Samedi 25 avril 6 25 /04 /Avr 00:28

 

 

 

 

 

 

 

samrogersphoto:Sam Rogers. Ruby in the lake, August 2014

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

Par MORNINGS - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 24 avril 5 24 /04 /Avr 14:41

  “interactions sexuelles impersonnelles SANS RV" ET ”SANS LENDEMAIN"

 

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LES PLANS DIRECTS DE LA DRAGUE HOMO sont-ils réellement des expériences du passé VOUEES A DISPARAITRE ?

 

La baise hard au quai d’Austerlitz, que l’on aperçoit dans le film de Cyril Collard, Les Nuits fauves, ou la drague dans les chiottes de la gare du Nord, filmée par Patrice Chéreau dans L’Homme blessé, sont-elles réellement des expériences du passé rendues impossibles par le développement d’internet et des politiques sécuritaires ?

 

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A l’heure d’internet et des smartphones, les lieux de drague homo en plein air continuent de subsister, comme le laisse entrevoir le film d’Alain Guiraudie, “L’Inconnu du lac”. Témoignages d’habitués qui y trouvent une autre manière de vivre leur homosexualité…

Bois de Vincennes, près de la porte Dorée dans le XIIe arrondissement de Paris. Un haut lieu de la drague homo, situé le long du périphérique. Il est 23 heures, en été. Le bruit des moteurs est étouffé par les arbres et la pénombre. Au loin, les lampadaires scintillent. Des silhouettes d’hommes se découpent dans les bosquets. Près d’une trentaine. Tous les âges, tous les styles – mais pas mal de jeunes. Ils marchent lentement, se jaugent du regard, se matent parfois avec insistance, dans un silence quasi total. On entend seulement leur respiration et leurs pas tandis qu’ils se fraient un chemin parmi les feuilles et les brindilles. Une branche craque ici ou là. Ça tourne assez vite, chacun semble vraiment excité. “Tu viens souvent ici ?”, lance Karim*, 20 ans environ. Il semble gêné mais arbore un sourire entendu. Il fréquente assez régulièrement le lieu : “Je n’aime pas le Marais, avec toutes ces folles musclées. Je ne suis pas communautariste.” S’il ne se retrouve pas dans les images gays habituelles, il est pourtant “out” auprès de sa famille et vit avec un mec de son âge depuis deux ans. Ce n’est pas le cas de Youssef, 34 ans, qui a divorcé il y a quelques mois. S’il est venu à Vincennes ce soir, c’est pour retrouver un plan cul régulier avec un mec :

 

 

“T’as pas de l’herbe ? Je préfère fumer quand je viens ici, c’est un endroit glauque. Et puis je me sens souvent mal avec les mecs. T’as un mec ? Un mari ? Car maintenant il y a le mariage même pour vous…”

Plus loin, on trouve Franck, grand gaillard qui se dit “pédé” mais vit depuis six ans avec une fille. Officiellement hétéro : “Ma famille ne le comprendrait pas. Pourtant, c’est irrépressible. Donc, dès qu’il fait beau et que ma copine n’est pas là, je viens ici.”

Le manège des dragueurs

Le géographe et universitaire Stéphane Leroy s’est intéressé de 1996 à 2009 aux “interactions sexuelles impersonnelles” au bois de Vincennes durant la journée. En découvrant les lieux il y a une quinzaine d’années, il a décidé d’y mener une enquête, intrigué par le manège incessant des dragueurs. A partir de multiples observations, d’une centaine d’entretiens avec des dragueurs, des flics et des SDF, Stéphane Leroy a réussi à décrire les dynamiques actuelles de drague au fin fond du bois de Vincennes : pour beaucoup de gays “out”, la bronzette du week-end n’est plus forcément synonyme de drague aboutissant à des plans cul. En semaine, les dragueurs se définissent aujourd’hui à 70 % comme des hétéros, souvent mariés, avec enfants, et certains sont parfois homophobes…

