Lundi 20 mai 1 20 /05 /Mai 10:36

  classé dans RECITS FICTIONS FANTASMES  (38) 

une intrigue qui nous change des récits gnan gnan 

  Par tendresse il m'appelait Babacar comme dans la chanson de France Gal. Mais, salaud et cynique,  lui,  il ne m'a pas adopté.   

Regardez-moi quand j'étais encore libre  ( fake)

aujourd'hui ça va mieux je travailleà la bibliothèque de la centrale...ils m'ont mis là pour bonne conduite... 

Un mineur de 16 ans a été incarcéré entre fin février et début mai dans la prison pour adultes de Bois-d'Arcy (Yvelines), condamné pour vol par des magistrats qui ont cru qu'il avait 18 ans révolus, a-t-on appris mercredi auprès de l'Observatoire international des prisons (OIP). - Anne-Christine Poujoulat/AFP La centrale vous savez pas ce que c'est.     

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À 13 ans j'ai commencé les conneries dans ma cité. Je séchais régulièrement les cours dès cette époque-là, et, l'année de mes 15 ans, je quittais mes vieux pour squatter, avec mes potes, des appart dans lesquels on faisait notre musique sur des guitares et des batteries. On vivait de larcins: vols d'autoradios, effractions dans les appartements ou dans les boutiques pour piquer les matériels vidéos, PC, télés, ou plus simplement pour bouffer. On se marrait en volant des caisses pour organiser des rodéos dans les rues et en provoquant les habitants du quartier. On est des Sauvageons comme a dit l'autre con à la télé... Quand j'ai eu 17 ans, j'avais plusieurs fois été arrêté par les gendarmes, ramenés à mes parents qui, chaque fois, me rejetaient car je leur causais trop de soucis qu'il disaient... Mon père parlait alors de m'envoyer en Afrique pour m'éduquer. Moi demi-black de banlieue, né en France m'envoyer en Afrique? Il était vraiment trop nul ce vieux-là.

Je dis que j'avais été pris par les gendarmes car, dans ma banlieue, cité-dortoir, pas de police, et ce sont les gendarmes qui font appliquer la loi, ça paraît compliqué pour les non-initiés, mais policiers et gendarmes ce sont fait deux mondes différents, l'un d'entre eux est nettement plus con et vachard que l'autre, je vous laisse deviner lequel... C'est selon que vous aurez eu affaire à l'un ou à l'autre...

Donc à 17 ans je passais devant le juge pour le troisième fois... Une femme teigneuse... chignon... la haine aux plis des lèvres...

J'ai eu une "admonestation"... Ca veut dire : "Fais gaffe à la prochaine... et je t'ai à l'oeil..." Et cette mal-baisée d'ajouter: "Si tu reviens, tu es bon pour une maison d'éducation surveillée."

La fois suivante, ça n'a pas été long: huit jours après, je faisais le guet pendant que les copains dévalisaient une camionnette de hi-fi venue stationner dans nos rues, un véritable appel à la fauche! À croire que c'était un piège. La veille j'étais tombé avec un scooter volé et je tirais la jambe, j'étais dans l'encoignure d'une porte quand "Ils" sont arrivés, de partout... mes potes se sont carapatés, moi, patte folle, j'ai été épinglé comme une fleur... Embarqué dans le fourgon qui est arrivé tout de suite... à la brigade... La honte... Une fois de plus...

J'ai été foutu à poil dans une cellule à la vue de tous les gendarmes qui se foutaient de ma gueule:

— Tu bandes pas trop là... Hein... Bamboula...

J'essayais en vain de cacher mon sexe avec mes mains. J'avais la haine. Il m'a fallu dormir enroulé dans une pauvre couverture qui puait la cloche et suait le graillon. Le lendemain, la juge était "un" juge, plutôt gentil. Il a lu mon dossier en faisant des "Hou! là là..." et des "Ho! ho!", et en s'adressant à moi:

— Vol en bande organisée, je pourrais te mettre au dépôt, mais je vais te donner une chance.

