvent facilement passer pour les meilleures amies. Alors que deux garçons de 15-16 ans qui font la même chose seront immédiatement catalogués "homosexuels". 

L'acceptation de l'homosexualité par les proches a-t-elle évolué? 

Énormément. Il y a vingt ans, les parents acceptaient très mal cette annonce, certains hurlaient, pleuraient, tournaient le dos à leur enfant. On en avait régulièrement qui nous emmenaient leur ado pour qu'on "corrige" cette homosexualité. Les mentalités ont beaucoup évolué. Dans les manuels de psychiatrie des années 60 ou 70, l'homosexualité était par exemple considérée comme une perversion sexuelle. Il a fallu attendre les années 90 pour qu'on admette qu'il s'agissait d'un penchant dont on ne sait d'ailleurs toujours pas vraiment quand il prend racine.

Aujourd'hui ces réactions extrêmes sont rares. Dans la grande majorité des cas, les parents ne sont pas très à l'aise avec l'homosexualité de leur enfant - notamment parce qu'ils ont des représentations* - mais ils l'acceptent. Et les mentalités évoluent dans ce sens: les adolescents sont plus ouverts que leurs parents sur le sujet. 

   * Moi: Des représentations ?      Ben je suppose qu'ils imaginent, avec l'effroi de leur concepts à eux, ce qu'on fait quand on est ensemble dans un lit ! Des représentations ? "Ah oui, madame Michu...ben notre fils on le voit pas souvent...."¤

GAY ACCESS :         

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  «J’aimerais pouvoir inviter mon copain à Noël chez mes parents» 

Image associée «En Suisse, être homosexuel ne pose aucun problème. Je me sens accepté partout, y compris au travail. Nous avons déjà l’égalité, seules les lois doivent encore être adaptées», affirme David.

 

  Image associée ouais, et alors ?

 

tout est joué avant six ans disent-ils ...et à 10 ans, qu'est ce qu'on joue ?

2015 école en Ardèche sur Pinterest fake photo 

Je m'appelle R... et j'ai 10 ans /J'ai dix ans
Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans
Ça parait bizarre mais
Si tu m'crois pas hé
T'ar ta gueule à la récré/   Alain Souchon

    Enzo  fake photo

   Je l'aimais fort mon Enzo, j'aurais voulu être lui.

Un jour j'ai dormi chez lui et sa mère m'a prêté un de ses pyjamas. Une fois habillé pour la nuit j'étais fou d'excitation. Sa mère est restée perplexe quand je lui ai dit : "Je suis un autre Enzo. Vous avez deux Enzo!"     Je l'aimais fort mon Enzo c'était très fusionnel. 

 


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Par L'Express - Publié dans : VIVRE SA SEXUALITE, SES FANTASMES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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