Les lieux traditionnels de la drague homo sont divers : en ville, on les trouve du côté des gares, des toilettes publiques, des quais, des parcs, des cimetières ou des chantiers abandonnés ; à la campagne, ils se situent à l’arrière des plages, sur les aires d’autoroute. Stéphane Leroy rappelle que “ces lieux de drague nés de pratiques interdites défient la norme hétérosexuelle qui façonne et contrôle les espaces publics”. Candidat en juin à la primaire écolo de Paris, Thierry Schaffauser, ancien d’Act Up et cofondateur du Strass, le Syndicat du travail sexuel, a la même analyse :

“Derrière la répression de la sexualité en plein air, il y a une question éminemment politique. Les riverains voient les lieux de drague comme une nuisance mais en fait, ce qui les gênent, c’est qu’ils perdent symboliquement un espace. En réalité, dans l’imaginaire collectif, cette homosexualité de plein air reste une forme de déviance sexuelle. Il y a deux siècles pourtant, il était normal de baiser en plein air à Paris car il n’y avait pas d’intimité dans les logements, les gens vivaient entassés. Pourquoi ça ne serait plus légitime aujourd’hui ?”

Provocations policières

Bien sûr, cette “répression” ne dit pas son nom. Les services des jardins taillent les bosquets, les policiers multiplient les patrouilles sur les lieux de drague. L’heure est à la respectabilité. Contactée, la préfecture de police de Paris nous répond “ne pas avoir d’interlocuteur qui se sente à l’aise sur le sujet” ! L’avocat Etienne Lesage confirme pourtant que des baiseurs impénitents se font régulièrement arrêter et poursuivre pour exhibition sexuelle, passible d’un an d’emprisonnement et jusqu’à 15 000 euros d’amende selon l’article 222-32 du code pénal :

“Avant, c’était un renvoi systématique au tribunal correctionnel. Aujourd’hui, ce sont plutôt des rappels à la loi et des amendes de 200 euros. Il y a deux ans, j’ai réussi à annuler les poursuites dans deux affaires car les policiers avaient provoqué la ‘commission du délit’ en se mêlant aux homosexuels. Interpeller la nuit tombée dans des espaces déserts et loin des enfants, c’est manifestement excessif en terme de liberté publique. Certains policiers se constituent même partie civile ! Moi j’y vois des relents d’homophobie.”

 

     

     Un tabou de la drague en plein air pour le moins paradoxal au regard de la lutte contre la discrimination : “Les responsables politiques comme Bertrand Delanoë rappellent que la police doit lutter contre l’homophobie, or l’espace où il y a le plus d’agressions, où l’homophobie s’exprime le plus, c’est dans les espaces de sexualité en plein air. Mais ça, personne ne veut en parler, c’est un sujet politiquement trop clivant”, constate Thierry Schaffauser.         

         
       

Aux Tuileries, il est loin le temps où des centaines de mecs se retrouvaient l’après-midi sur la terrasse de l’Orangerie, le long de la Seine, pour se draguer tranquillement à travers tout un cérémonial que l’on trouverait aujourd’hui suranné. La nostalgie guette d’autres lieux, comme le petit parc au bout de l’île Saint-Louis, où de rares dragueurs viennent encore s’aventurer, comme au milieu du cimetière du Père-Lachaise, du côté du chemin des Anglais… La baise hard au quai d’Austerlitz, que l’on aperçoit dans le film de Cyril Collard, Les Nuits fauves, ou la drague dans les chiottes de la gare du Nord, filmée par Patrice Chéreau dans L’Homme blessé, sont-elles réellement des expériences du passé rendues impossibles par le développement d’internet et des politiques sécuritaires ?

