Mercredi 18 février 3 18 /02 /Fév 00:02

 

Les inrocks ont publié :

Drague homo: vive le plein air

"L'Inconnu du lac"

A l’heure d’internet et des smartphones, les lieux de drague homo en plein air continuent de subsister, comme le laisse entrevoir le film d’Alain Guiraudie, “L’Inconnu du lac”. Témoignages d’habitués qui y trouvent une autre manière de vivre leur homosexualité…

Bois de Vincennes, près de la porte Dorée dans le XIIe arrondissement de Paris. Un haut lieu de la drague homo, situé le long du périphérique. Il est 23 heures, en été. Le bruit des moteurs est étouffé par les arbres et la pénombre. Au loin, les lampadaires scintillent. Des silhouettes d’hommes se découpent dans les bosquets. Près d’une trentaine. Tous les âges, tous les styles – mais pas mal de jeunes. Ils marchent lentement, se jaugent du regard, se matent parfois avec insistance, dans un silence quasi total. On entend seulement leur respiration et leurs pas tandis qu’ils se fraient un chemin parmi les feuilles et les brindilles. Une branche craque ici ou là. Ça tourne assez vite, chacun semble vraiment excité. “Tu viens souvent ici ?”, lance Karim*, 20 ans environ. Il semble gêné mais arbore un sourire entendu. Il fréquente assez régulièrement le lieu : “Je n’aime pas le Marais, avec toutes ces folles musclées. Je ne suis pas communautariste.” S’il ne se retrouve pas dans les images gays habituelles, il est pourtant “out” auprès de sa famille et vit avec un mec de son âge depuis deux ans. Ce n’est pas le cas de Youssef, 34 ans, qui a divorcé il y a quelques mois. S’il est venu à Vincennes ce soir, c’est pour retrouver un plan cul régulier avec un mec :

Plus libre ici

“T’as pas de l’herbe ? Je préfère fumer quand je viens ici, c’est un endroit glauque. Et puis je me sens souvent mal avec les mecs. T’as un mec ? Un mari ? Car maintenant il y a le mariage même pour vous…”

Un mec pour "remplacer" sa copine

 

Plus loin, on trouve Franck, grand gaillard qui se dit “pédé” mais vit depuis six ans avec une fille. Officiellement hétéro : “Ma famille ne le comprendrait pas. Pourtant, c’est irrépressible. Donc, dès qu’il fait beau et que ma copine n’est pas là, je viens ici.”

Le manège des dragueurs

Ethnologie-sociologie:

Le géographe et universitaire Stéphane Leroy s’est intéressé de 1996 à 2009 aux “interactions sexuelles impersonnelles” au bois de Vincennes durant la journée. En découvrant les lieux il y a une quinzaine d’années, il a décidé d’y mener une enquête, intrigué par le manège incessant des dragueurs. A partir de multiples observations, d’une centaine d’entretiens avec des dragueurs, des flics et des SDF, Stéphane Leroy a réussi à décrire les dynamiques actuelles de drague au fin fond du bois de Vincennes : pour beaucoup de gays “out”, la bronzette du week-end n’est plus forcément synonyme de drague aboutissant à des plans cul. En semaine, les dragueurs se définissent aujourd’hui à 70 % comme des hétéros, souvent mariés, avec enfants, et certains sont parfois homophobes

 

La dictature des hétéros sur les lieux publics, la répression

Les lieux traditionnels de la drague homo sont divers : en ville, on les trouve du côté des gares, des toilettes publiques, des quais, des parcs, des cimetières ou des chantiers abandonnés ; à la campagne, ils se situent à l’arrière des plages, sur les aires d’autoroute. Stéphane Leroy rappelle que “ces lieux de drague nés de pratiques interdites défient la norme hétérosexuelle qui façonne et contrôle les espaces publics”. Candidat en juin à la primaire écolo de Paris, Thierry Schaffauser, ancien d’Act Up et cofondateur du Strass, le Syndicat du travail sexuel, a la même analyse :

“Derrière la répression de la sexualité en plein air, il y a une question éminemment politique. Les riverains voient les lieux de drague comme une nuisance mais en fait, ce qui les gênent, c’est qu’ils perdent symboliquement un espace. En réalité, dans l’imaginaire collectif, cette homosexualité de plein air reste une forme de déviance sexuelle. Il y a deux siècles pourtant, il était normal de baiser en plein air à Paris car il n’y avait pas d’intimité dans les logements, les gens vivaient entassés. Pourquoi ça ne serait plus légitime aujourd’hui ?”

