Ok les amis ! mais ni le coming out, ni l'outing ne seront jamais la panacée : c'est comme vouloir ou être forcé de prononcer de voeux
définitifs en religion. Pour moi, décider si on est LGTB ou pas procède d'une méthode expérimentale... voilà ce que dit têtu ...je dirai moi "bienheureux ceux qui réussiront"...
TETU :Faire son coming out jeune pour être mieux
dans sa peau
Chris Colfer (avec Adam Lambert) dans la série « Glee »
Alors que la France commence enfin à prendre conscience du problème du harcèlement, notamment homophobe, en milieu scolaire, avec la diffusion
hier du documentaire SUR LES SOUFFRE-DOULEUR et de nombreux débats, une étude publiée aux États-unis met en valeur l’autre aspect, positif cette fois, du thème du coming out des jeunes
homos.
Ainsi, selon une étude de la revue de psychologie AMERICAN JOURNAL OF ORTHO PSYCHIATRY les LGBT qui font leur coming out pendant l’adolescence
ont un taux plus élevé de confiance et d’estime de soi, et sont moins souvent déprimés, que ceux qui dissimulent leur identité sexuelle.
Une évidence ? Pas forcément. On aurait pu penser que révéler son homosexualité présentait le risque d’être rejeté par ses camarades ou par ses
proches. L’étude a tenté de faire la balance entre risque de harcèlement et bénéfice psychologie lié au coming out.
Stephen Russell, professeur en développement humain à l’université d’Arizona, explique MTV
Jusqu’ici, une question clé se posait lorsqu’on se demande comment protéger les jeunes LGBT des violences et des discriminations : les
bénéfices du coming out à l’école sont-ils supérieurs au risque accru de victimisation ? Notre étude démontre l’impact positif du coming out sur la santé mentale des jeunes.
LE PLACARD N’EST PAS MEILLEUR POUR LA SANTÉ Des résultats qui doivent faire réfléchir ceux qui prônent encore la dissimulation de l’identité sexuelle lorsqu’ils encadrent des jeunes homos.
Non, le placard n’est pas meilleur pour la santé !
Caitlin Ryan, directrice de l’association Family Acceptance Project à San Francisco, qui a
codirigé l’étude :
Nous savions déjà, dans des enquêtes précédentes, que demander à de jeunes LGBT de dissimuler leur identité peut entraîner de la dépression,
des comportements suicidaires, l’usage de drogues ou encore un risque élevé de contamination au VIH. Les accompagner, au contraire, dans le dévoilement de leur identité LGBT aux autres peut
les protéger de ces risques et encourager l’estime de soi, ainsi qu’une bonne santé en général.
L’étude se base sur les données d’un sondage lancé par Family Acceptance Project sur 245 jeunes adultes de 21 à 25, interrogés sur leur
expérience du coming out auprès de leurs amis et à l’école. Les psychologues qui l’ont réalisée reconnaissent qu’il faudra étendre ces résultats pour obtenir des résultats plus
solides.
Il ne faut jamais faire les choses à moitié dit PREVERT
LE CHAT ET L'OISEAU
Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l'oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n'arrête pas de pleurer
Si j'avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l'aurais mangé tout entier
Et puis je t'aurais raconté
Que je l'avais vu s'envoler
S'envoler jusqu'au bout du monde
Là-bas où c'est tellement loin
Que jamais on n'en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
IL NE FAUT JAMAIS FAIRE LES CHOSES A MOITIE
Jacques PREVERT
En savoir plus sur http://michellehautmont.e-monsite.com/pages/poemes-de-j-prevert/il-ne-faut-jamais-faire-les-choses-a-moitie-dit-prevert.html#RCCDmGVFkmicDeEI.99
Les hétéros qu’on prend pour des homos : un genre qui dérange
Nolwenn Le Blevennec Journaliste
Le comédien Guillaume Gallienne (Narco)
Premier enterrement de vie de garçon pour Arthur (tous les prénoms ont été changés). Il a environ 24 ans. La bande de copains a organisé un
week-end à Boulogne-sur-Mer. L’après-midi, une partie de « paintball » est prévue. Enthousiasme général. Grand garçon réservé, Arthur se force un peu. Très vite, il se rend compte
qu’il est très mauvais. Surtout, c’est insupportable.
Le soir, en boîte, ça continue, les amis du marié lancent une farandole allemande. Il décroche.
Arthur raconte cette histoire, bras et jambes croisés, en buvant un expresso. Il est un présentateur télé, aux yeux turquoises et lèvres charnues.
Il porte un col roulé noir et des petites chaussures. Contrairement à ce que les gens pensent parfois au premier abord, il n’est pas homosexuel.
Une couche d’anti-cernes
Oscar met de l’anti-cernes. Il porte également des cols roulés noirs. Au boulot, des types font des blagues graveleuses. « Putain, elle, je
la défoncerais bien », par exemple.
A chaque fois, Oscar, la trentaine, doit réfléchir. Soit il se tait, c’est perçu comme louche et snob. Soit il tente un « C’est clair qu’elle
a un bon cul ». Ça sonne faux.