     

Camaraderie homosexuelle

La nécessité d’une camaraderie entre homosexuels, en dehors des lieux de commerce, n’a pourtant pas disparu et de nombreux jeunes gays la recherchent : “Je crois qu’il est possible de faire de vraies rencontres dans les coins de drague, confie Richard, 32 ans, qui a pourtant grandi avec internet. Ce genre d’endroit génère beaucoup plus que du sexe. Les contacts sociaux sont réduits à peau de chagrin mais ils peuvent être de qualité. Et surtout, pour beaucoup de pédés déracinés, immigrés “fresh off the boat”, c’est souvent le moyen de retrouver une vie sociale. Généralement, il y a toujours un pédé plus folle que les autres qui aime alpaguer les dragueurs et demander son avis à tout le monde sur tout et n’importe quoi. Là, ça devient marrant. Les mecs parlent, quitte à oublier la raison même de leur venue. Même si ça paraît surfait, il y a une forme de fraternité, malheureusement trop éphémère.” Il ajoute : “Les rencontres dans les parcs ont constitué la matière brute de ma vie gay.” Car comme le rappelle Roland Barthes dans la préface de Tricks, récit culte de l’écrivain Renaud Camus de ses multiples expériences de drague dans les années 70, “ce qui excite le fantasme, ce n’est pas seulement le sexe, c’est le sexe plus l’âme”. “Dans ce genre de lieu, tout passe par les regards, confie Baptiste, 32 ans, qui habite Issoudun dans le Berry. La motivation pour y aller vient surtout de l’excitation en elle-même et du shoot d’adrénaline que cela procure.” Ancien habitué du lac du Val d’Auron à Bourges, il constate une nouvelle vie de la sexualité en plein air avec le développement des applications de drague sur smartphones : “Avec Grindr, c’est très simple de retrouver quelqu’un de passage ou un vacancier sur une aire d’autoroute. Avant, les spots de drague n’étaient connus que des initiés, routiers ou VRP. Maintenant, ça peut être un étudiant de retour de vacances. Et c’est idéal pour les gens qui ne peuvent pas recevoir. Même tempo, même envie, chacun fait 20 kilomètres en bagnole, on se trouve un bosquet et voilà !”

Pique-nique en Ardèche

Autre ambiance en Ardèche, du côté de Vallon-Pontd’Arc. Alexis, 42 ans, préfère la tranquillité des plages naturistes. “Comme il y a des campings naturistes dans la région, beaucoup de mecs seuls viennent draguer près de la rivière. Certains y pique-niquent. La drague se passe surtout de jour. L’ambiance est vraiment sympa. On peut facilement parler avec les mecs. Les gens ici sont nature, pas comme sur les plages près de Montpellier où les types viennent se montrer. Ici, ils ne vont pas regarder si t’as un kilo de trop ou une ride de plus. Et tu trouves de tout : du bi, du marié, de l’homo efféminé…” Cette diversité sociale, c’est également ce que recherche Nathan, 25 ans, quand il vient draguer le soir aux Tuileries où on trouve encore à la tombée de la nuit une très grande variété de mecs : hommes en veston et attaché-case, jeunes fashion, gays SM, jeunes à cagoule sportswear, mannequins perdus, bourgeois du XVIe et gars du 93… “Les sites de rencontre sur internet sont un peu oppressants, raconte Nathan. Tout le monde y décrit dans le détail ses pratiques sexuelles et son physique. Ça enlève tout le charme et l’excitation de la chasse en plein air. La drague à l’extérieur, c’est beaucoup plus sympa que les plans cul froids que tu négocies sur le net.”

Pour concilier tranquillité des riverains et sécurité des dragueurs, plusieurs villes des Pays-Bas, notamment Amsterdam et Rotterdam, tolèrent désormais, une fois la nuit tombée, la baise dans leurs parcs publics, dans certaines zones qui sont délimitées par des plots et des panneaux, les flics se chargeant seulement de prévenir tout risque d’agression ! C’est d’ailleurs en draguant dans les parcs de Rotterdam que Richard a compris à quel point “le besoin de draguer à l’extérieur, dans les parcs, est super fort”, découvrant “un brassage phénoménal de mecs différents, métissés et vraiment cool”. Pour lui, certains lieux de drague n’ont pas perdu de leur attrait : “Mes meilleures expériences se sont passées à Rotterdam. En plein milieu d’un parc, à côté d’un musée d’art moderne. Des sculptures géantes et étranges rappellent à quel point notre situation est bizarre… et privilégiée.”

