Vendredi 11 mars 5 11 /03 /Mars 01:54

par la honte la plus injuste

 

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on avait 16 ans et on a été cloués au "pilori" du village par un abruti 

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 [C'était-ce fut- notre première fois]....Nous étions donc prêts à poursuivre notre quête amoureuse, celle-ci nous avait fait découvrir le plaisir d'une séance de suce partagée où nous avions terminé l'apothéose bandaison par la dégustation mutuelle de nos liqueurs de fruits acides. Puis, entraîné par un fougueux Michel, je m'étais dépucelé la queue en même temps que son cul avait, lui, subi sa première intrusion. J'avais joui de ses frottements contre la peau sensible de mon membre et je l'avais vu prendre un gigantesque plaisir qui lui avait été tiré de son intérieur déchiré et bien que je l'aie désiré au tout début de cette séance jouissive, mon trou, lui, restait affamé.  

— Baise-moi Michel, j'ai une putain d'envie de ta bite.

— Tourne-toi sur le dos Sandro, je vais t'enculer et te faire voir ce que c'est que se faire bien baiser.

Lui, le quasi-puceau, commençait déjà à frimer et à faire son malin alors que nous étions encore des bambins il y a quelques heures. Il me prit alors "en main"...

— Laisse-toi faire et profites-en de moi sans te soucier de faire quoi que ce soit.

Je m'abandonnai à lui. Il s'agenouilla devant mon sexe et me releva les jambes, sa bouche entreprit alors de me lécher le gland qui devenait dur et me causait presque de la douleur tant il avait été sollicité auparavant. Il mouilla les couilles et les poils puis descendit, suivant le liséré des bourses vers la raie qu'il ouvrait en me tendant les jambes. Lorsque sa pointe de langue commença à chatouiller l'entour de ma rondelle puis, se faisant précise, pénétra facilement la dentelle de mon anus, je me mis à vibrer tant l'excitation commençait à prendre possession de mon être. C'était le moment annonciateur du plaisir divin que je devinais et qui tardait maintenant à m'exploser la tête.

Michel humecta le trou de sa salive émolliente, se releva et pointa son gland sur mon trou relevé, sans viser il s'enfonça, doucement, trop doucement à mon goût, moi qui relevai le bassin afin de m'emmancher à une queue que je désirais aspirer. Je ressentais bien alors quelques douleurs au passage du membre fort volumineux de Michel, mais les espoirs de plaisir me contraignaient à gommer cette douleur qui, je le savais [je le devinais,] serait mille fois payée en retour par ce que je ressentirais.

Quand il m'eut pénétré, lorsque que je le sentis bien à fond et que ses couilles furent écrasées tout contre mes fesses, il commença alors le divin ramonage, les parois de mon trou ressentaient bien ce va-et-vient et c'était terriblement excitant, j'apprenais à jouir du cul. Michel gouttait de sueur au dessus de moi et redoublait d'ardeur s'enfonçant et se retirant, il s'excitait et je voyais bien qu'il allait éclater dans mon intérieur. Je commençais à deviner que moi aussi, bientôt, j'allais gicler sur mon ventre, quelques spasmes, puis le sperme se répandait, pas la grosse quantité, non, c'était quand même la troisième fois de la soirée, mais ce fut accompagné d'une superjouissance qui me fit pousser une bramée digne d'un jeune cerf dans la nuit. Michel fut plus discret, et juste après moi, je sentis ses dégorgements venir remplir mon anus.

Nous restâmes collés, là, épuisés, quand!

 

 

La porte s'ouvrit brusquement sous la poussée d'une épaule et Marcel surgit, portant deux caisses de canettes de bière vide, et, hurla:

— Qui c'est qu'a crié ici...

Puis, observant la scène en clignant des yeux:

— Ah! les pédés... Ordures de pédés... Je t'en foutrai, moi, des enculades...

Il lâcha ses bouteilles d'un coup et se précipita sur nous, nous empoignant chacun par un bras, et, nous traîna dans le couloir, puis dans le bar en vociférant:

— J'les ai vus les pédés... Regardez... Ils s'enculaient... Les malades... Les vicieux...

L'effet de surprise nous figeait, nous fûmes jetés sur la terrasse, bondée de consommateurs, et devant des dizaines et des dizaines de spectateurs et de danseurs qui regardaient en se tournant vers nous. L'orchestre s'arrêta de jouer et, fendant la foule médusée, toujours sous les invectives de Marcel déchaîné: "Les ordures... Salauds... Pédales... Ordures..." Nous nous refugiâmes dans les ruelles noires où notre nudité éclatait toujours grâce à un clair de lune triomphant.

Un copain vint à notre recherche un peu plus tard, porteur de vêtements qui préservèrent alors le peu de dignité nécessaire pour rentrer chez nous.

______________________________________________________________

[Selon moi c'en était fini de notre droit de cité ] 

 

     [A la suite] de cet incident dans les jours qui suivirent je ne sais pas exactement pour Michel, mais pour moi la vie tourna psychiquement à l'enfer. Le fait était connu seulement d'une très petite minorité du village mais moi je croyais fermement que TOUS les gens, petits ou grands, ne voyait plus que ça dans ma personne...je ne voyais personne qui pourrait prendre notre défense...

 

S'ensuivit alors notre départ volontaire, moi chez mon père et Michel en internat....

 

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je rougissais si facilement

 

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et la foule fut assez cruelle mais je crois que moi aussi j'ai été cruel envers moi-même, plus encore que la foule. J'aurais assumé, c'était bien mieux  

 

 

 

 

Par SANDRO& MICHEL - Publié dans : CULTURE GAY & SOCIETES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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