mon chat recueille toutes mes confidences ...mes joies...et surtout mes peines
Le garçon au chat, de Pierre-Auguste Renoir
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mon chat recueille toutes mes confidences ...mes joies...et surtout mes peines
Le garçon au chat, de Pierre-Auguste Renoir
l'avis d'un pro : En 2000 la danse hip/hop (et tous les blockbusters américains
Save the Last Dance, Sexy Dance etc) n’a pas encore connu son essor, le seul danseur que tout le monde connaît est encore Michaël Jackson (pas franchement un modèle de virilité, sauf son
respect) et la danse, pour un garçon, est encore un « truc de tapette ».
J’avais moi-même l’âge qu’a Billy dans le film lors de sa sortie et, par rapport aux petits jeunes que je vois aujourd’hui (des battles de danse
entre garçons dans les écoles et collèges, impensable en Europe il y a dix ans !), il y a eu une nette évolution des mentalités concernant l’acceptation pour un garçon de faire de la danse –
certes grâce au hip-hop, sur les 20 dernières années les seuls films grand public et non Bollywoodiens proposant autre chose que du hip-hop sont Moulin Rouge, Billy Elliot et Black Swan – mais
il n’empêche que la danse s’est démocratisée.
Le film aurait, à mon avis, beaucoup moins marché si Billy avait voulu faire du théâtre ou de la musique, moins sujets à caution quant aux notions
de « virilité », « féminité » et homosexualité potentielle – d’ailleurs, concernant Billy ça reste assez flou, Debbie comme Michaël sont clairement attirés par lui, mais
Billy semble insensible aux deux. Comme quoi Jamie Bell était peut-être prédestiné à jouer Tintin…
Néanmoins, je comprends tout à fait qu’il soit difficile de se décider sur le film. Pour le personnage de Michaël, vrai que l’amalgame trav’/homo
a de quoi laisser perplexe, et en même temps je trouve que le film en joue, déjà pour permettre à Billy de dire que le choix de la danse n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle, et ensuite,
même si Michaël est clairement un garçon marginal, il n’est pas non plus présenté comme un stéréotype de grande folle ridicule (désolé pour les grandes folles
ridicules).
« Au quartier, quand tu vois des mecs de 35 piges traîner avec des gamins de 17, c’est violent... »
ex-footballeur :
. Tu es à l’hôpital, personne ne te calcule. Voilà. Ma carrière s'est achevée sur une blessure »
Benzema A force de digressions, on en est arrivés à « Karim Benzema », embourbé dans l’histoire de la sextape de Mathieu Valbuena et dans son image de" racaille" Sam’s ironise :
« Dans les boîtes de nuit, c’est très bizarre : des footballeurs - et je ne parle pas de Benzema, mais plus largement - jouent aux voyous et des voyous copient des comportements des footballeurs et leur train de vie. »
« Dans les boîtes de nuit, c’est très bizarre : des footballeurs - et je ne parle pas de Benzema, mais plus largement - jouent aux voyous et des voyous copient des comportements des footballeurs et leur train de vie. »
rappeur :
Il y a un plafond pour certains projets en rapport avec la banlieue. »
Un « plafond » qu’il retrouve à une échelle différente dans le rap :
« L’artistique passe au second plan dans les grands médias. Des artistes font l’essentiel de leurs campagnes de promo sur des clashes. Pourquoi pas, mais qui leur parle de leur musique ?
Certains rappeurs se prennent la tête à travailler des concepts dans leurs albums et au final, les journalistes ne parlent que des clashes et de la violence, en sous-entendant ensuite que le rap ne se limite qu’à ça. »
« Bruno Gaccio a eu le mérite d’être franc. Il nous a dit que les ménagères n’étaient pas encore prêtes à voir des gens comme nous à la télévision. Avec le recul, il faut admettre qu’il n’avait pas tort. » « Quand les Américains font des choses sur la rue, on crie au génie. Ici, on est dans un autre schéma, deux films subventionnés adaptés de “la Guerre des Boutons” sortent la même année (en 2011 Ndlr). Il y a un plafond pour certains projets en rapport avec la banlieue. »
Pourtant il y aurait des choses à dire :
réflexion : « Ce qui est violent dans les banlieues, ce n’est pas que les armes. Quand tu te lèves et qu’à peine lavé, tu descends au café en fin du matinée et que tu n’en sors qu’à 21h, c’est violent. Au quartier, quand tu vois des mecs de 35 piges traîner avec des gamins de 17, c’est violent... »
et là on aimerait qu'il en dise plus : à quoi il pense ?
clin d'oeil :
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