Un enjeu sociétal majeur ...pour la planète !
Bisexuels, gays, hétéros qui vous inquiétez d'avoir des amours plurielles,
Ecoutez :
Le monde a eu ses prophètes. Que Dieu () nous préserve de blasphémer,
peut-on prononcer ce mot sans être poursuivi d'une fatwa ? Puis sont
venus des "prédicteurs", le terme serait moins prétentieux que prophète !
Nietsche (Zarathoustra), Huxley (Le Meilleur des Mondes), Orwell (1984)
et ...Attali.
Alors que la plupart des animaux se reproduisent sans installer de relations stables entre les partenaires sexuels, l’humanité, depuis qu’elle s’est formée, il y a plus de cent mille ans, a ritualisé la relation entre les hommes et les femmes. D’abord organisée pour permettre la survie du groupe, cette relation a évolué vers une affirmation du désir libre des partenaires, dégagé des exigences de la reproduction.
De société en société, tous les modes possibles de relations entre les hommes et les femmes ont été essayés : mise en commun des femmes, des hommes ou des enfants ; polyandrie, polygynie, amour courtois, mariage durable, mariage fugace, célibat, relations multiples. Tous les interdits ont été imposés, de celui de l’inceste ou de la zoophilie à celui de la pédophilie ou de l’homosexualité, entre tant d’autres. A l’inverse, pas un de ces interdits qui n’ait été fortement recommandé par d’autres sociétés, glorifiant le mariage entre frères et sœurs, entre père et fille, entre enfants.
Aujourd’hui, les technologies, en permettant d’aller vers l’amour
virtuel, le clonage et l’utérus artificiel, ouvrent des perspectives vertigineuses…
Amours. Histoires des relations entre les hommes et les femmes de Jacques Attali et Stephanie Bonvicini, publié en 2007 et à mon avis trop oublié, ce livre, illustré de nombreuses photos rares, est un voyage dans cette histoire. Il en raconte les formes les plus passionnantes ; s’y croisent tribus polyandres de Chine et rituels homosexuels de Nouvelle-Guinée, femmes des harems d’Arabie et maris multiples de femmes du Tibet, prostituées d’Amérique et geishas japonaises, maîtres de l’érotisme indien et disciples des pratiques chinoises, familles bourgeoises et trios homosexuels. Et, au delà de ces formes passées ou encore existantes, bien d’autres à venir. La polygamie désigne la situation dans laquelle une personne dispose au même moment de plusieurs conjoints
Selon Jacques Attali, (Amours. Histoires des relations entre les hommes et les femmes, 2007), « la polygynie est encore autorisée - ou tolérée - aujourd'hui, dans des pays représentant près du tiers de la population de la planète. Seulement 10 % des hommes y ont plusieurs femmes, essentiellement les plus riches ».
AUJOURD'HUI ON PARLE DE POLYAMOUR
Dans le polyamour, l'amour cesse d'être exclusif ou fusionnel pour laisser la place à la diversité. La mise sous tutelle des émotions et des désirs, c'est terminé.
Tomber amoureux c'est se perdre, c'est perdre l'équilibre ! D'ailleurs, on dit « tomber amoureux ». Une chute souvent douloureuse que de plus en
plus de gens ne veulent plus vivre.
Méta, Aurélien et Thomas sont des polyamoureux, adeptes du « polyamour », néologisme traduit de l'anglais «
polyamory », concept qui développe l'idée d'amours multiples et qui regroupe les différentes pratiques de relations amoureuses avec divers partenaires du même sexe ou pas.
Apparue sous cette dénomination au début des années 90, cette manière d'envisager et de vivre l'amour théorise
une remise en question totale et profonde du dogme de la monogamie traditionnelle. L'amour à la papa dans l'idéologie du couple transmise, normée, cadrée et transmise depuis le plus jeune âge, ça
n'est pas pour eux. Exit les petits arrangements, les mensonges, les tromperies et autres hypocrisies, place à un autre idéal et à un autre pacte : être soi-même et sans tabou. Si le modèle
dominant du couple qui impose à l'homme et à la femme une place bien définie continue à être la norme majoritaire à en croire les gens qui en parlent, combien sont-ils, secrètement, à vouloir
vivre leur tandem autrement ? Ni échangistes, ni libertins et encore moins infidèles, désormais, les « poly » s'affichent publiquement et revendiquent des notions de responsabilité et de
croissance personnelle l'idée d'aimer plus, sans se limiter à n'aimer physiquement qu'une seule personne. Ainsi, le polyamour n'implique pas nécessairement une dimension sexuelle mais oblige à
une franchise sur l'existence d'autres partenaires. C'est la règle.
Un partenaire ne chasse pas l'autre mais il vient s'ajouter à l'autre.
Plus d'exclusivité ni d'obligation de ne s'aimer qu'à deux. Les « encouplés » des relations traditionnelles laissent donc la place aux « intimes », dont les liens sexuels n'ont plus à être
précisés ou officialisés.
Cette façon de culpabiliser les personnes depuis des temps immémoriaux est en train d'évoluer vers des vues plus larges. Que ce soit par le regard sur les autres ou une nouvelle façon de vivre sa propre sexualité, aidons cette évolution.
recueilli et arrangé par claudio
Illustrations :
stoni1983.overblog.com
La semaine dernière, je m'épanouissais, corps et âme, à la campagne. Moult expériences, pléthore d'aventures, maintes initiations, foultitude de péripéties, traversèrent mon chemin. Sexuellement, je m'initiai aux joies du triolisme. Mais je ne vous raconterai rien, sales petits ingrats de lecteurs. Pourquoi, vous récriez-vous, au comble de la rage et de l'amertume, voire du désespoir ? Pourquoi ? Parce que SEULES DEUX PERSONNES m'ont souhaité de bonnes vacances tandis que j'avais annoncé mon départ. Je suis véner. Oh oui. Je suis véner. Vous êtes je sais pas combien à squatter ici gratos, mais pas un bonjour ni merde ! Donc, je ne lâcherai que dalle sur mes merveilleuses vacances.
Enfin, si, pour le triolisme, c'est un mensonge – hélas. Je voulais juste vous appâter.
Fi.
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