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Antinoüs le dieu homosexuel, ange qui séduisit Psyché avec une rose par Antoine Denis - Louvre
Buste d’Antinoüs, dit Antinoüs d’Écouen
XVIIIe siècle
Île-de-France (?)
H. : 74 cm.
Ce buste de marbre du favori d’Hadrien (117 – 138 après J.-C.) était présent dans la salle des Antiques du Louvre en 1793. Il a été longtemps confondu avec un exemplaire en bronze saisi au château d’Écouen la même année, mais transporté d’abord à Versailles avant d’entrer plus tard au musée. Tous deux reproduisent un buste provenant sans doute de la villa Hadriana, trouvé à la Renaissance, très proche d’un buste des collections royales espagnoles (musée du Prado). Cet Antinoüs des collections royales françaises est une copie du XVIIIe siècle.
Buste d’Antinoüs, dit Antinoüs d’Écouen,
Musée du Louvre (Photo: SM)
Antinoüs d’Écouen (détail) – Photo : SM
Buste d’Antinoüs, Musée du Louvre (Photo :
SM)
Le culte d'Antinoüs
imaginez : un divin jeune-homme
La ville romaine avait deux rues principales: le cardo (nord-sud) et le decumano
(est-ouest), toutes les rues étaient pavées et, pour faciliter leur circulation, des rainures parallèles (similaires à des voies de chemin de fer) étaient prévues à la surface pour les voitures
lourdes. .Ils avaient également de grands blocs comme un "passage pour piétons"
Antinoüs, amant de l’empereur, visage emblématique en esthétique, reproduits à l’excès au cours du temps « portraits d’Antinoüs : ils abondent, et vont de l’incomparable au médiocre (…) exemple, unique dans l’antiquité, de survivance et de multiplication dans la pierre d’un visage qui ne fut ni celui d’un homme d’Etat ni celui d’un philosophe, mais simplement qui fut aimé ».
Camée d’après la gemme de Marlborough représentant Antinoüs (Italie par un graveur inconnu de la seconde moitié du 18e siècle) – aujourd'hui à St Petersburg, Musée de l’Hermitage
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