Provocations policières homophobiques

Bien sûr, cette “répression” ne dit pas son nom. Les services des jardins taillent les bosquets, les policiers multiplient les patrouilles sur les lieux de drague. L’heure est à la respectabilité. Contactée, la préfecture de police de Paris nous répond “ne pas avoir d’interlocuteur qui se sente à l’aise sur le sujet” ! L’avocat Etienne Lesage confirme pourtant que des baiseurs impénitents se font régulièrement arrêter et poursuivre pour exhibition sexuelle, passible d’un an d’emprisonnement et jusqu’à 15 000 euros d’amende selon l’article 222-32 du code pénal :

“Avant, c’était un renvoi systématique au tribunal correctionnel. Aujourd’hui, ce sont plutôt des rappels à la loi et des amendes de 200 euros. Il y a deux ans, j’ai réussi à annuler les poursuites dans deux affaires car les policiers avaient provoqué la ‘commission du délit’ en se mêlant aux homosexuels. Interpeller la nuit tombée dans des espaces déserts et loin des enfants, c’est manifestement excessif en terme de liberté publique. Certains policiers se constituent même partie civile ! Moi j’y vois des relents d’homophobie.”

Un tabou de la drague en plein air pour le moins paradoxal au regard de la lutte contre la discrimination : “Les responsables politiques comme Bertrand Delanoë rappellent que la police doit lutter contre l’homophobie, or l’espace où il y a le plus d’agressions, où l’homophobie s’exprime le plus, c’est dans les espaces de sexualité en plein air. Mais ça, personne ne veut en parler, c’est un sujet politiquement trop clivant”, constate Thierry Schaffauser.

Aux Tuileries, il est loin le temps où des centaines de mecs se retrouvaient l’après-midi sur la terrasse de l’Orangerie, le long de la Seine, pour se draguer tranquillement à travers tout un cérémonial que l’on trouverait aujourd’hui suranné. La nostalgie guette d’autres lieux, comme le petit parc au bout de l’île Saint-Louis, où de rares dragueurs viennent encore s’aventurer, comme au milieu du cimetière du Père-Lachaise, du côté du chemin des Anglais… La baise hard au quai d’Austerlitz, que l’on aperçoit dans le film de Cyril Collard, Les Nuits fauves, ou la drague dans les chiottes de la gare du Nord, filmée par Patrice Chéreau dans L’Homme blessé, sont-elles réellement des expériences du passé rendues impossibles par le développement d’internet et des politiques sécuritaires ?

Camaraderie homosexuelle

La nécessité d’une camaraderie entre homosexuels, en dehors des lieux de commerce, n’a pourtant pas disparu et de nombreux jeunes gays la recherchent : “Je crois qu’il est possible de faire de vraies rencontres dans les coins de drague, confie Richard, 32 ans, qui a pourtant grandi avec internet. Ce genre d’endroit génère beaucoup plus que du sexe. Les contacts sociaux sont réduits à peau de chagrin mais ils peuvent être de qualité. Et surtout, pour beaucoup de pédés déracinés, immigrés “fresh off the boat”, c’est souvent le moyen de retrouver une vie sociale. Généralement, il y a toujours un pédé plus folle que les autres qui aime alpaguer les dragueurs et demander son avis à tout le monde sur tout et n’importe quoi. Là, ça devient marrant. Les mecs parlent, quitte à oublier la raison même de leur venue. Même si ça paraît surfait, il y a une forme de fraternité, malheureusement trop éphémère.” Il ajoute : “Les rencontres dans les parcs ont constitué la matière brute de ma vie gay.” Car comme le rappelle Roland Barthes dans la préface de Tricks, récit culte de l’écrivain Renaud Camus de ses multiples expériences de drague dans les années 70, “ce qui excite le fantasme, ce n’est pas seulement le sexe, c’est le sexe plus l’âme”. “Dans ce genre de lieu, tout passe par les regards, confie Baptiste, 32 ans, qui habite Issoudun dans le Berry. La motivation pour y aller vient surtout de l’excitation en elle-même et du shoot d’adrénaline que cela procure.” Ancien habitué du lac du Val d’Auron à Bourges, il constate une nouvelle vie de la sexualité en plein air avec le développement des applications de drague sur smartphones : “Avec Grindr, c’est très simple de retrouver quelqu’un de passage ou un vacancier sur une aire d’autoroute. Avant, les spots de drague n’étaient connus que des initiés, routiers ou VRP. Maintenant, ça peut être un étudiant de retour de vacances. Et c’est idéal pour les gens qui ne peuvent pas recevoir. Même tempo, même envie, chacun fait 20 kilomètres en bagnole, on se trouve un bosquet et voilà !”

