Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
Oui, il se pourrait qu' il y ait eu 'une face cachée'du Bataclan comme si le massacre ne s'était pas suffi à lui-même. https://www.liberation.fr/checknews/2017/11/14/bonjour-y-a-t-il-eu-des-tortures-au-bataclan_1652742
Je me souviens de pareils récits pendant la guerre surnommée des 'événements d'Algérie'
‟NOV 2017[...on m'a dit qu’on lui avait coupé les testicules, qu’on les lui avait mis dans la bouche, et qu’il avait été éventré....]...[La seule partie montrable de votre fils est son profil gauche.” J’ai constaté qu’il n’avait plus d’œil droit. J’en ai fait la remarque ; il m’a été répondu qu’ils lui avaient crevé l’œil et enfoncé la face droite de son visage, d’où des hématomes très importants que nous avons pu tous constatés lors de sa mise en bière. »]
Question posée à Libération par Arnaud le 13/11/2017
Bonjour,
Un certain nombre de sites conspirationnistes, mais aussi de médias traditionnels français et internationaux ont évoqué des cas de tortures au Bataclan. Ces affirmations font suite à la publication en 5 juillet 2016 du rapport de la commission d’enquête relative aux moyens de l’Etat pour lutter contre le terrorisme, dirigée par Georges Fenech, qui mentionne deux témoignages indirects allant dans ce sens. Mais le contenu des nombreuses auditions réalisées dans le cadre de ce travail indique qu'il s'agit de rumeurs que rien ne vient étayer, ni témoignage direct (de survivants ou de policiers), ni compte-rendu d'autopsie.
Deux témoignages ont donc nourri la rumeur d'actes de tortures et de barbarie.
Le premier est celui de M.T.P, bigadier chef de la BAC qui a évoqué des cas de tortures :
M. T. P. Des corps n’ont pas été présentés aux familles parce qu’il y a eu des gens décapités, des gens égorgés, des gens qui ont été éviscérés. Il y a des femmes qui ont pris des coups de couteau au niveau des appareils génitaux.
Pierre Lellouche. Les exactions sur les gens se sont déroulées à quel endroit ?
M. T. P. À l’étage.
Pierre Lellouche. Cela se passe après que l’individu que vous avez blessé est remonté ?
M. T. P. Je pense même que ça s’est produit avant, mais ce n’est que mon avis personnel. Pendant que nous fixions un terroriste à la porte de secours, un autre faisait toutes ces choses ignobles à l’étage.
Un peu plus loin lors de l'audition, le brigadier chef concède qu'il n'a rien vu lui même, et que ces affirmations reposent sur un témoignage d'un autre policier qu'il aurait recueilli.
Georges Fenech. Pour l’information de la commission d’enquête, monsieur P. T., pouvez-vous nous dire comment vous avez appris qu’il y avait eu des actes de barbarie à l’intérieur du Bataclan : décapitations, éviscérations, énucléations… ?
M. T. P. Après l’assaut, nous étions avec des collègues au niveau du passage Saint Pierre-Amelot lorsque j’ai vu sortir un enquêteur en pleurs qui est allé vomir. Il nous a dit ce qu’il avait vu. Je ne connaissais pas ce collègue, mais il avait été tellement choqué que c’est sorti naturellement.
Aucun témoignage (de policier ou autre personne) n'est venu confirmer cette version.
Le deuxième témoigage est celui d'un parent d'une victime ayant affirmé dans un courrier que l'institut médico-légal lui avait dit qu'on avait «coupé les testicules de son fils, qu’on les lui avait mis dans la bouche, et qu’il avait été éventré». Cette lettre a été évoquée par Georges Fenech. Mais ces faits ont été totalement infirmés lors des auditions, que ce soit par Michel Cadot, préfet de police de Paris, ou Christian Sainte, directeur de la police judiciaire.