C't'abruti... En fait, j'avais réfléchi, il n'avait pas de preuve de quoi que ce soit, je volais rien. J'étais là... Par hasard... Et alors...

Il m'a confié à une structure qui, il disait, "va s'occuper un peu de ton avenir." Les gendarmes m'ont ramené au poste d'où ils devaient me conduire dans cette fameuse "maison" qui était dans la lointaine campagne. Dans la cage, un peu plus tard, l'un d'entre-eux, est venu m'apporter à manger. J'ai été tout de suite étonné de voir qu'il pouvait exister des "jeunes" gendarmes.

Ryan Sheckler buzz cut.(fake)

Ahtlétique, cheveux blonds coupés ras, il était vêtu d'un treillis kaki qui serrait sa taille en faisant ressortir de larges épaules et son étroitesse des hanches, je me méfiais instinctivement de ce genre de mec que je classais "nazi" dans mon for intérieur. Il m'a installé à une table et a posé le plateau, à ce moment, provocateur, d'un geste brusque du bras, j'ai balayé l'assiette qui s'échoua sur ses jambes. Dégoulinant de nouilles à la tomate, son treillis changea de couleur.

Un silence... une seconde... Et... une magistrale paire de gifles s'abattit sur mes deux joues. De celles qui font allumer des éclairs flashant le cerveau de l'intérieur comme une guirlande de Noël. Je crus ma dernière minute arrivée tant la douleur fut vive, je me recroquevillais dans un coin le visage envahi de larmes de souffrance.

— T'as pas le droit de me taper... Salaud...

— Tu peux toujours le dire au juge gros nul... En attendant, si tu veux manger, tu nettoies... et que ce soit nickel...

Il referma la porte et, me retrouvant seul, un incommensurable désespoir m'envahit, c'était la première fois depuis des années qu'un adulte portait la main sur moi. Au cours de mes virées, j'avais connu la castagne mais ça avait été avec des mecs de mon âge, donc pas trop costaud, et les coups étaient vite oubliés. Je m'effondrais sur le lit et, pris par un véritable chagrin d'enfant, je me mis à sanglotter. J'aurais voulu alors suçer mon pouce et tripotter les vieilles oreilles déchirées de mon ancien nounours comme du temps où ma mère me prenait dans ses bras, quand elle m'aimait encore, pour me consoler.

Je pleurais de désespoir à la pensée d'être enfermé... De dépit pour m'être fait frapper sans avoir oser, lâche que j'étais, répondre à ses coups... Et fâché de sauter un repas qui aurait calmé un peu une faim de loup qui ne me quittait jamais. Honteux, je me levais et décidais de ramasser les reliefs du plat encore à terre. Le jeu n'en valait pas la chandelle, les pâtes, refroidies, brunes, me coupaient un appétit que j'avais pourtant particulièrement développé.

Une demi-heure après, le même gendarme ramenait un nouveau plat:

— Ho là! c'est mal nettoyé ça! Tu va me prendre une éponge et m'astiquer tout ça!

La faim me tenaillant, vaincu d'avance, je fis ce qu'il demandait. Il posa le plateau et, me quittant, il lança:

— T'es bien une vraie gonzesse, deux baffes et tu chiales... Une petite faim et tu fais le ménage... Et si j'insiste tu me suces pour avoir une glace?

C'était le comble de l'humiliation, je réussis à bredouiller:

— Je suce pas les pédés!

Ce qui me valut une autre giffle que je réussis tout de même à amortir du bras mais qui me renversa tout de même à terre. Maté, je m'asseyais et mangeais à même le sol, sous le regard amusé de ce grand connard qui continuait à me narguer à travers les grilles.

Le soir même je couchais au centre d'accueil où je fis preuve, pendant une quinzaine de jour, d'un mauvais esprit et d'un allant dans la méchanceté qui me conduisirent plusieurs fois au cachot.

Quelques jours, puis, un matin, les éducateurs nous réunirent et nous firent une déclaration:

— Dans le cadre de la réinsertation par le sport, nous organisons un camp d'hiver à la montagne avec pour objet: course dans la neige, ski en altitude, et bivouac dans le froid.... Faut dix volontaires.