Pique-nique en Ardèche

Gens du 13 et du 84 prenez du feu ! En Ardèche, Diversité sociale, brassage (  gay, bi, chubb, marié, âgé, effeminé...on ne va pas y regarder)*

Autre ambiance en Ardèche, du côté de Vallon-Pont-d’Arc. Alexis, 42 ans, préfère la tranquillité des plages naturistes. “Comme il y a des campings naturistes dans la région, beaucoup de mecs seuls viennent draguer près de la rivière. Certains y pique-niquent. La drague se passe surtout de jour. L’ambiance est vraiment sympa. On peut facilement parler avec les mecs. Les gens ici sont nature, pas comme sur les plages près de Montpellier où les types viennent se montrer. Ici, ils ne vont pas regarder si t’as un kilo de trop ou une ride de plus. Et tu trouves de tout : du bi, du marié, de l’homo efféminé…” Cette diversité sociale, c’est également ce que recherche Nathan, 25 ans, quand il vient draguer le soir aux Tuileries où on trouve encore à la tombée de la nuit une très grande variété de mecs : hommes en veston et attaché-case, jeunes fashion, gays SM, jeunes à cagoule sportswear, mannequins perdus, bourgeois du XVIe et gars du 93… “Les sites de rencontre sur internet sont un peu oppressants, raconte Nathan. Tout le monde y décrit dans le détail ses pratiques sexuelles et son physique. Ça enlève tout le charme et l’excitation de la chasse en plein air. La drague à l’extérieur, c’est beaucoup plus sympa que les plans cul froids que tu négocies sur le net.”

 

 

VOIR AILLEURS : HOLLANDE...Français, "prenez du feu"! 

 

Pour concilier tranquillité des riverains et sécurité des dragueurs, plusieurs villes des Pays-Bas, notamment Amsterdam et Rotterdam, tolèrent désormais, une fois la nuit tombée, la baise dans leurs parcs publics, dans certaines zones qui sont délimitées par des plots et des panneaux, les flics se chargeant seulement de prévenir tout risque d’agression ! C’est d’ailleurs en draguant dans les parcs de Rotterdam que Richard a compris à quel point “le besoin de draguer à l’extérieur, dans les parcs, est super fort”, découvrant “un brassage phénoménal de mecs différents, métissés et vraiment cool”. Pour lui, certains lieux de drague n’ont pas perdu de leur attrait : “Mes meilleures expériences se sont passées à Rotterdam. En plein milieu d’un parc, à côté d’un musée d’art moderne. Des sculptures géantes et étranges rappellent à quel point notre situation est bizarre… et privilégiée.”

 

Vallon-Pont-dArc'

 

 

Par LES INROCKS - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 17 février 2 17 /02 /Fév 22:27

 

 

mais bon, c'est agréable d'en parler...en signalant les abus du journal...

Note de la rédaction  : Nous pouvons reconnaître là, chacun, des habitudes et des lieux tout semblables chez nous... mais vu l'attitude des autorités en PACA(lieux détruits...), mieux vaut  garder ça pour la correspondance privée*  

le Courrier Picard

Un parking prisé par les gays          

VINCENT FOUQUET

Note de la rédaction  : tout de suite le journaliste se sent le porte parole des "gens du voisinage"...de l'environnement. Pas bon de l'aider. La référence à la communauté homosexuelle est un abus de langage : il n'y a que des habitués sans lien social avéré.

L'aire de repos de la Vallée du Hem sert de lieu de rendez-vous et de drague à la communauté homosexuelle*. Ce qui n'est pas sans conséquence pour le voisinage.

Mercredi après-midi, il y avait du monde sur l'aire : 9 voitures et 2 camions garés. Il n'y a que des hommes au volant. Mercredi après-midi, il y avait du monde sur l'aire : 9 voitures et 2 camions garés. Il n'y a que des hommes au volant.