 

 

  

ON N'Y CROIT GUERE, ON VOUDRAIT BIEN VOIR CA  !

 

Draguer dans la rue

Justement, Frédéric, Parisien de 34 ans qui se définit lui-même comme un “chasseur”, constate une diffusion de la drague homo dans la rue :

“Aujourd’hui, elle a lieu n’importe où. A coups de regards, c’est beaucoup plus ouvert, moins dangereux. Je peux draguer rue du Louvre, sur les Champs–Elysées. Avant, il fallait aller dans des lieux bien précis, aux Tuileries, sur les quais dans le XIIIe, le XIXe, à Jaurès, au Trocadéro.”

Même sentiment chez le chanteur Nicolas Bacchus, 42 ans, qui adore plus que tout draguer dans la rue : “Ça m’amuse tellement de draguer des hétéros ! Quand t’y vas d’une manière frontale, en souriant, avec un compliment, comment veux-tu qu’ils répondent par de l’agressivité ? J’ai toujours aimé provoquer mais en fait, depuis quelque temps, je m’aperçois que ça choque de moins en moins. C’est devenu tellement montrable socialement que je ne vais pratiquement plus dans les lieux de drague traditionnels…”

 

 

 1. les prénoms ont été changés      

     
Ailleurs sur le web
 

                 

           

 

 

 

 

Par doc LES INROCKS
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Vendredi 24 avril 5 24 /04 /Avr 07:48

 

Droits des trans': le Conseil de l’Europe adopte une résolution historique

 

 

Publié par
Les parlementaires européen.ne.s veulent engager les États à lutter le plus largement possible contre les discriminations auxquelles font face les personnes trans'.

Deborah Schembri, rapporteure de la Commission sur l'égalité et la non-discrimination - Photo : Genevieve Engel / Conseil de l'Europe

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté hier, mercredi 22 avril, une résolution historique sur les droits des personnes trans’ à 68 voix contre 23 et 12 abstentions, «la déclaration la plus importante et la plus étendue en soutien aux droits des personnes trans’ jamais faite au niveau européen», selon Richard Köhler, responsable du service politique de Transgender Europe (TGEU). La résolution était portée par la parlementaire maltaise Deborah Schembri (photo). Dans son rapport, elle a expliqué avoir voulu «donner aux législateurs des informations sur les difficultés que les personnes transgenres rencontrent actuellement en Europe et sur les législations les plus protectrices et innovantes mises en place à ce jour en Europe», afin d’inciter les États membres à agir sur ce point: «Les discriminations dont sont victimes les personnes transgenres sont largement répandues en Europe, par exemple pour accéder à l’emploi, au logement et aux services de santé, a rappelé Deborah Schembri. Les personnes transgenres sont victimes de harcèlement, de violence physique et psychologique ainsi que de crimes de haine. De graves violations des droits humains se produisent en matière de reconnaissance juridique du genre, puisque les procédures correspondantes dans la plupart des pays européens exigent la stérilisation et le divorce comme préconditions à cette reconnaissance. La sensibilisation du grand public face aux défis auxquels les personnes transgenres sont confrontées est largement insuffisante.»