Puis en s'adressant à moi:

— Toi Babacar, t'es inscrit d'office car t'es devenu insupportable ici.

Les fumiers, encore un truc pour se débarrasser de moi comme à la maison:

— Pourquoi moi, j'ai pas été puni depuis cinq jours.

— Le responsable du groupe a demandé ta présence, paraît qu'il te connaît.

— Je connais personne à part mes potes, qui c'est donc celui-là?

— Un gendarme détaché pour encadrer ce groupe, c'est un prof d'éducation physique qui connaît bien la montagne et les voyous comme toi.

J'avais compris et je passais mon temps à alimenter ma rancoeur, sans aucun doute c'était ce grand enfoiré qui m'avait baffé par deux fois et qui me foutait une trouille bleue quand j'y repensais...

Trois jours plus tard, un bus franchissait le péage de Fontenaibleau, direction Bourg-Saint-Maurice où nous devions toucher un équipement pour les deux semaines que nous allions passer à la montagne. Tous, nous n'étions jamais sorti de notre banlieue et le voyage nous fit énormément plaisir, on a quand même un peu déconné et foutu le bordel dans les selfs pendant les arrêts, sur l'autoroute, mais découvrir les aspects changeants de la campagne, puis les premières montagnes, les neiges sur les cimes. Tout cela nous embrûmait l'esprit... On avait l'impression de vivre nos premières vacances.

Le gendarme s'était présenté: "Vous pouvez m'appeler Erik", puis chacun de nous lui a donné son prénom. Arrivé à moi il a dit:

— Toi je te connais, je suis sûr qu'on va devenir les meilleurs amis du monde, qu'est-ce que tu en penses?

Moi, renfrogné:

— Je serai jamais ami avec un mec comme toi...

— On verra... On verra...

Les potes étaient jaloux: "Il t'a à la bonne dis-donc." J'aurais jamais voulu leur avouer qu'il me faisait peur depuis qu'il m'avait collé une trempe.

— Faites gaffe à lui, c'est un dérangé, il m'a violé pendant que j'étais à la gendarmerie.

Immédiatement je me rendis compte de la connerie que je venais de proférer sachant, que parmi mes compagnons de voyage, quelques-uns seraient trop heureux de fayotter un brin en rapportant ce que je venais de dire à ce connard...

Près de Bourg, un immense chalet nous attendait, ça avait été une ancienne colonie de vacances désaffectée de l'armée ou je ne sais trop quoi, les chambres furent distribuées, c'était de petites pièces, pas trop chauffées, on tenait à deux maximum, certaines n'avait qu'un lit. On se répartit selon les affinités, les uns ne voulant pas quitter un pote de toujours, d'autres avaient décidé de copiner avec un nouvel ami, d'autres encore, dont moi, tenaient absolument à ne pas partager, quand c'était possible, une pièce qui préservait tout de même un peu d'intimité.

On a eu quelques heures où chacun pu déballer ses maigres affaires ainsi que pour se doucher, c'était des douches individuelles, ça m'allait... j'avais horreur d'être nu avec les autres. Mon long corps mais dépourvu de poil, ma queue de taille diabolique pour mon âge, mes fesses rondes et brillantes attiraient toujours quelques railleries et, parfois, des oeillades de connivence que je faisais semblant d'ignorer mais qui me flattaient quand les mecs en question étaient mignons. Rien dans eux ne m'attirait, me semblait-il, mais je ne dédaignais pas de jouer les charmeurs.

Je traînais sur mon lit à écouter mon baladeur et le temps passa, si bien que je fus surpris quand un surveillant vint me taper sur l'épaule et me dit:

— Magne-toi, tout le monde a choisi ses affaires... Reste plus que toi... Allez, fissa...

Il m'a amené dans une pièce assez grande à la tête de laquelle était inscrit "Economat". J'eus un coup au plexus. Le grand con était là qui m'attendait en souriant:

— En retard Bab'... Tu va avoir une punition...