« Vous qui empruntez régulièrement la D938, entre Péronne et Albert, peut-être avez-vous déjà remarqué des voitures stationnées sur l'aire de repos de la Vallée du Hem, située à hauteur des communes de Maurepas et de Hem-Monacu. Un lieu défini comme « discret, à proximité de nombreux bois, prisé des homosexuels » selon un site internet spécialisé.

Mercredi dernier dans l'après-midi, des voitures y opèrent un étrange manège. Elles arrivent au compte-gouttes, s'arrêtent, repartent, se garent et en suivent une autre vers Maurepas via la D146.Nous sommes allés à la rencontre de ces automobilistes. Petite citadine, grosse berline aux vitres teintées, 4x4, toutes les classes sociales sont représentées. Toutes les régions aussi : beaucoup de "80" mais aussi un Belge, un routier du Nord, un fourgon venant du Maine-et-Loire, et un autre Nordiste dans une Peugeot 508 aux côtés duquel nous nous arrêtons. Il baisse sa vitre. Nous lui expliquons l'objet de notre visite. Pas le temps de terminer, le sexagénaire disparaît derrière sa vitre teintée. Les échecs se suivent : tous refusent, courtoisement, de répondre.

Note de la rédaction  : *on s'accorde à parler de "lieux de drague gays"  personne ne se risque à dire bisexuels...c'est pourtant l'essentiel de la fréquentation

   Arrive un automobiliste à bord d'un Renault Scenic. Lui, accepte. Il dit avoir 37 ans et habiter « le secteur ». Il se présente comme marié et père de deux enfants : « Je n'ose pas avouer ma bisexualité *à mon épouse alors je viens ici de temps en temps ».



Un homme, qui semble plutôt être proche de la cinquantaine, explique « qu'il aime se faire plaisir avec d'autres hommes cherchant ici la même chose : du sexe ». Il confirme que le lieu est bien connu des gays qui s'y retrouvent. Mais il assure que rien ne se passe sur place. « C'est juste un lieu de rendez-vous. *C'est trop risqué de faire autre chose car les gendarmes passent. On retrouve d'autres hommes, on se regarde, on discute. Et s'il y a feeling, on part à l'abri des regards indiscrets. Il y a plein d'endroits tranquilles aux alentours. Il faut juste les connaître ! »

Et qui sont ces hommes qui se retrouvent ici ? « Il y a des gens du coin, de tous âges, beaucoup de vieux d'ailleurs, mais aussi pas mal de personnes qui reviennent de Lille, de Paris et qui viennent faire une pause. Il y a aussi des routiers qui laissent leur remorque sur l'aire d'Assevillers et qui montent jusqu'ici. C'est un endroit réputé. Parfois il y a des exhibitionnistes mais c'est rare. L'idéal, c'est les mercredis et les dimanches après-midi, et le vendredi soir. C'est là qu'il y a le plus de monde ».»

Note de la rédaction  : la drague est un abcès social, le résultat lisible des surpressions sociales...et que ne peuvent résoudre internet, les smartphones, les tchats ... les habitués y trouvent leur façon à eux de vivre la part d'homosexualité qui est en eux.

 

   les commentaires du blog sont ouverts

 

 

 Je ne révèle là rien de spécial...mais dans tout le  sud, les roseaux sont une grande ressource de " chambres d'amour" très discrètes

 

 

  Le mot de la fin : Canne de Provence
ou Roseau à quenouilles  lol !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par le courrier picard - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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Mardi 17 février 2 17 /02 /Fév 18:15
 
si vous avez des posts, des coms à proposer sur ce sujet (ou d'autres) : FriendAmigo claudemodou@gmail.com  
       le garçon ci-dessous attend pour un moment ...de vérité sur lui-même
  Consommation rapide :
Ci-dessus ils se sont trouvés
  
Vidéo
Rencontre  à trois sur une drague                                                                                                   

 

 
Ben, je vous jure j'aimerais bien le rencontrer....
Merci à toi   elmozo@...  pour cet envoi si remarquable
à quand tu veux (sur le site) lol
 
khug.bmp va falloir déballer le cadeau !
 
 Je suis partout chez-moi avec cette vieille couverture !
rytyt.bmp
 
  wosr2twjzz.jpg
 
brrg.bmp
 Vidéo gémissements authentiques !  celui qui filme (gros plans et tout) doit se régaler autant que nous !
 
