et qui vous a dit que je suis gay ? Je suis hétéro moi !
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et qui vous a dit que je suis gay ? Je suis hétéro moi !
EN FRANCE
comportements discriminatoires
"[Désormais,] ce sont les discriminations en général et sous toutes leurs formes (entre autres, le refus de vente) qui sont
sanctionnées par le code pénal (art. 225-1 à 225-4). «Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation
de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation
sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une
religion déterminée. » La discrimination ainsi définie, commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45000 € d’amende.
AUX USA LE DEBAT SE POURSUIT DEPUIS PLUSIEURS ANNEES
SOUS LE TITRE :
EXEMPLE Aux USA le mariage gay gagne du terrain depuis plusieurs années. Acculée, la droite républicaine lance sa contre-offensive. En Arizona, État très conservateur de l'Ouest américain, les parlementaires ont adopté une loi , très controversée par ailleurs, accordant une liberté de conscience aux commerçants et aux prestataires locaux qui refusent de servir des couples gays. Le texte, qui ne désigne pas nommément les homosexuels, s'appuie sur le sacro-saint premier amendement de la Constitution. En cas de poursuites judiciaires, le commerçant pourra désormais faire prévaloir sa liberté de conscience.
La loi SB 1062 d'abord promulguée par la gouverneur de l'État. Jan Brewer a été retirée sous sa forme discriminatoire sous la pression d'autres états.
CETTE HISTOIRE DE GATEAU n'est pas un simple conte. Ici en France, sous l'occupation nazie, même Pétain n'a pas osé écrire une discrimination commerciale envers les juifs. Dans les faits elle a existé dans cette époque de non-droit. Discriminer les acheteurs c'est le début d'un féroce apartheid.
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En marge de l'aticle :
TU VOIS CE QUE C'EST QUE LA DISCRIMINATION OCULTE : UN COMBLE, CONTRE UN PATISSIER !
oculte = hors la loi, mais...sous le manteau...
dimanche 18 janvier 2015
Dans quelques semaines, à l’angle des rues Sainte et Breteuil, le logo LFM aura disparu. Exit Laurent Favre-Mot qui aura pris un aller simple pour Paris où il s’installe en avril. Exit l’un des pâtissiers les plus originaux, si ce n’est le plus original de la Ville qui, en trois ans, s’était forgé une belle réputation et constitué une belle clientèle. Nous sommes allés lui demander les raisons de son départ. Amer, il nous a confié ce qu’il a sur le cœur.
Laurent Favre-Mot d’expliquer : « Je ne vais pas dire que Marseille ne me mérite pas, ce serait trop prétentieux. Non, je suis tout simplement écœuré de tout ce que j’endure
depuis trois ans. Je n’ai jamais voulu faire partie d’une association quelle qu’elle soit ; je n’ai jamais voulu adhérer à des pratiques qui ne me convenaient pas ; je n’ai jamais
voulu rentrer dans la norme marseillaise ; me napper dans la mythomanie ambiante. Alors, pendant trois ans j’ai été l’homme à abattre. De la colle dans les serrures de ma boutique à
deux reprises ; ma moto bloquée par un antivol qui n’était pas le mien ; deux contrôles URSAFF sur dénonciations, sans compter les appels téléphoniques à des clients de mon
activité traiteur leur disant pis que pendre sur moi. J’aurais préféré que ces mecs en aient un peu entre les jambes et viennent me voir directement afin de discuter de tout ça face à
face. » De fait, il préfère « avoir affaire à la capitale qu’à Marseille. » « Ici, regrette-t-il on ne fait rien comme rien comme ailleurs.
Quand tu as la prétention de tirer les choses vers le haut, c’est pas au royaume de la cuisine mafia, de la cuisine escroquerie que tu le feras. Et je pèse mes mots. On a laissé passer la
coupe de l’America pour une sale histoire de poubelles ; on n’a pas su capitaliser sur la Capitale de la culture… Regardez Lille où ils en sont, eux ! Et ça ne changera jamais.
Dommage, la ville est belle, mais la mentalité elle, est pourrie. Je suis écœuré. Je pars. » A Paris, Laurent Favre-Mot s’installe dès le mois de mars rue des Martyrs dans le 9e.
« J’ai un laboratoire de belle taille, j’ai déjà signé des contrats et, notamment, la carte de deux traiteurs. Aujourd’hui je cherche des locaux pour ouvrir des boutiques aux
Abbesses et à proximité du Canal Saint-Martin. » Tant mieux pour les Parisiens… Tant pis pour nous !
Michel EGEA
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