— J'm'en tape de tes punitions, mais tu ne me cognes plus sinon je porte plainte.

— Voyez-vous ça... Le petit Bab' qui me menace... Paraît même que je t'ai déjà violé à ce qu'on m'a rapporté, tu le signaleras aussi dans ta plainte.

Même un black peut rougir, promis, ça se voit moins sur le visage, mais de dedans, c'est pareil, ma tête a pris immédiatement quelques degrés de chaleur en plus.

— Tu m'excuses? (Je ne me reconnaissais plus!) J'ai dit ça un peu vite. C'est pas vrai...

— Il est temps de dire ça maintenant que tout le monde est au courant...

— Je m'excuse... J'peux pas dire plus... J'aurais pas dû dire ça... T'es content...

— OK, j'accepte, à condition qu'on se serre la main et qu'on supporte tous les deux... On peut devenir copains, tu crois pas.

— On n'est pas du même monde, ça le fera jamais...

J'étais un peu ému de cette main tendue et de la gentillesse qui émanait d'Erik, il ne semblait pas aussi sournois que je l'avais pensé, après tout je risquais quoi de marcher dans cette combine ?... Rien... Au contraire, j'étais tellement seul affectivement qu'il me sembla naturel d'accepter d'aller vers celui qui avait fait un pas dans ma direction. Je serrai la main tendue et le bras d'Erik me flatta l'épaule:

— C'est bien de me faire confiance, tu ne le regretteras pas, tu verras je te sortirai des embrouilles.

Les quinze jours se passèrent rapidement, nous faisions une course tous les jours, sauf les dimanches, et nous découvrions les merveilles des Alpes. À la fin, j'étais devenu inséparable d'Erik, je ne le quittais pas. Il était devenu un grand frère... un père... un copain... à qui je pouvais tout dire. La veille du départ on fit une petite fête, je grattais une guitare désaccordée avec laquelle j'accompagnais les copains dans des chansons dont nous avions détourné les paroles. On était d'une tristesse infinie et les plus jeunes pleuraient sans retenue. Étant devenu une sorte de leader du groupe, mes potes m'avaient chargé de prononcer quelques paroles pour remercier les moniteurs, je le fis malhabilement car ému, et je m'écroulai en sanglots sur la poitrine d'Erik qui me consola en me tapant dans le dos.

On se coucha tous avec un moral à zéro. Je tournais dans mon lit, déchiré, sans trouver le sommeil quand quelqu'un cogna la porte et entra, c'était lui:

— J'ai une bonne nouvelle pour toi, je t'ai trouvé une place dans un centre où tu vas pouvoir apprendre un métier, faudrait qu'on discute un peu de ce que tu veux faire plus tard.

Il s'est assis sur le bord du lit et nous parlâmes de mon avenir ce qui eut pour effet de m'attrister un peu plus:

— On va rentrer et je ne te verrai plus... J'suis sûr que je vais recommencer les conneries si t'es pas là à me surveiller...

Il me prit par les épaules:

— Voyons Bab', je ne laisserais pas tomber, je viendrais te chercher les week-ends, on ira faire de la voile sur la Seine, tu verras c'est super et, cet été je fais le moniteur aux Glénans, je t'inscrirais à un stage, mais faut que tu sortes de cette vie de naze avant que tu plonges sérieusement.

Mektoub, c'était écrit !

Et c'est à ce moment précis que tout a dérapé...

Ma tête reposait contre sa poitrine... Dieu est témoin que nous n'avions rien prémédité... C'est venu tout naturellement... Comme si ça devait arriver... À même se poser la question pourquoi ce n'était pas arrivé plus tôt... Ma bouche, mes lèvres métisses ont commencé à embrasser le torse carrosé de muscles plats, puis remontant le cou, le visage et ont trouvé une bouche parsemée d'une barbe du jour qui piqua ma peau adolescente. Sa bouche s'est offerte sans retenue, une bouche d'homme que je goûte pour la première fois et que je trouve large et profonde, le baiser est viril et Erik s'est couché sur moi après avoir baissé les draps, nous sommes des lutteurs qui ne veulent pas perdre le contact avec leur adversaire, mes bras, ses bras, enserrent les bustes et collent les corps, coupant les respirations, les coeurs battent, les têtes s'échauffent, les queues se frottent, monstreuses, noire et chair que nos mains triturent et flattent.