Lui non plus n’est pas homosexuel. Les pères de ses petites copines le comprennent toujours trop tard.
« Ils laissent la porte du poulailler grande ouverte et me disent de rentrer en souriant parce qu’ils pensent que je suis le meilleur ami
gay. »
Annoncer à ses parents qu’on aime les filles
Ces hommes-là sont hétéros mais à l’extrême opposé de l’hétéro-beauf-moyen. De loin, on les reconnaît parce qu’ils ont des manières, du goût et un
regard intelligent.
En référent connu, il y en a peu, on connaît Henri III et Guillaume Gallienne. Henri III, roi au comportement efféminé, abhorrait la violence et
la chasse. Guillaume Gallienne, comédien de la Comédie Française, a dû annoncer à ses parents qu’il aimait les filles (« coming-in »).
Extrait du spectacle « Les garçons et Guillaume, à table ! » de Guillaume Gallienne
Les copains, c’est très récent
Arthur et Oscar n’ont jamais eu de bandes de potes. Au collège, Oscar portait des pulls cols en V et se faisait traiter de pédale. En quatrième,
il a réussi à se faire un copain. Aujourd’hui, c’est toujours son meilleur ami et ce dernier le pousse à passer des soirées entre mecs. Il apprécie, mais c’est très récent.
Cela a toujours été plus naturel avec les filles. Oscar dit qu’il bénéficie étrangement de la solidarité féminine depuis la cour de récré.
« Quand je me fais engueuler, il y a toujours dix meufs pour se lever et me défendre. J’ai fait toute ma vie professionnelle sous la
protection des femmes et des homos. »
Oscar pense que les hétéros n’arrivent pas à le situer sexuellement et que cela les rend agressifs. Ils sont aussi jaloux de le voir parler aux
femmes avec autant de facilité.
« La question des hommes se reposera »
Arthur et Oscar se sont fait tous les deux énormément draguer par des homosexuels. Oscar raconte la violence, le dégoût : des hommes l’ont
traité de « petite pute » et lui ont mis des mains aux fesses.
Tous deux ont vécu, plusieurs fois dans leur vie, un même moment gênant : quand un homosexuel te regarde dans les yeux en te disant que tu es
des leurs, un refoulé, une honteuse. Alors que tu ne le penses pas.
Tous les deux se sont donc posé la question des centaines de fois (aussi dans le cadre de leur analyse). Le suis-je ?
Oscar dit aujourd’hui que la question est réglée (il est marié), mais pas fermée. Il vivra peut-être un jour une expérience sexuelle avec un
homme, mais il ne se voit absolument pas construire une vie avec. Arthur est définitif : le corps nu d’un homme ne le fait pas bander. Mais il dit quand même, et c’est
paradoxal :
« La question se reposera peut-être. »
Des amoureux jusqu’à la dépression
Ce sont des hommes intenses qui aiment les femmes avec passion (et quand les histoires se terminent, la question de l’homosexualité se
repose).
Oscar raconte qu’il était tellement amoureux d’une fille en primaire, qu’il a été convoqué chez la directrice pour harcèlement. Sa première vraie
histoire s’est mal terminée. Il a beaucoup souffert. Après, pour convaincre ses proches et lui de son hétérosexualité, il a essayé de baiser tout Paris.
Quand Arthur tombe amoureux, c’est fort et rapide.
Chacun ont leurs angoisses. Arthur a peur de ne pas jamais trouver la bonne.
« Je ne suis pas tout à fait ce que les femmes attendent. »
Il dit qu’elles le voudraient plus viril, affirmé, déterminé, grande gueule, moins dans le compromis. Il assure que sa virilité s’exprime
autrement, au lit déjà, et dans sa façon de protéger les femmes. Mais il a peur que cela ne suffise pas.
Ce n’est pas non plus facile de s’intégrer dans les cercles d’amis des nanas, et de créer une complicité avec leurs pères.
La grosse bague moche de Tony Soprano
Dans son livre « L’énigme sexuelle d’Henri III », le psychiatre Gilbert Robin décrit
ainsi l'effeminé :
« L’efféminé a le plus souvent une sexualité normale. Il n’est pas bi-sexuel, il est bi-psychique. L’efféminé est moins un arbre qu’un
arbuste et son écorce est de soie, de mousseline. [...] Il a des antipathies et des adorations. [...] Il plaisait aux femmes hier plus qu’aujourd’hui [...]. Elles le trouvent encore charmant,
mais leur attachement ne va pas plus loin. »
Oscar, lui, est heureux en couple. Mais il a d’autres inquiètudes. A cause de ce qu’il dégage, il a parfois besoin « de mettre ses couilles
sur la table ». Au boulot, cela donne l’impression qu’il souffre d’un grand complexe de supériorité. Le mépris n’est jamais loin.
Oscar porte une grosse bague avec une pierre noire, de patron justement. « Un truc moche et vulgaire à la Tony Soprano ».