Georges Fenech. En effet, la commission est troublée par ces informations, qui n’ont filtré nulle part. Ainsi, le père de l’une des victimes m’a adressé la copie d’une lettre qu’il a transmise au juge d’instruction, que je cite en résumant : « Sur les causes de la mort de mon fils A., à l’institut médico-légal de Paris, on m’a dit, et ce avec des réserves compte tenu du choc que cela représentait pour moi à cet instant-là, qu’on lui avait coupé les testicules, qu’on les lui avait mis dans la bouche, et qu’il avait été éventré. Lorsque je l’ai vu derrière une vitre, allongé sur une table, un linceul blanc le recouvrant jusqu’au cou, une psychologue m’accompagnait. Cette dernière m’a dit : ‟La seule partie montrable de votre fils est son profil gauche.” J’ai constaté qu’il n’avait plus d’œil droit. J’en ai fait la remarque ; il m’a été répondu qu’ils lui avaient crevé l’œil et enfoncé la face droite de son visage, d’où des hématomes très importants que nous avons pu tous constatés lors de sa mise en bière. » Ce témoignage précis pourrait corroborer les propos que nous a tenus l’un des fonctionnaires de la BAC, selon lequel l’un des enquêteurs a vomi immédiatement en sortant du Bataclan après avoir constaté une décapitation et des éviscérations. Avez-vous connaissance de tels faits ?
Michel Cadot. Je n’ai eu aucune connaissance de ces faits, ni par l’Institut médico-légal ni par les fonctionnaires en question. Il appartient de toute évidence à l’enquête judiciaire d’en apprécier la véracité. J’ai néanmoins compris qu’il n’a été retrouvé sur le site de l’attaque aucun couteau ni aucun autre engin tranchant qui aurait permis ce type de mutilations. Il sera aisé de le vérifier dans le cadre de l’enquête. En ce qui me concerne, encore une fois, je n'ai reçu aucun message de la sorte provenant de l’Institut médico-légal ou de la direction de tutelle de la BAC concernée.
Christian Sainte. Je ne peux guère m’avancer sur ce point, compte tenu de l’état de l’enquête, mais rien, en l’état actuel de mes connaissances, ne me permet de penser que ce qui vient d’être lu est juste. Je précise, pour que les choses soient claires, que certains des corps retrouvés au Bataclan étaient extrêmement mutilés par les explosions et par les armes, à tel point qu’il fut parfois difficile de reconstituer les corps démembrés. Autrement dit, les blessures que décrit ce père peuvent aussi avoir été causées par des armes automatiques, par les explosions ou par les projections de clous et de boulons qui en ont résulté.
Georges Fenech. On lui aurait mis ses testicules dans la bouche…
Christian Sainte. Je ne dispose pas de cette information et, si ces faits avaient été établis, je pense qu’une telle information ne m’aurait pas échappé.
Lors de ces mêmes auditions, François Molins, procureur de Paris, a affirmé à son tour que la commission d'actes de barbarie ou de tortures étaient des rumeurs.
G.Fenech : À la suite des attentats de novembre, il a été évoqué la commission d’actes de barbarie.
F. Molins. C’est une rumeur. Les médecins légistes ont été formels : il n’y a pas eu d’acte de barbarie, pas d’utilisation, notamment, d’armes blanches. Selon un témoignage, les testicules d’une personne auraient été coupés, mais aucune constatation n’a permis de le corroborer.
En résumé, il existe deux témoignages indirects, l'un d'un policier disant s'être fait raconter des faits de tortures par un autre, l'autre d'un parent d'une victime disant avoir eu confirmation d'acte de tortures par l'Institut médico-légal. Mais ces affirmations ont été démenties par toutes les sources interrogées lors des auditions, sur la foi des autopsies pratiquées. Aucun témoignage direct ne vient les confirmer. Et aucune arme blanche rendant possible la commission de tels actes n'a été retrouvée sur place.
Cordialement
C.Mt
Réponse publiée le 14 novembre 2017
notes : recherche google
https://www.fdesouche.com › Sécurité 15 juil. 2016 - Une enquête révèle que certains on été châtrés, et ont eu les yeux percés ... le Bataclan subissaient des choses atroces, nous avons eu beaucoup de chance. ... appris qu'il y avait eu des actes de barbarie à l'intérieur du Bataclan .... du Bataclan après avoir constaté une décapitation et des éviscérations. Termes manquants : probablement