Je suis vite dévêtu, Erik se lève pour mettre le verrou et quitter son survêt... Il exécute une sorte de strip-tease, pliant et rangeant soigneusement ses vêtements sur une chaise. En ombres chinoises, je découvre son corps, musclé, ses petites fesses hautes, sa poitrine dépourvue de pilosité, et cette queue, remontant vers l'abdomen, qui attire mon regard et que je devine destinée à ma bouche car il s'approche de ma tête et propose le morceau à la dégustation de ma langue, je la prend comme habitué à d'un tel repas alors que j'improvise un à un les gestes qui, je le pressens, le raviront.

Je suce son membre et Erik se couche et se met en devoir de déguster le mien, quand il est enfourné et que je ressens la chaleur de sa bouche sur mon gland je redouble d'activité pour lui donner pareille sensation. Sa bite est longue mais pas de taille extraordinaire, ma queue est plus longue et plus épaisse bien que je sois beaucoup plus jeune que lui. Mais j'aime tenir cette bite entre mes lèvres, j'ai l'impression de posséder un trésor beaucoup plus valeureux que les quelques chattes que j'ai possédées. Je suce comme un gourmand cette sucette qui ne fond pas sous la dent, bien au contraire, elle durcit, semble s'allonger, et perle des gouttes de sperme que je me force à avaler, je ne le trouve pas agréable mais il a le goût d'un certain interdit et j'aime contrarier ce qui est dans l'ordre des choses.

Erik a la bouche remplie de ma queue, il essaie bien de l'enfourner entièrement mais c'est au-dessus de ses possibilités, je goutte comme un malade et ses lèvres et sa bouche sont noyées de sperme et de salive qui filamentent entre la langue et les dents, il quitte mon sexe et s'insère dans ma raie qui s'imbibe de mes sécrétions, puis mon cul est à son tour débarbouillé et violé par une langue virile: quelle extraordinaire sensation de douceur dans mon anus, que j'ouvre, et qui est léché et écartelé avec tant d'ardeur.

Je fais de même avec son cul, nous nous tournons et je me retrouve sur lui, il se prête au jeu et, ouvrant ses jambes, il m'ouvre la porte de son trésor, je le découvre nu comme celui d'un ado, je n'avais jamais pensé que des mecs puisse se raser les poils du cul, c'est beau, je le vois de près cet oeil brun avec ses petits plissements en toile d'araignée, je crache un peu de salive et mon doigt étale sur le pourtour et comme victime d'une diablerie, je le vois qui s'ouvre littéralement pour que je puisse y glisser un, puis deux doigts qui le lubrifient et l'assouplissent, bientôt j'y mets mes deux index et je l'écartelle presque sans effort et je vois son intérieur rose, ma langue entre comme chez elle dans ce terrier accueillant.

Erik agit en professeur mais son attitude est soumise, il geint comme un chiot quand je lui dévore l'intérieur et il recule afin que ma bouche puise à son trou et en retire satisfaction.

Je suis novice sexuellement et mes expériences réduites à de courtes étreintes dans les caves d'HLM, sur des matelats humides, machurés de spermes séchés, de souillures et de vomi d'ivrognes. Ce fut toujours hétéro, même quand nous baisions, en clients, un jeune de la cité, travesti des fringues de sa grande soeur, pute au grand coeur, qui se faisait enculer pour des clopes ou quelques thunes. Nous agissions alors comme de vrais petits mecs fiers de nos bandaisons déraisonnables, et, pour nous, un trou était un trou, qu'il fut féminin ou masculin, et il n'ôtait pas, selon nous, une parcelle de virilité aux mâles que nous étions. "Sale pédale"... ou "Enculé" restaient des insultes pour nos ennemis.