UNE RÉSOLUTION TRÈS COMPLÈTE
Mardi 21 avril, à la veille du vote, plusieurs militant.e.s venu.e.s de France, d’Irlande, de Lituanie, de Turquie et d’Ukraine ont fait part de leurs expériences. C’est la co-porte-parole de l’Inter-LGBT Clémence Zamora-Cruz, au nom d’Acceptess-T qui était présente pour la France: «Cela fait deux ans que l’on travaille sur cette résolution, indique-t-elle à Yagg. Et elle est très complète. Nous avons réussi à intégrer la question des enfants et des jeunes trans’, afin que l’intérêt supérieur de l’enfant soit respecté, nous avons aussi pu casser la binarité avec l’idée de donner la possibilité d’avoir un troisième genre pour le changement d’état civil, qui doit devenir une procédure rapide, transparente, conforme au respect des droits humains et basée sur l’autodéfinition. Nous avons aussi pu imposer le terme d’“abolition” concernant la stérilisation forcée. Cette résolution est un moyen d’interpeller les États pour qu’ils mettent en place un cadre légal explicite contre la transphobie, avec des mécanismes spécifiques pour répondre aux discours et aux crimes de haine contre les personnes trans’.»

Clémence Zamora-Cruz est très satisfaite de ce vote à l’issue de plusieurs jours passés à rencontrer les parlementaires et à prendre la parole sur les différents problèmes rencontrés par les personnes trans’ en Europe: «La personne qui représentait l’Ukraine a parlé des situations de conflits où les personnes trans’ se retrouvent dans une détresse humanitaire qui s’ajoute aux problèmes qu’elles rencontrent déjà au quotidien. Le jeune militant irlandais a abordé le sujet des jeunes trans’ et des difficultés particulières pour cette partie de la communauté. De mon côté, j’ai parlé des situations d’intersectionnalités: des personnes trans’ migrantes ou demandeuses d’asile, ou bien en situation de prostitution.» Elle fait état d’un débat parlementaire chaleureux, durant lequel les différents amendements ont été rejetés à une large majorité, des amendements «parfois ridicules»: «C’était surtout pour faire du bruit», note-t-elle. Aux côtés de Déborah Schembri, Helena Dalli, ministre du Dialogue social, de la Consommation et des Libertés civiles de Malte est intervenue lors des débats. C’est elle qui a permis d’adopter début avril la loi extrêmement progressiste qui protège désormais protéger les droits des personnes trans’, intersexes et fluides à Malte.

LA FRANCE VA-T-ELLE RATTRAPER SON RETARD?
Sur les parlementaires français.e.s présents lors du vote, deux se sont abstenus, Damien Abad et Bernard Fournier, tandis que Marie-Christine Dalloz, Catherine Quéré, Pierre-Yves Le Borgn’, Marietta Karamanli, René Rouquet et Maryvonne Blondin ont voté en faveur de la résolution. Selon Clémence Zamora-Cruz, René Rouquet a cité Christiane Taubira qui affirme que les termes d’«identité sexuelle» (inclus en 2012 dans le code pénal) permettent de couvrir les personnes trans’, tandis que Maryvonne Blondin a rappelé que les termes d’«identité de genre» qui n’existent toujours pas dans le droit français seraient plus appropriés. «Cette résolution est très importante, maintient Clémence Zamora-Cruz, elle est un pas de plus. Mais il existe d’autres combats pour faire avancer les choses sur le plan juridique. À l’heure actuelle, trois cas français sont examinés à la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). La France s’expose à de nouvelles condamnations si elle continue à ne pas respecter les droits fondamentaux des personnes trans’. Nous allons donc poursuivre cette dynamique positive et combative.»

 

 

 

Par CONSEIL CEE - Publié dans : ELLES ET NOUS & VIDEOS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 24 avril 5 24 /04 /Avr 07:27
 GAY BAREBACK REALITY FUCK
 
 
Par BBK INSTRUCTOR - Publié dans : PISS-TRASH- .LAVEMENT-CURIOSITE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 24 avril 5 24 /04 /Avr 07:07
 
 

Bears of Paris brought to you by Spankwire
 
 
 
 
 
 
Par BEAR-IN-JOY - Publié dans : ELOGE DU BAREBACK A BAS LES TABOUS & NOKAPOTE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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