Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
17 ans ! aujourd'hui Verlaine pourrait être accusé de pédophilie, Rimbaud étant toutefois victime consentante
Aujourd'hui, la vague féministe poussée à l'extrême a mis les hommes en infériorité. Je ne doute pas que les hommes prendront une revanche terrible.
La mère de Rimbaud était une mégère exigeante et conne. Pour s'être fait attendre, la réaction n'a pas tardé : Le jeune Arthur fugue à 14 ans. Ne parlons pas du traumatisme du champ de bataille où il a presque sûrement vu le Dormeur du Val dont, au fond, je discerne qu'il a été le macabre amoureux, et, parmi les amis poètes parnassiens, il tombe dans les bras d'un homme bisexuel de 10 ans son aîné : Paul Verlaine.
ci-dessous un poème critique et ouvertement anti-femme et mysogine comme qui dirait : « que voyez-vous de beau dans un corps féminin? » Et quasiment : « Pouah, il est pourri, n'est-ce pas ? » A-t-on assez loué les perfections de ce tableau de Boticelli ! Après les conquêtes homo des années 2000, les femmes veulent aujourd'hui un rattrapage. l'apartheid sexuel ne concerne pas seulement les homos, ce que nous pourrions appeler une « gynophobie » sera-t-il bientôt un délit inscrit au code pénal comme le délit d'homophobie désigne les atteintes aux gays,lesbiennes et trans ? Zito
Analyse du sonnet d'Arthur Rimbaud : Vénus
Vénus anadyomène
Comme d'un cercueil vert en fer blanc, une têteDe femme à cheveux bruns fortement pommadés
D'une vieille baignoire émerge, lente et bête,
Avec des déficits assez mal ravaudés ;
Puis le col gras et gris, les larges omoplates
Qui saillent ; le dos court qui rentre et qui ressort ;
Puis les rondeurs des reins semblent prendre l'essor ;
La graisse sous la peau paraît en feuilles plates ;
L'échine est un peu rouge, et le tout sent un goût
Horrible étrangement ; on remarque surtout
Des singularités qu'il faut voir à la loupe...
Les reins portent deux mots gravés : Clara Venus ;
- Et tout ce corps remue et tend sa large croupe
Belle hideusement d'un ulcère à l'anus.
Arthur Rimbaud - Cahiers de Douai - 1870( Arthur a 16 ans)
Notes :
* anadyomène : terme d'antiquité. Étymologie : en grec, celle qui sort de l'eau
* vert en fer blanc : les baignoires bon marché étaient fréquemment en zinc, peintes en vert
* ravaudés : raccommodés
* échine : colonne vertébrale, dos
* Clara : "illustre". Epithète traditionnellement associé aux noms de personnes célèbres et de dieux en latin
* croupe : familier : postérieur d'une personne
* ulcère : plaie qui ne cicatrise pas
Sandro Botticelli, La Naissance de Vénus
Annonce des axes
I. Une parodie
2. Un portrait dépréciatif
II. Une poésie nouvelle
2. L'invitation à une autre poésie
Commentaire littéraire
I. Une parodie
1. Le détournement du tableau vers la dérision
Le titre de ce sonnet, composé du nom propre « Vénus » et de l'adjectif savant, directement issu du grec, « anadyomène », qui
signifie « qui sort de l'eau », semble annoncer un poème sérieux et à la gloire de cette Vénus. Le nom de vénus, déesse de l'amour, évoque féminité, beauté.
Dans ce titre, Rimbaud propose donc une reprise du motif de la naissance de Vénus, illustrée dès l'Antiquité par nombre de récits et de peinture
(Apelle, Botticelli, Raphael, Titien,...).
L'attente du lecteur est déçue au premier vers du sonnet, puisque la Vénus est découverte sortant d'un « cercueil ». La traditionnelle
conque de laquelle sort la Vénus est remplacée par Rimbaud par une « vieille baignoire » (vers 3) construite dans un matériel peu noble « vert en fer blanc » (vers 1), ce qui
ne laisse pas atteindre au lecteur une Vénus aussi belle que prévue.
Le tableau que nous propose Rimbaud se présente donc d'emblée comme une parodie du motif original.
De même, la femme présentée ici contraste avec la beauté de la Vénus. La femme est vieillissante (« déficits assez mal ravaudés » vers 4),
les « cheveux bruns » s'opposent au blond vénitien souvent attribué à Vénus. Le reste du poème s'attache à dresser un portrait disgracieux de la Vénus.
Dans ce poème, Rimbaud dresse un blason (court poème célébrant une partie du corps féminin ou évoquant le corps entier). Toutefois, le portrait
qu'il réalise ainsi est particulièrement dépréciatif, faisant ainsi de son poème un contre-blason.