Erik se releva et me mit sur le dos, il me chevaucha et je commençais à penser qu'il voulait me baiser, je n'avais jamais subi cette intrusion et je la redoutais un peu y étant peu préparé aussi bien physiquement qu'intellectuellement. Mais je me trompais sur ses intentions, je sentis bien, un peu, son gland qui se traîna sur mes fesses pareil à un escargot qui laisse un chemin de bave. Son intention était autre, il ramena son cul à mes lèvres afin que je l'humecte:

— Mouille-moi bien le cul.

Je déposais alors le maximum de salive sur la rondelle et tentais de la faire pénétrer. Il se glissa sur mon corps et ses fesses se trouvèrent à la hauteur de ma queue qu'il saisit d'une main et dont la tête fut bientôt à l'entrée de son trou, il recula, lentement, mais sans faire de pause, et enfourna toute la longueur de ma bite qui se trouvait alors dans un état d'érection maximale.

— Je t'aime petit con... Tu as la plus belle et la plus grosse queue que j'ai jamais vue... Tu es mon bourreur...

Je n'avais pas l'esprit à parler, et sentir, le long des 22 cm de mon pénis, une telle caresse, m'extasiait au plus haut point et me donnait une jouissance que je ne supposais pas qu'elle puisse exister. Le cul d'Erik montait et descendait le long de ma tige et à chaque mouvement je sentais ses sphincters lui appliquer un serrement musclé que je distinguais de bas en haut et de haut en bas. Je planais dans un bonheur que je découvrais et jusqu'à ce soir je n'aurais jamais pensé qu'il puisse m'être donné par un homme.

Enfourné, Erik m'enserra de ses bras et m'enleva comme un brin de paille pour s'allonger sur le dos, je me posais alors en dominateur, il écartais les jambes et je limais son cul sans contrainte, je me penchais vers lui et je l'embrassais longuement. Ce contact de nos bouches stimulait mes sensations, mon corps vibrait, et cette vibration transmise par ma queue libérait alors une charge émotionnelle qui sublimait la masse de ce corps et le rendait léger, aérien, jusqu'à ce que, pareille à une explosion, l'énergie se libère sous forme d'une jouissance qui se dissipa en éjaculation. Des jets puissants poussèrent mon sperme dans le cul d'Erik, remplirent son intérieur, je continuais à le limer encore mais je sentais bien que ma bite entrait et sortait enduite de la forte quantité de semence  que je venais de lui injecter.

Erik, au moment où il sentit la chaleur de mon foutre lui échauffer le trou, poussa un cri qu'il se força à contenir, il me serra contre sa poitrine, et je perçus, sur mon abdomen qui serrait sa queue, la puissance des jets qui s'étalèrent entre nos peaux.

Plusieurs minutes après ce séisme, je ne parvenais pas à débander, jeune chiot, mon besoin d'affection se transformait en machine à baiser, Erik semblait repu, lui:

— Il faut que je te soulage une autre fois afin que tu parviennes à dormir.

Il me laissa couché et se mit devant ma queue, entre mes jambes, il prit celle-ci dans sa bouche et, d'une manière douce, entreprit de me sucer, je relevais les jambes pour me permettre de jouer de mes reins et lui pénétrer dans l'arrière-gorge:

— Je veux te jouir dans la bouche.

Le petit futé mouilla ma raie et sa main s'égara vers mon cul, il me suçait et ses doigts forçaient le passage vierge de mon anus.

Je ne souhaitais pas me faire baiser car j'étais toujours dans un état d'esprit hétéro où celui qui se fait enculer n'est qu'une chochotte complètement efféminée. Pourtant je venais de baiser Erik et il ne me serait pas venu à l'idée de lui retirer un tant soit peu de sa virilité. Je ne voyais pas encore, à ce moment-là, cette contradiction dans mes pensées. Il me faut avouer que je n'avais en tête qu'une chose unique: jouir, jouir et encore jouir.