 
Suce, fais-moi bander, je vais te prendre, t'en fais pas !
 
 
 
  maxileyg: Be mine. 
 
   
 
 

« Je ne suis qu’un trou, ni homme ni femme, un trou à plaisir. »

 Ce texte ,écrit par un anonyme en 98,décrit bien l'ambiance entre les dragueurs
La nuit, les mecs tournent en bagnole AUTOUR DE LA CASERNE, mais moi, je préfère aller traîner près de l’entrée du fort, là où il y a l’armée. Presque tous sont des militaires de carrière, mais il y aussi quelques appelés.

C'est le dimanche soir que ça se passe. Moi, je mets un treillis et un blouson de cuir avec des poches à l'intérieur pour le matos. Je racole discrétos en fumant un clope en face d’une porte dérobée, à l’arrière. Les mecs qui rentrent en camion me voient et ça arrive qu’on soit plusieurs. Je suis certain qu’il y en a qui font ma pub auprès des mecs de confiance.

Le signal, c’est d’aller attendre près du bosquet; là, je sais que je peux y aller sans risque. Sur les deux qui sortent, il y en a un que j’ai déjà fait, un grand mec du Nord taillé comme un arbre. Pas de différence du haut jusqu’en bas, tout est large, il doit travailler au mess, mais il se balade en unif quand même. L’autre est plus jeune, en survêt avec sa teub qui pend. Je salue, je m’approche, je me touche un peu. Je tâte la marchandise du géant que je connais, je me penche vers l’engin. Il sort sa bite qui trique déjà.

Je passe la langue sur le gland, juste une fois, et je me la cale dans la gorge. Je salive et je pompe classique. L’autre, il se frotte la main sur la braguette, genre qui ose pas y aller. Alors je tends mon cul en arrière pour qu’il sache quoi mater. Le géant me demande de pomper mieux, et bien que le sol du bois soit humide, je m’agenouille. Pour des engins comme ça, pas toujours très nets, je serais prêt à ramper dans la boue.

Je sens une main sur mon cou et je vois le dard du plus jeune, court et pas très gros, mais avec deux couilles à m’inonder grave. Je me tourne pour l’avaler, je le chauffe à la salive comme l’autre et je plonge gueule béante sur ses burnes.

J’en avale une, puis deux, puis trois (non, je plaisante...), je les savonne au jus de gueule entre mes joues, je les dorlote, faut que le gamin soit tout de suite accro au trou de mec. Le géant, il ne résiste pas, il veut me fourguer la sienne en même temps; alors je le laisse faire. J’ouvre grand ma bouche pour les laisser tenter de me pilonner en même temps. Leurs glands se cognent, ma bouche devient leur terrain de jeux. C’est bien le seul moyen qu’ils aient de se toucher la queue tellement ils sont incapables de branler un autre keum de peur de devenir pédés!

Je sors ma pine et je me branle doucement. Puis je saisis leurs culs à tous les deux pour les encourager à me piner la tronche. Je suis à leurs pieds. Le gosse commence à dire que ça monte, que le jus arrive. Il se retire et il envoie connement son jus par terre. Il y a deux mecs qui nous matent derrière.

Le géant, ça le gêne, il se fait comme plus sympa. Il me demande si je sais fermer ma gueule car il peut m’amener dans une réserve dont il a la clef. Je suis OK. Je les suis par la petite porte. Je sais que ça arrive, mais je n’arrive pas à y croire. Je me vois en caserne, suspendu à un lit avec des barreaux de fer, donnant mes trous à l’abattage, à toutes les brutes du régiment... Mais c’est seulement dans une réserve de caisses qu’il m'emmène, une pièce sombre à peine éclairée par une loupiote. Le gamin, l'air gêné, annonce qu’il va se coucher. Le grand lui dit de la boucler sinon... et de prévenir Selim.

— Tends ton cul, mec, montre que t’en as envie, fais celle qui veut la bite de l’adjudant...

La tête rentrée dans mes épaules, je joue du bassin, j'accepte le jeu. Il sait que j’aime qu’on me bouscule, il sait qu’il peut y aller, il m’a déjà défoncé à la chaîne avec deux autres potes un soir où ils étaient bourrés. Il enlève son ceinturon et me flatte un peu le cul avec. Rien que de sentir le contact du cuir sur le coton de mon treillis, mon trou s’élargit.

