NATURAL LUBE
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NATURAL LUBE
TOUS LES JOURS J'EN APPRENDS
Cet homme fait le signe hawaïen de l'Aloha, sans pour autant donner dans la culture des îles !
http://www.to-hawaii.com/fr/shaka.php "Relax", "détends-toi", la shaka est un rappel constant qu'à Hawaii, la norme est de ne pas stresser ni se presser. Le signe shaka représente le "style des îles". Il indique que tout va toujours bien.
Ce geste de paix et de détente est pourtant ICI UNE INVITATION SEXUELLE DIRECTE ET EXPLICITE
La drag queen autrichienne était ce matin l’invitée de l’émission Boomerang sur France Inter. En pleine tournée médiatique pour défendre son autobiographie Moi Conchita, ainsi que son nouvel album Conchita, la gagnante de l’édition 2014 du concours de l’Eurovision a réaffirmé au micro d’Augustin Trapenard, son engagement dans la lutte contre les discriminations, tout en précisant qu’elle refuse d’être considérée comme un symbole:
« Je ne suis pas un symbole. C’est très flatteur et je suis contente de savoir qu’on veut faire de moi la porte-parole de telle ou telle cause. J’en suis consciente mais je ne le suis pas. La seule chose que j’ai promise, c’est d’être moi-même et de dire ce que je pense. Ce qui me semble juste de mon point de vue. Je ne suis pas parfaite. Je peux faire des erreurs. D’ailleurs, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d’accord avec ce que je dis. », a-t-elle déclaré.
contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle.
Conchita Wurst
Un discours tout en humilité pour celle qui chantait en octobre dernier au Parlement Européen « au nom de la tolérance et du respect des différences sexuelles ». La chanteuse à barbe ne voit rien d’héroïque dans ses propos:
« Pour être une héroïne, il faut avoir du courage. Je ne pense pas être la personne la plus courageuse. Est-ce courageux d’être simplement soi-même ? Être ce que je veux être, ça ne me coûte pas beaucoup. Sur scène, comme dans ma vie privée, c’est le même coeur qui s’exprime. Ce n’est pas un acte de bravoure», a-t-elle confié au micro de France Inter.
« WE ARE UNSTOPPABLE »
Elle a également voulu rappeler que son message We Are unstoppable (littéralement «Nous sommes inarrêtables») s’adresser évidemment à la communauté LGBT mais aussi à toutes celles et ceux qui se sentent discriminés:
« Je m’adresse à tous ceux qui croient à cette idée d’une société dans laquelle on ne doit pas perdre du temps à se concentrer sur la discrimination. À tenir compte de l’orientation sexuelle, de la couleur de peau ou des croyances de chacun. Avec le respect, on accepte qu’il existe des gens qui ne sont pas du même avis que vous mais pour autant, il ne faut pas les juger. Ça, c’est fondamental pour moi. »
« NOUS LES DRAG QUEENS, NOUS CRÉONS UNE ILLUSION«
Soulignant la confusion que certains médias font encore entre drag queens et personnes trans, l’animateur de France Inter a demandé à l’artiste si certains malentendus sur son identité avaient pu blesser, Tom Neuwirth, le jeune homme derrière la barbe et le maquillage de Conchita. Et la chanteuse de lui répondre:
« Bien sûr il y a eu des malentendus, très souvent et on me demande: ‘ Mais alors, vous voulez être une femme pourquoi portez vous une barbe? ’ Je réponds mais non, vous n’avez pas compris ! Je ne suis pas trans, je suis une drag queen ! Et nous les drag queens, nous créons une illusion. À savoir comment nous nous percevons en femme. On est là pour divertir, faire un show, un spectacle. Être né dans un corp du mauvais sexe, c’est complètement différent de ce que l’on vit, nous. »
La chanteuse se félicite d’ailleurs de la récente émergence dans les médias de personnalités transgenres :
« Sur ce sujet de l’identité de genre, il y a un mouvement de fond en ce moment. Récemment le Golden Globe a été remporté par la série Transparent. Il y a aussi Laverne Cox, cette actrice trans qui rencontre beaucoup de succès. Ou Caitlyn Jenner qui a fait de sa vie privée un sujet public, c’est très important que les gens parlent. et c’est très important. Être différent, voilà le vrai sujet. »
Un garçon qui cherche à montrer que CW pourrait avoir un autre look
Pour retrouver l’intégralité de l’interview, cliquez sur le lien.