Le bonheur donné par la bouche de mon ami me libérait la tête des réflexions sur ce qui se faisait et sur ce qui ne se faisait pas et quand sa main commença à me travailler la rondelle, j'écartai les jambes afin qu'il trouve ses aises. Je sentais ses longs doigts qui me pénétraient doucement et je commençais alors à ressentir une autre plaisir, inconnu, sublime, incontrôlable, interdit, inconvenant, divin...

J'étais dans l'antichambre du paradis.

Sa langue remplaça ses doigts, c'était plus doux mais aussi plus superficiel, et seule ma rondelle s'excitait, ces caresses survenant après que j'ai senti les bienfaits d'un ramonage plus profond, j'étais un peu déçu et je demandais:

— Recommence avec tes doigts.

— Attends mon loup, je vais te niquer et tu vas apprendre ce qu'est véritablement jouir.

Un coup au plexus ne m'aurait pas mis plus K-O, j'étais tout près de me faire enculer comme une salope, je le désirais, et, sûr, j'allais aimer ça... Erik mis son noeud en contact de l'épiderme de mon trou, il mouillait fortement et ce liquide lubrifiait naturellement mon entrée, la tête entrait, plus facilement que je l'aurais supposé:

— Détends-toi Chouchou.

Je ressentais des sensations provenant de l'intérieur de mon corps, elles me faisaient contracter l'anus ce qui nuisait à un profond empalement, j'avais mal au cul et le lui dis. Il ralentit un peu mais repris par ses désirs, il continuait à me baiser comme un cosaque qui prend sa part de butin pendant un pillage.

Bien pris, la queue d'Erik parfaitement enfoncée, quand il ne resta plus un pouce de celle-ci qui ne soit pas dans mon trou et qu'il commença ses profonds va-et-vient, c'est à cet instant-là, précisément dans ma mémoire, que je commençai à défaillir, j'étais emporté comme dans les flots tourbillonnants d'un torrent des montagnes, je suffoquais, perdant ma respiration, craignant de m'engloutir noyé jusqu'au moment où, au bord de l'asphyxie, telle une tornade libérant son énergie je ressentis une jouissance irréelle surclassant tous les meilleurs shoots que j'avais pu expérimenter.

Le calme retrouvé je maintenais Erik en moi désirant que, lui aussi, prenne sa part du bonheur que je ressentais, ça ne tarda pas, il m'agrippa nerveusement et je voyais sa face se contracter, il me planta au plus profond et, alors, mon cul palpa ses soubressauts qui accompagnèrent de puissants jets de foutre qui m'inondèrent le rectum. Comme c'était bon, comme je regrettais de ne pas l'avoir expérimenté plus tôt. Comme j'aimais Erik maintenant que s'était passé cet échange, combien je serais déçu quelques mois plus tard !

 

Nous sommes rentrés le lendemain, pendant le voyage je n'ai pas osé aller m'asseoir auprès de mon ami, je le surveillais du coin de l'oeil jalousant le petit con assis à côté de lui qui n'arrêtait pas de la ramener. J'ai réintégré le centre où les surveillants ne m'ont pas reconnu tant je paraissais triste et calme. Quinze longs jours plus tard, le directeur m'a fait venir dans son bureau:

— Le rapport de ton stage est très élogieux aussi le juge a décidé de te libérer car il pense que tu es capable de te réinsérer. Il a nommé un tuteur pour te suivre pendant ta réinsertion, c'est ton moniteur de montagne.

J'avais le coeur qui cognait et j'étais limite de pleurnicher. Erik est venu me chercher le vendredi suivant, il m'a installé dans un foyer pour ados où on avait une grande liberté à condition de respecter quelques règles (pas de drogues et quelques interdictions du même genre), le loyer était pris en charge par l'assistance sociale et au lieu de m'envoyer dans un centre d'apprentissage, il m'a mené à la mairie où il m'avait trouvé un job, c'était à l'imprimerie d'un petit journal de quartier où je commençais dès le lundi suivant.

