Chiffres d’une étude de l’Insee de 2002. « Au total, 20% des unions sont rompues au cours de la première année de l’incarcération, 25% dans les deux premières années et 36% dans les cinq ans qui suivent. »
UN PEU D'INTIMITE SVP BORDEL ! Ce besoin d'exulter qui révèle avant tout un besoin d'absolu REFLEXIONS
« La solitude sexuelle était telle que celui qui se masturbait avait l’impression de tenir dans sa main le sexe d’un autre. » Abdel Hafed Benotman dix-sept ans en prison
C’est très fort et ça montre l’envie d’avoir quelqu’un d’autre auprèsde soi. Au delà du rapport sexuel, ce qui manque c’est quelqu’un qui vous touche, deux corps qui s’entrelacent. Même quand l’autre n’est plus là, on essaye encore de le faire vivre. Au point que pendant une masturbation, le détenu imagine quelqu’un d’autre qui touche son corps.
Une promiscuité qui mêle les classes et les âges
Et dire qu'il y en a qui disent qu'avec la télé, les films porno, l'homosexualité, la drogue,
la prison est trop douce et encore bien trop permissive. Ils oublient qu'ils pourraient, pour
un délit routier par exemple, se retrouver dans le paradis qu'ils décrivent.
LA REINSERTION , un objectif permanent ? Mon cul, oui !
RARES, QUAND MEME, SONT CEUX AVEC LESQUELS ON PEUT PARTAGER SOUVENIRS ET FANTASMES
Ce qui est terrible quand on est en prison, c’est qu’on participe activement à sa propre déshumanisation, à une certaine bestialité, à la violence. Les détenus sont actifs au processus de désocialisation.
Certains détenus fondent leurs fantasmes sur leurs souvenirs, mais il y a une certaine sécheresse de l’imaginaire.
"Quelqu’un qui rentre en détention à 45 ans, qui a pu avoir une vraie vie sexuelle, a un certain nombre des souvenirs. Ils vont donc s’étioler moins facilement, même si au bon d’un moment ils vont se déformer, ils vont s’éloigner. On mêle les souvenirs aux films porno.
Pour les hommes qui rentrent en prison à 22 ans, l’épuisement du souvenir, ça va très vite.
L’imagination ça se travaille dès l’enfance, dans certains milieux on l’apprend moins. Quelqu’un qui a peu voyagé, il est déjà moins armé pour s’évader (en pensée).
Erreur toutefois, ce sont toujours les mêmes deux ou trois images intenses qui reviennent, une fois pour toutes,pendant le "trip" masturbatoire.
Chiffres d’une étude de l’Insee de 2002. « Au total, 20% des unions sont rompues au cours de la première année de l’incarcération, 25% dans les deux premières années et 36% dans les cinq ans qui suivent. »
Dans l’idée, c’est beau de dire que l’imaginaire peut nous transporter, mais dans la réalité n’est-ce pas souvent le contraire qui arrive? Les gens ressassent les actes qui les ont amenés ici, le procès.
On est loin de l’image romanesque du détenu, avec le conjoint qui attend, très amoureux avec des lettres d’amour passionnées pendant des années...
TOUT CA C'EST DES IDEES RECUES
Au quotidien, il y aura toujours ce moment où l'on retrouve sa couche. Même pour un jeune détenu
le plus petit souvenir entretient un fantasme, la joie d'un moment..."Tu peux m'ouvrir cent
fois les bras..."
ENFIN SEUL DANS LA NUIT / la prison, c’est d’abord la solitude, et l’autoérotisme. Quasiment tous les détenus se masturbent.
Il est rapporté que l'homosexualité "contractée" en prison perdure au-delà. Certains anciens détenus ne peuvent achever un acte sexuel qu'en se masturbant.
J'aime trop l'Amour pour ne faire que l'apologie de la masturbation mais dédramatisons un peu : aujourd'hui on reconnaît
les mérites ou la nécessité de la branlette du clitoris, de la verge ou même de l'anus. dans les amours humains. Alors ?
En rêve on peut tout. Ce post est dédié à FABIEN et à tous les imaginatifs familiers de ce blog. Merci à lui, merci à tous.
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