2. Un portrait dépréciatif
La Vénus est présentée comme une personne vieille : « cercueil » (vers 1), « déficits assez mal ravaudés » vers 4.
L'expression « fortement pommadés » (vers 2) suggère des soins de beauté maladroits, incapables de lutter contre la laideur due à l'âge. De plus ce terme oppose le fard et l'artifice à
la beauté naturelle, attribut de la déesse. L'allitération en [S] du vers 4 traduit l'amollissement de la chair.
Femme sans grâce : « lente et bête » (vers 3). Le terme « bête » peut également conférer une dimension animale à la
femme.
La Vénus est présentée comme une personne grasse :
« gras et gris » (vers 5) => allitération en [gr] qui souligne le caractère dépréciatif .
« graisse sous la peau » (vers 8).
« large croupe » (vers 14)
L'allitération en [S] du deuxième quatrain illustre par la sonorité le flétrissement de la
Vénus.
« feuilles plates » (vers 8) semble indiquer que la Vénus n'a pas les formes d'une belle femme.
Animalisation de la femme : « bête » vers 3, « échine » vers 9, « croupe » vers 13.
Le physique de cette femme n'est donc pas agréable, mais le goût et l'odorat sont aussi dépréciés : « le tout sent un goût / Horrible
étrangement » (vers 9-10).
Le dernier vers du poème donne le bouquet final de cette description dépréciative : « ulcère à l'anus ».
NOTES sur Arthur Rimbaud :
enfance régentée par une mère “aussi inflexible que soixante-treize administrations à casquettes de plomb”. Lorsqu'il écrit ses vers, il n'a que 16 ans... • Crédits : Apic - Getty
Arthur Rimbaud est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue »
Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'avait pas payé son billet de train–, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour ».
Le dormeur du val Arthur Rimbaud
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud
« Le dormeur du val » est un poème de Rimbaud issu d'un recueil intitulé Poésie, écrit en 1870. Il fut composé lors d'une fugue du jeune poète, alors âgé de 16 ans, alors que faisait rage la guerre franco-prussienne.
http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/article-arthur-rimbaud-le-dormeur-du-val-66801937.html
Moi, claudio, je déplore avec force qu'aucun prof de français dans ses analyses de textes n'ait fait, dans sa classe, le rapprochement de cette description funèbre, certes, mais quasi amoureuse de ce JEUNE ET ADOLESCENT SOLDAT, avec l'homosexualité du jeune Arthur. Encore un excès de bienpensance qui a nui à nos générations. "Homo ? Ah ? mais c'est pas important ! " Pas important que tu dis ! mais ce sont nos vies, notre affectivité, notre besoin de certitude que tu éludes...criminellement.
Rimbaud mysogyne et pourtant : Femmes et homos : des amitiés particulières
Moi j'ai un pote homo qui ne va -platoniquement- qu'avec des femmes, ne se sent bien qu'avec elles ...
Homme cherche maman bisCet état fusionnel n’est pas sans rappeler le lien maternel. Ainsi Franck, parlant de son amie Frédérique : « Fred sait m’écouter sans juger, et elle répond à mes SOS, même quand je lui téléphone à 4 heures du matin en plein désarroi. Sa maison, c’est mon refuge. Depuis que ma mère est morte, je lui téléphone tous les matins comme je le faisais avec maman ! » Si les femmes endossent facilement le rôle de mère bis, leurs copains sont également très maternants envers elles. En témoigne Béatrice : « Il y a deux ans, j’ai été hospitalisée pour une grave maladie. Jean a été aux petits soins avec moi. Il m’a accompagnée pour mes examens médicaux, il venait me voir à la clinique et, depuis, il prend assidûment de mes nouvelles. »
Les femmes qui raffolent de la compagnie des gays affirment toutes partager la même sensibilité qu’eux. Mathilde, par exemple, se sent intellectuellement en phase avec Thibault : « C’est le seul homme avec qui je vais voir des ballets de danse contemporaine et des films d’auteur japonais ! Il aime Barthes, Claudel et Mallarmé. C’est un esthète. Rien à voir avec les hétéros machos avec qui on ne peut parler de rien. » Autre qualité reconnue aux gays : leur grand sens de l’écoute. Il est plus agréable de se confier à un homme qui connaît le fonctionnement masculin de l’intérieur et dont les conseils se révèlent judicieux. Comme le fait remarquer Bastien en souriant : « Souvent, je me dis que la vie est mal faite ! Vu le nombre de filles qui me choisissent comme confident, je sais exactement ce qu’elles attendent d’un homme. Si je voulais les conquérir, je ferais un malheur. »