— Combien t’as pris de zobs dans le trou ce soir, hein, salope? Combien?

— Nada! Je veux qu’on me fourre, je veux te donner mon trou...

— Tu vas en avoir, mec, tu vas déguster...

Je lui file plusieurs capotes. Il balance un mollard dessus. Les militaires ne savent pas encore ce que c’est du lubrifiant à cul, alors il faut que je m’en occupe avant de venir, utilisant presqu’un demi-tube de KY avant de venir. Au moment où il s’encapote, on frappe à la porte: c’est Selim.

Il ouvre et referme tout de suite. Selim est un petit gros avec des rangeos et tout l’unif. Lui, il sait ce qu’il veut. Il annonce au grand qu’ils vont se passer la pute, qu’il n’y a plus qu’à me baiser jusqu’à ce qu’ils soient secs des valseuses.

Il saisit ma tronche et me tire par les cheveux pour que je tète. Je tète un max, elle paraît encore durcir dans ma bouche, elle est super-grosse par rapport à sa taille. Elle pue le mâle à plein nez mais elle s’enfourne bien hard sans me laisser la gueule vide une seule seconde. L’adjudant, lui, me casse le cul sans une seconde de répit. Ça cogne, je pourrais presque gueuler mais je ne veux pas me laisser aller à des représailles.

Quand Selim voit la ceinture, il décide de m’attacher avec, il fait un tour avec le cuir autour de mes mains, passe le double lien à l’intérieur de mes poignets et me traîne jusqu’à un soupirail constitué de barres de fer. Là, il se chope une capote et tous deux viennent m’éclater au plus profond du cul alors que mon corps vient cogner à chaque coup contre la paroi de pierre froide et humide. C'est à celui qui arrivera à me faire gémir le plus fort. Je suis heureux d’être un pantin sexuel offert à la convoitise de deux soudards, je tends mon cul au maximum. À préciser qu'aucun des deux ne me touche autrement que par leurs pieu... Je ne suis qu’un trou, ni homme ni femme, un trou à plaisir. Je sais bien qu'aucun mec amoureux ne me baisera comme ça, avec cette violence sexuelle dénuée de tout sentiment.

 
Par TROUAJU - Publié dans : VIVRE SA SEXUALITE, SES FANTASMES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 17 février 2 17 /02 /Fév 15:12
NEXT DOOR ?
moi qui serais plutôt contre le star system j'aime le style "next door"
    Le bareback ? c'est un rêve qu'on ne peut guère plus se permettre, mais j'aime regarder ...
    NEXT DOOR ? Si on retient le sens  anglo-saxon le voisin peut toujours donner un coup de main...
 
 
 
 
 LES GENS SIMPLES? COMME "TOI ET MOI" c'est mon choix, c'est mon style
  
....mais de bonnes images "parlent" mieux qu'un long discours comme ci-dessous 
 
     
 
 
Par claudio - Publié dans : VIVRE SA SEXUALITE, SES FANTASMES
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Mardi 17 février 2 17 /02 /Fév 12:35

 

 

alors là, Alex, tu me gâtes
le bracelet à la cheville c'est
pour la clef de vestiaire ?
Avec cette photo asiatique aucune hypothèse n'est à exclure
Il est beau dans son corps et dans sa rêverie !
Est-il à louer ou à vendre comme dans les maisons de thé ? Hummmmmmhhhh
    1   
 
LE GRAND BLEU est battu
et les tubes pour respirer sous l'eau ont été modernisés  lol                  2  
 
 
Il peut venir Neptune avec sa fourche : 
ce dieu des eaux  m'a cloué sur place  lol 
3
 
    comment ont-ils évité la collision ?
 
 
 
4
comme toi, Alex, J'aime le skate
 et ses acrobaties5
 
6
Bon, mais tous les sports ont leurs variantes nues :
7
ou méditatives  : 
8
 
Résultat de recherche d'images pour "nude men on skate board"           9
 
voire sur canapé...comme les grives....
10
y en a aussi pour les timides
11
bien sûr les commentaires sont ouverts   
                               
 

  Bisous merci Alex  

 

 

Par ALEX+claudio - Publié dans : CHRO-NIQUES & INVITES (GAYS BI HET... ETC) I - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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  • : BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
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