Partager l'article ! «à cause des homos, je risque ma vie dans ce jardin ; si je supprime les homos, je rends ce jardin à nouveau fréquentable: Prendre le problè ...
Prendre le problème à l'envers....c'est tellement plus facile...:Y a des pédés ? faut les tuer ; prostitution : les fautifs les clients ; chômage la faute aux étrangers ; terrorisme : il faut supprimer internet !!! on pense vite....un peu trop !
Quand on parle du "vivre ensemble"..." --Vous aller baiser chez-vous au lieu de venir au parc????" " -- Hé non, c'est le problème, on n'a pas de possibilités chez-nous ! "
C'est sûr que de ce point de vue ...même nous on n'est pas d'accord !
Peu fréquentable. L’expression, lue dans la presse, reste au travers de la gorge des militants homosexuels des Flamands roses de Lille. Le parc en centre ville de Cambrai est un lieu de drague homo. Antonio Paulo Sales, 60 ans, en est mort, roué de coups à une heure du matin le 19 janvier, par des jeunes qui «qualifiaient d’homosexuel tout individu de sexe masculin rencontré dans le parc à une heure avancée de la nuit», selon le procureur de la République de Cambrai. «Le raisonnement qu’on risque d’entendre, c’est «à cause des homos, je risque ma vie dans ce jardin si je supprime les homos, je rends ce jardin à nouveau fréquentable » s’afflige Olivier, des Flamands roses.
Pourtant, ce ne sont pas les homosexuels qui sont le danger, mais bien sûr l’homophobie. Les parcs où se rassemblent les homos sont
des viviers de victimes potentielles qui attirent les agresseurs. «C’est une inversion de la logique. Même moi, je me surprends à penser comme cela», reconnaît Olivier. «Une fois, j’ai retrouvé
ma voiture cabossée, et je me suis dit, »c’est bien fait pour ta gueule, pourquoi tu vas dans des endroits dangereux comme ça ?»
Le problème, c’est qu’il n’y a pas d’ailleurs. «Un bar a bien ouvert, il y a quelques années, mais tout Cambrai venait voir qui était pédé. Il n’a
pas tenu. Et ce n’est pas là que vous allez à 60 ans quand vous avez un besoin sexuel», explique Bruno. «C’est encore une fois l’agressivité des autres qui pousse les homos dans des endroits un
peu isolés, un peu à l’abri. Moi, je voudrais bien pouvoir draguer dans les PMU, il y a plein de beaux mecs, mais je risque de ressortir frustré et avec une insulte homophobe en plus.» Certes,
ils reconnaissent prendre un certain plaisir dans la clandestinité du parc, dans les codes : «C’est toujours le même scénario. Deux hommes se croisent, ralentissent, et continuent. Si l’un des
deux fait demi-tour et bifurque dans un buisson, l’offre est claire», raconte Olivier. Mais ils dénoncent leur manque de liberté de choix. «Quand il pleut ou qu’il fait froid, et
qu’on propose d’aller chez soi, le mec en face hésite. Il pourrait croiser les voisins...», rappelle Christophe. Bruno hoche la tête et précise : «Et prendre une chambre d’hôtel à deux hommes, il
faudra aussi à un moment assumer quelque chose.Tant que ce lourd fond d’homophobie n’est pas réglé, nous avons besoin des parcs.»
Stéphanie Maurice Libération plus.
«Tu es pédé?» Sans attendre une réponse, je peux te battre à mort ! .
Epilogue : 15 et 8 ans de prison - La cour d’assises du Nord a condamné le 10 décembre 2009 à 15 et 8 ans de prison deux jeunes marginaux accusés
d’avoir battu à mort un sexagénaire dans un parc fréquenté par des homosexuels début 2008 à Cambrai, quelques heures après avoir agressé deux autres homosexuels au même endroit. Le verdict est
très en-deçà des réquisitions du ministère public qui avait demandé 25 ans de prison à l’encontre de Kévin Boucher, 20 ans, et de 20 à 25 ans pour Cédric Thomasse, 28 ans. Les deux hommes étaient
jugés pour avoir, dans la nuit du 19 janvier 2008, tué à coups de pieds et de poings un sexagénaire dont le corps avait été retrouvé le lendemain matin dans un parc de Cambrai, connu pour être un
lieu de rencontres homosexuelles. Ils avaient été mis en examen pour homicide volontaire en raison de l’orientation sexuelle de la victime, mais les faits ont été requalifiés et le caractère
homophobe du crime a été abandonné au profit de la thèse crapuleuse.
Quelques heures avant l’agression, les accusés avaient violemment pris à partie deux autres homosexuels dans le même parc. «Je suis particulièrement satisfait qu’un jury populaire ait pu retenir la circonstance aggravante de l’orientation sexuelle en ce qui concerne deux des trois agressions», a réagi Jean-Bernard Geoffroy, avocat du Collectif contre l’homophobie, qui a dit que le jury «a répondu oui à toutes les questions». Issus de milieux modestes, sans qualification ni profession, les co-accusés, qui se sont rencontrés dans un foyer d’hébergement, ont reconnu les agressions alors qu’ils avaient consommé beaucoup de bière, mais nié avoir agi par haine des homosexuels. «Je n’ai rien contre eux», a déclaré à l’audience Cédric Thomasse, pourtant accusé par l’une des victimes de l’avoir frappé après lui avoir demandé : «Tu es pédé?». Auteur des principales violences, Kévin Boucher, qui a révélé avoir subi, enfant, une agression sexuelle et reconnu une relation sexuelle avec l’une des victimes, a déclaré avoir eu «peur» que Cédric Thomasse l’apprenne.
Source : AFP
Encore , lui, il en est sorti vivant mais en quel état !
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