Dès le premier soir Erik vint me rejoindre dans ma chambre et, à partir de ce moment, ce ne fut que baise sans retenue pendant plusieurs mois. Tous les instants furent bons pour nous prendre dans toutes les positions possibles, pour nous sucer d'innombrables fois, en des rencontres qui nous laissaient morts de fatigue, bite rapetissée comme de vieux malabars remâchés, incapable d'ébaucher le moindre sursaut d'érection. Nous sommes allés aux Glénans au mois de juillet, la voile n'a plus de secret pour moi. Et puis, parfois, dans la nature nous nous enlacions pour le simple bonheur de se toucher et nous nous glissions à l'oreille de banals petits mots d'amants.

Une pure histoire d'amour...

Cette félicité s'est détruite à la rentrée, Erik a commencé à délaisser ma chambre, puis un jour il m'a annoncé qu'il ne pouvait plus venir, pas assez de temps, il a fini par me dire:

— Tu sais combien je t'aime Chouchou, mais maintenant tu n'as plus besoin de moi, je dois m'occuper d'autres petits gars comme tu étais quand je t'ai rencontré, un peu paumé, près à toutes les conneries.

Il m'a même présenté son nouveau protégé:

— C'est Michel, j'ai réussi à le sortir de prison, faut que je lui trouve un boulot.

J'aurais voulu lui hurler:

— Salaud, vous allez vous enculer comme des malades, c'est ce que t'as fait avec moi, t'as besoin de changement, après un black tu veux te sauter un vrai blanc.

Au lieu de cela j'ai serré la main de Michel:

— Enchanté.

J'étais maintenant un civilisé qui sait cacher ses sentiments.

Désespéré, j'avais perdu le goût de tout et je m'enfermais plusieurs jours dans ma chambre, malade, ruminant ma haine contre l'ami qui m'abandonnait. Les larmes se séchèrent finalement et la faim me fit reprendre vie, je me levai et repris le chemin de l'atelier en vrai travailleur que j'étais devenu. Mon orgueil m'aida a reprendre le dessus mais je me découvrais ombrageux ne riant plus du tout.

Faudrait aimer personne...

Et puis, un jour, longtemps après, un nouveau venu dans la chambre d'à-côté: l'enfoiré de Michel, petit blond joli comme un ange, il m'a fait un petit signe:

— J'ai un message d'Erik pour toi.

Je suis rentré, il a fermé la porte sur mes talons et m'enlaçant de derrière en se frottant à mon dos, ses mains ont commencé à me peloter les seins sous mon maillot et à me caresser la queue. Il demanda:

— Erik m'a dit que t'étais un super coup, t'en penses quoi?

Je me suis retourné vivement et mes mains ont enserré son cou velouté. Quand il s'est affalé sur le parquet, comme un sac de montagne à demi vide qu'on lâche brusquement, il était bien trop mort pour entendre le chuchotement ma réponse.

— T'étais trop beau... Chouchou.

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Mektoub, c'était écrit ! Je subis mon destin ! Je vous passe le procès, ma condamnation à 15 ans de réclusion, celle d'Erik pour viol de mineur aggravé.  Ne parlons pas de mon rêve déçu de vivre avec lui : je ne croyais pas être capable de tuer par amour. J'ai de grands remords bien sûr.  Il faut bien reconnaître qu'on ne joue pas avec la passion d'un jeune comme j'étais alors. Ca m'a rendu fou. Je crois qu'au bout je m'en sortirai mieux que lui mais c'est dur quand même. 

Grâce à ma conduite exemplaire, ma docilité, mon physique, je n'ai eu que des sympathies et, dans le milieu carcéral, être devenu homo par le fait d'Erik, m'a procuré des occasions, des aides, et des protections.

J'ai payé. Quand je sortirai, dans quelques mois, je serai avocat. J'ai déjà mon stage...et aussi mon patron : mon mec !        

 

 

 

 

 

 

Par claudio - Publié dans : LISEZ VISIONNEZ VIDEOS & RECITS FICTIONS FANTASMES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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