TÊTU
À 32ans, ce chanteur-compositeur écossais est en train d’exploser grâce à son single « Boys in the street », une déchirante ballade folk sur l’homophobie d’un père à l’égard de son fils gay. TÊTU a voulu en savoir plus sur ce (très beau) songwriter friendly et engagé. Entretien.
Chase The Sun est votre troisième album mais on vous connait encore mal en France. Pouvez-vous faire les présentations ?
Je suis né en Écosse mais j’ai grandi dans le nord-ouest de l’Angleterre. Puis quand je suis devenu musicien, j’ai pas mal déménagé à Brighton, à Londres… Il y a 7 ans je suis parti m’installer à Brooklyn à New York.
Quand avez-vous commencé à composer?
J’ai commencé à jouer de la guitare à 18 ans parce que je voulais écrire des chansons. J’ai eu une enfance assez dure. L’école était un calvaire pour moi alors je cherchais une issue de secours. C’est comme si la musique m’était tombée dessus. Elle me paraissait être la meilleure échappatoire. J’ai tout de suite commencé à composer. Les reprises, ça n’était pas trop mon truc. Je ressentais le besoin de faire passer un message à travers mes propres compositions.
Quel a été le point de départ de ce nouvel album ?
Tout est parti d’un voyage que j’ai fait à travers l’Inde. À l’époque, j’avais une sale image du monde qui m’entourait et j’étais à la recherche de ce qui me ferait changer d’avis. Je suis parti en Inde, l’endroit le plus dingue de la planète et ça a changé ma vie ! En rentrant, le regard que je portais sur ma vie était totalement différent. C’est cette expérience que j’ai voulu partager en musique.
Votre dernier single « Boys in the Street » est une très belle ballade folk qui raconte l’homophobie d’un père envers son fils. D’où vous vient l’inspiration de cette chanson ?
Tout est parti d’amis à moi à Brooklyn qui dirigent une asso appelée Everyone is gay (littéralement: « tout le monde est gay »). Ils m’ont demandé d’écrire un titre pour une compilation qu’ils sortaient chaque année. C’était l’étincelle de départ. Je voulais simplement écrire une chanson qui raconte une histoire que je pensais importante à partager. Et je dois dire que les réactions que ce titre ont été provoquées sont une vraie source d’inspiration.
Quels sont les chanteurs qui ont influencé votre musique ?
Ceux qui parlent de la vraie vie. Des chanteurs comme Bruce Springsteen, Bob Dylan, Tom Pay, George Harris, parce qu’ils parlent du contexte social. Leurs chansons parlent de choses importantes, profondes. Comme si leurs paroles avaient vocation à produire un changement dans la tête des gens, à modifier leur schéma de pensée.
Beaucoup de gens viennent me voir pour me dire: « J’ai vécu la même chose »
Vous pensez que vos chansons peuvent elles aussi changer les mentalités ?
J’espère ! Depuis la sortie de l’album, Beaucoup de gens viennent me voir pour me dire: « J’ai vécu la même chose ». Pour moi, ça justifie totalement ce disque et ça me motive à continuer d’écrire ce genre de chanson. Un jeune garçon m’a même dit que s’il ne s’était pas suicidé, c’est grâce à ma chanson, Boys in the Street. C’était tellement dur à entendre ! On se dit : « que ce serait-il passé si je ne l’avais pas écrite ? » On se sent responsable en quelque sorte. C’est le pouvoir de la chanson. Un pouvoir effrayant quand on l’a, parce qu’on se sent obligé de faire en sorte d’influencer les personnes dans le bon sens.
En tant que compositeur, est-ce que tu penses qu’il est vraiment important de nos jours de raconter l’homosexualité, le racisme, la discrimination ?
Plus que jamais ! J’ai l’impression que, de nos jours, c’est le seul moyen de se faire entendre. Avec Internet, Twitter, je crois que les gens ne prennent plus le temps de vraiment lire en détail les articles ou les blogs. Seul le pouvoir de la chanson perdure. Et je veux m’en servir pour inspirer les gens. Il y a tellement de musiques de merde, avec des paroles inutiles ! Je regrette qu’il n’y ait pas plus de chansons comme dans les années 60. Quant les chanteurs abordaient des sujets vraiment importants. Je pense donc qu’il est très important que certains musiciens se démarquent dans un monde où on est aveuglé par la recherche de profits. Où l’on mise tout sur des popstars et sur de la musique qui ne signifie rien.
Chase The Sun, le nouvel album de Greg Holden est sorti chez Warner Bros Records. Il est disponible en streaming et sur les grandes plateformes de vente en ligne.
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