« Les femmes que j’aime me verront toujours comme un hétérosexuel, parce que je dégage quelque chose de différent avec elles. Ceux qui ont
des normes dans la tête me verront toujours comme un pédé. La bague, c’est pour que tous les autres continuent de se poser des questions. »
Comme le chante Michel Polnareff : le mieux quand on se pose la question, c’est d’essayer.
Clip gay : regardez « Take Me To Church » vu par LaChapelle
Take Me To Church est un titre qui cartonne en France et dans le monde. S’il a raté de peu le prix deChanson de l'année aux x Grammy Awards au
profit de Sam Smith, le titre de l’Irlandais Hozier est un tube partout. Il est bien installé cette semaine à la deuxième place du top single en France.
La vidéo accompagnant le morceau avait fait sensation car, dans ce clip en noir et blanc, gays subissent les sévices homophobes que provoque
la déclaration de leur liaison.
Cette fois, la vidéo provient du photographe star David LaChapelle, qui vient de la mettre en ligne sur son compte Vimeo. Il s’agit d’une
belle performance du danseur russe Sergei Polunin. Son numéro de danse moderne, puissant et sexy, rend hommage à la chanson et à sa thématique.
Regardez la version « danse contemporaine » de David LaChapelle :
On peut à cette occasion revoir le beau clip original pour le tube de Hozier. Le chanteur avait déclaré vouloir dénoncer à travers cette vidéo
les agressions et les tortures dont sont victimes les gays en Russie :
(L’homophobie en Russie) est la triste suite d’une campagne de haine de longue date contre la communauté LGBT. Ma chanson parle de
l’humanité en son sens le plus naturel, et de comment les religions ne cessent d’y nuire à cause de gens qui prétendent agir pour le bien de celles-ci.
Après les événements de 68, en 69, il a 20 ans, Maxime est appelé sous les drapeaux dans un régiment de parachutistes. Il y mène une
double vie : dans la journée, il est militaire, son temps libre est consacré à la chanson : il enregistre deux 45 tours en solo, "Cœur de pierre, face de lune" et "Concerto sans frontières" pour
la maison de disques Festival.
Hippy
Libéré des obligations militaires en septembre 70, il part à Marseille avec Catherine pour jouer dans la comédie musicale "Oh ! America" mise en
scène par Antoine Bourseiller, et dont il a composé la musique. Après cette expérience, il sillonne les Etats-Unis, en pleine époque hippie. Il vit quelques temps dans une communauté à San
Francisco avec sa sœur Catherine.
Revenant de son périple américain, il enregistre un 45 tours chez Polydor "Mon frère" et "l'Education sentimentale", suivi quelques mois plus tard
de "San Francisco" et "Ça sert à quoi". Entre l'influence de Brassens et celle de la folksong américaine portée essentiellement par Bob Dylan, Le Forestier jette à ce moment-là (sans le savoir), les bases de la chanson contestataire des années 70 en France.
La reconnaissance publique et le succès n'arrivent véritablement qu'un an plus tard, quand sort l'album éponyme qui reprend les 45 tours auxquels
s'ajoutent d'autres titres dont "Parachutiste". En octobre, il fait la première partie du récital à Bobino de Georges Brassens. Le triomphe du jeune homme augure d'une nouvelle génération de
chanteurs, anti-conformistes et héritiers de la révolte de 68.
Ce que veut dire Le mot " antimilitariste ",
Tu avais juste dix-huit ans
Quand on t'a mis un béret rouge,
Quand on t'a dit : "Rentre dedans
Tout ce qui bouge."
C'est pas exprès qu' t'étais fasciste,
Parachutiste.
Alors, de combat en combat,
S'est formée ton intelligence.
Tu sais qu'il n'y a ici-bas
Que deux engeances :
Les gens bien et les terroristes,
Parachutiste
Puis on t'a donné des galons,
Héros de toutes les défaites
Pour toutes les bonnes actions
Que tu as faites.
Tu torturais en spécialiste,
Parachutiste.
Alors sont venus les honneurs,
Les décorations, les médailles
Pour chaque balle au fond d'un c?ur,
Pour chaque entaille,
Pour chaque croix noire sur ta liste,
Parachutiste
Mais, malheureusement pour toi,
Bientôt se finira ta guerre :
Plus de tueries, plus de combats.
Que vas-tu faire ?
C'est fini le travail d'artiste,
Parachutiste.
C'est plus qu'un travail de nana
D' commander à ceux qui savent lire,
Surtout qu' t'as appris avec moi
Ce que veut dire
Le mot " antimilitariste ",
Parachutiste.
T' as rien perdu de ton talent,
Tu rates pas une embuscade
Mais comme on n' tire pas vraiment,
Tu trouves ça fade.
C'est pt'êt pour ça qu' t' as les yeux tristes,
Parachutiste.
Mais si t' es vraiment trop gêné
D'être payé à ne rien faire,
Tu peux toujours te recycler
Chez tes p'tits frères.
J' crois qu'on engage dans la Police,
Parachutiste.
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BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
blog iconoclaste-pluraliste-no limits- ouvert à tous aucune discrimination ethnique tous âges 18+; je me doute que des -18 nous regardent et nous suivent. Et alors ?(Fillon l'a dit !) ça leur apprend des choses...
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