Humour, autodérision, marginalitéL’humour est également un élément fondateur de cette complicité. « Dès qu’il y a un homo dans une soirée, il vient vers moi. On est instantanément sur la même longueur d’onde. On adore se moquer des autres, et surtout de nous-mêmes ! » raconte Catherine. « Cette capacité à l’autodérision que possèdent la plupart des homosexuels est liée à leur trajectoire, rappelle Serge Hefez. Quand on doit cacher ses attirances et son moi profond pendant toute son enfance, on est obligé de se moquer de soi pour survivre. C’est la honte sociale intériorisée. On retrouve chez leurs amies la même impression d’être en porte-à-faux, et la même capacité à surmonter les blessures narcissiques par l’humour, l’esbroufe, le jeu. » Parfois, l’humour décapant s’allie à un goût commun pour une certaine marginalité. Comme Sandrine, qui a horreur des personnes conventionnelles : « Avec mes copains gays, on vit dans la démesure, la fantaisie, l’excès, la sexualité hyperlibérée. Je ne me reconnais pas dans les valeurs étriquées de mes parents – marmots, télé, maison de campagne, etc. Ce n’est pas mon truc du tout ! » Pour Serge Hefez, « certaines femmes, du fait de leur vécu, éprouvent une difficulté à intégrer les schémas traditionnels de la famille, et gomment de leur vie cette dimension. Comme leurs amis gays, qui se sont justement sentis opprimés par la famille, la paternité, l’hétérosexualité, la masculinité. »
« Quel bonheur d’avoir une relation intime avec un homme sans qu’il soit question de sexe. » Tel est le leitmotiv des femmes interrogées. « Franck est le sosie d’Helmut Berger dans Les Damnés, de Visconti, je l’adore, confirme Juliette. Mais notre lien est pur et platonique. Jamais je ne me dis : “Tiens, je me le ferais bien !” Avec mes copains homos, on joue à se séduire, on se cajole, on marche main dans la main, on dort parfois ensemble, mais on sait que cela n’ira pas plus loin. » Evacuer la question du sexe procure effectivement une grande tranquillité d’esprit, car c’est évacuer tout ce qui rend si difficile les relations entre hommes et femmes. C’est reposant de ne pas s’interroger en permanence : « Est-ce que je lui plais ? Que faire pour attiser son désir ? » Malheureusement, tout n’est pas si simple. « Celles qui soutiennent qu’il n’y a pas d’ambiguïté, aucun désir physique dans ces amitiés se trompent. Il y a toujours du désir, affirme la psychanalyste Elsa Cayat. Mais les femmes se raccrochent à cette idée ; ça les rassure. »
On confond parfois amour et amitié« Je suis tombée trois fois amoureuse d’un homosexuel. Et chaque fois, j’étais sûre d’être celle qui allait lui “révéler” son hétérosexualité. Je me heurtais à un mur, mais je m’escrimais », raconte Marianne. « Dans le cœur de ces femmes persiste la certitude qu’elles vont parvenir à être désirée par ce complice charmant. Ça devient presque un défi », indique Serge Hefez. Mais si les femmes déplacent inconsciemment leur désir amoureux sur la scène amicale, les gays, eux, assument totalement leur identité homosexuelle. D’où les dérapages et les chagrins d’amour. « Pourquoi ces femmes désirent justement celui qui ne peut et ne veut pas d’elles ? s’interroge Elsa Cayat. Cela renvoie à une peur de leur propre désir, à l’incapacité dans laquelle elles se sentent de désirer et d’être désirables. »
« Au travail, personne ne sait que Pierre est homosexuel. Je lui sers de couverture en l’accompagnant aux dîners organisés par ses collègues. Aux yeux de tous, je suis sa “fiancée”, et ça suffit à mon bonheur. » Constance n’est pas la seule pour qui l’amitié avec un homo vient à la place d’une relation de couple. Selon Elsa Cayat, « c’est se débrouiller pour maintenir la relation impossible et s’exposer à la frustration. C’est adopter une approche conjuratoire de l’homme, s’en approcher tout en se protégeant d’une relation amoureuse réelle. »
Mais qu’est-ce qui pousse ces femmes à construire un semblant de couple avec leur ami gay, certaines envisageant même d’avoir un enfant de lui par insémination, tout rapport sexuel étant exclu ? « Ce qui est fondamental chez elles, c’est la peur du désir masculin, explique Elsa Cayat. Elles voient le désir sexuel de l’homme comme un abus, une véritable violence, alors que, derrière, il y a de l’amour. Cette peur d’être salie par le désir de l’autre, cette peur que “ça-lie”, tient à une histoire, à des relations qui se sont mal passées au moment de l’œdipe, à une relation “incestueuse” fantasmée avec le père. Ce qui a été mal géré du côté du père l’est également du côté de la fille. » Les relations amicales entre les femmes et les homosexuels sont complexes, intenses, riches, ambivalentes, tendres et pleines de surprises, drôles, attirantes, mais parfois dangereuses. Comme la vie, en somme !
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