on trouve toujours des paroles à mettre sur leurs lèvres !
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on trouve toujours des paroles à mettre sur leurs lèvres !
Les faits sont récents : Milk fut le premier homme politique américain ouvertement homosexuel à détenir un mandat électoral (conseiller municipal de san FRancisco). Un an après son élection, en 1977, il fut assassiné, en même temps que le maire de la ville, George Moscone, par Dan White, un autre conseiller municipal.
Il y a un respect teinté de mysticisme dans le portrait d'Harvey Milk que font Gus Van Sant et Sean Penn, un soin minutieux à mettre en évidence sa force de conviction, son humanité, sa fragilité.
Le scénario deDustin Lance Black présente Harvey Milk en 1970, le soir de ses 40 ans, draguant un joli garçon dans le métro new-yorkais. Scott Smith (James Franco) est un hippie qui emmène Milk vers l'habitat naturel de son espèce, San Francisco, qui à ce moment était en passe de devenir la capitale gay des Etats-Unis.
Il a suffi de cette séquence new-yorkaise (et des images du générique, qui reviennent sur la persécution des homosexuels aux Etats-Unis jusqu'au milieu des années 1960) pour que Gus Van Sant établisse les étroites limites de la prison à laquelle Milk veut échapper.
Dès l'arrivée à San Francisco, le film prend une ampleur solaire, mettant en scène l'irrésistible libération de ceux qui, non seulement n'ont plus besoin de se cacher, mais décident de prendre quelques places au premier rang. C'est cette métamorphose qui fait la grandeur du travail de Sean Penn. Bien sûr, il maîtrise les mimiques, les maniérismes d'un gay des années 1970, mais ce ne sont que des outils qui enveloppent l'ouverture de Milk au monde, la prise de conscience de son charisme, son apprentissage du jeu politique; à l'évidence un bon gay vaut bien un bon hétéro.
Autour de la figure de Milk-Penn, Gus Van Sant fait graviter ses amants, ses alliés politiques et ses adversaires. ( Emile Hirsch, l'interprète "d'Into the Wild", devient ici bouffon de la "cour" du roi Harvey)
Dan White, l'assassin de Milk et du maire Moscone, est l'incarnation de l'opposition à la reconnaissance du droit des homosexuels. Gus Van Sant a donné le rôle à Josh Brolin, qui était encore il y a quelques mois président des Etats-Unis dans W., le film d'Oliver Stone. Dan White était l'élu d'une circonscription ouvrière, un père de famille qui se voulait l'incarnation de la norme américaine*. Brolin en fait un personnage sombre, ambigu, à la fois fasciné et révulsé par Milk.
Le film continue de prendre de l'ampleur au fil des succès de son héros. Celui-ci doit affronter la violente campagne antigay lancée par la chanteuse Anita Bryant, dont les émules californiens tentent de faire interdire, par référendum, l'accès de l'enseignement public aux professeurs homosexuels.
Les séquences consacrées à la campagne pour ce scrutin sont chargées d'émotion, et, comme l'a remarqué très explicitement Sean Penn en recevant l'Oscar, sont comme l'image heureuse de la défaite subie par les homosexuels lors de l'adoption, en novembre 2008, de la proposition 8 interdisant le mariage homosexuel en Californie.
Gus Van Sant est un cinéaste parfaitement ambivalent, capable du radicalisme formel le plus intransigeant -Last Days (2005) - comme de la soumission la plus totale au langage hollywoodien - A la rencontre de Forrester (2001). Harvey Milk est peut-être le premier film dans lequel il réconcilie les deux versants de son talent.
Les morceaux de bravoure sont filmés avec le panache nécessaire. Les scènes d'intérieur, qui mettent en scène la vie privée tumultueuse du politicien, sont plus incisives, souvent cruelles. .
Film américain de Gus Van Sant avec Sean Penn, James Franco, Diego Luna, Emile Hirsch. (2 h 06.)
Thomas Sotinel
L'avis du "Monde"
EXCELLENT
iL A EU DES AMANTS,
COMME TOI, COMME TOI, COMME TOI...
Joe Campbell, nineteen, met Harvey Milk, twenty-six, at Riis Park Beach in Queens, New York in July of 1956 and shortly thereafter moved from his parents' home into Harvey's suburban Rego Park apartment. Their time together included gushy love poems, impromptu gifts, and letters with "-san" suffixes to both their names. After a rocky relationship, Harvey asked Joe to move out in late 1962. It would be the longest relationship in either of their lives. Harvey later moved to San Francisco where he was the first gay man elected to the Board of Supervisors. He and Mayor George Moscone were assassinated in November 1978. These letters, written from New York, Miami Beach and Puerto Rico, document Harvey's feelings for Joe during the period between 1961 and 1964. They were donated by Joe Campbell to the Gay and Lesbian Center in 1993.
MILK, UNE ICONE GAY, A TOUS EGARDS, S'IL EN EST :
L'un des grands principes du SM c'est de livrer
sans internet...
ON VIT LES CHOSES PARCE QU'ON NOUS LES A INCULQUEES
PAR LES PEURS LES CROYANCES LES CLOISONNEMENTS
INTERNET A OUVERT LA FENETRE
La vraie vie, c'est ce que l'on vit, avec ou sans internet. Il se trouve que nous vivons dans un monde connecté et qu'il est désormais difficile de
séparer les deux. La vie commence dans le réel et se poursuit en ligne, puis revient au réel. L'un va de moins en moins sans l'autre. Ce monde augmenté interagit de plus en plus avec les masses
d'informations qu'il génère et qui le structurent.
Il y a sans doute des mauvaises utilisations d'internet, il y a certainement un besoin de ralentir le flux, de revenir à soi, de toucher la terre
ferme et les autres, comme par contraste, d'opérer ce va-et-vient entre réel et monde connecté pour comprendre la vraie valeur des choses. Mais cette dernière ne se trouve ni dans la "vraie" vie
ni sur le web. Elle émerge entre ces deux mondes comme un courant d'informations qui irrigue notre époque.
Internet a déjà commencé changer notre biologie, la façon dont nous pensons et communiquons, la manière dont nous nous développons.
Je ne suis pas certain que l'on puisse revenir en arrière à moins de vouloir se couper de tout, comme on entrait jadis dans un monastère.
Le web devrait améliorer les hommes
Parce que le mouvement s'accélère, qu'il génère des mécanismes de réactions en chaîne incontrôlables, positifs autant que négatifs, il peut faire
peur. Même si le négatif généré par Internet est autant dû à la résistance de nos modèles socio-économiques et de pensée, qu'à sa nature profonde.
Mais c'est le monde dans lequel nous vivons. Il offre de formidables opportunités d'aller vers soi ainsi que notre culture depuis Socrate,
montaigne nous y porte, mais aussi aller vers les autres et ouvrir notre vie à d'autres possibilités dans un monde qui, pendant des années d'obscurantisme, n'a laissé de la place
qu'aux idées reçues.
Qu'en pensez-vous , où en êtes-vous dans la réflexion ?
L'amant de la Chine du Nord à notre portée. Le web devrait améliorer les hommes
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