Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
Pareil quand Polo a été agressé : les policiers insistaient pour savoir s'il était en train de draguer à ce moment-là. -"Monsieur, êtes-vous un habitué de ce lieu ? saviez-vous que c'est un lieu de rendez-vous homosexuel ? "....etc, etc... Genre : vous l'avez bien cherché, non ?
1. J’ai été violée, mais comme j’ai fait du porno tout le monde s’en fout 20 Avril 2018 Recevez les meilleurs voxs :par Marion Bogaert, 27 ans, Miss Ronde 2011 et ancienne actrice porno.
Marion Bogaert travaillait dans le porno quand elle a été violée par un voisin dans sa propre chambre. Ni la police, ni la justice, ni le responsable de son internat ne l’ont prise au sérieux.
Le 29 décembre 2012, j’accueillais dans ma chambre un mec que je pensais être mon ami. C’était le premier qui m’avait pris sous son aile quand je suis arrivée à l’internat pour suivre une formation professionnelle. On était même sorti ensemble pendant deux semaines, une petite amourette à la con. Ce soir-là, il a pété un câble et m’est passé dessus. Il m’a violée.
J’ai passé une nuit de merde. Au début, je ne voulais pas porter plainte. Parce que je savais ce qui m’attendait, qu’on n’allait pas me prendre au sérieux. Et parce que j’avais honte d’arriver et de dire : « Je “représente le sexe” – parce que c’est ça quand tu es actrice porno – et je me plains parce que je me suis fait violer. » À cette époque, je travaillais dans le porno. J’avais tourné quatre ou cinq films. Le lendemain, mes amis m’ont convaincue d’aller porter plainte.
Affiche porno au comico
Au commissariat de la rue Brisout de Barneville, à Rouen, j’ai été reçue par un policier qui avait un joli drapeau « On dit merci qui ? Jacquie & Michel » sur son bureau. Jacquie & Michel, c’est la première prod pour laquelle j’ai travaillé. Quand tu viens porter plainte pour viol et que tu vois des posters de cul, je trouve ça très malavisé. Dès le départ, je préférais être claire, pour ne pas qu’on m’accuse de mentir : j’ai dit que je travaillais dans le porno. Pendant une demi-heure, il m’a fait la morale, en disant : « Vous savez, si ce que vous dites est faux, c’est vous qui irez en prison, ce n’est pas bien de faire ça. » Dans le service, il n’y avait que des bonhommes. Les seules femmes que j’ai vues dans le processus de prise en charge, c’est l’assistante sociale du commissariat et le médecin légiste qui a fait les prélèvements.
Une semaine après, l’autre cinglé qui m’a violée était derrière ma porte, à me menacer pour que je retire ma plainte. J’ai appelé le directeur de l’internat. Au lieu de venir me voir, il est allé dans la chambre de l’autre barge, qui lui a montré mes films de cul. Puis le directeur est venu dans ma chambre et m’a dit :
« Madame Bogaert, je sais ce que vous avez fait. Vous êtes une salope. La trêve hivernale prend fin dans un mois, je veux que vous partiez. »
J’ai été mise à la porte parce que je faisais des films de cul et que j’avais porté plainte pour viol. Par la suite, je suis resté un an sans réponse. J’ai fini par appeler le tribunal. On m’a dit : « Vous n’êtes pas au courant ? L’affaire est mise au placard. » J’ai appris qu’il avait été mis en garde à vue un an après les faits. Il y avait des preuves : les prélèvements du médecin légiste. Pourtant l’affaire a été classée sans suite, et je n’ai pas reçu un seul courrier. Je n’étais même pas au courant.
Les travailleuses du sexe ne sont pas prises au sérieux
Personne ne m’a prise au sérieux. J’étais une pauvre conne qui faisait des films de cul et osait se plaindre pour viol. J’avais une belle carrière qui m’attendait. Une prod américaine m’avait proposé d’aller tourner là-bas. Ce viol a tout bousillé. Je n’ai plus jamais refait de porno. J’ai subi une double agression : je me suis fait violer et la justice ne m’a pas reconnue en tant que victime. Il y a deux ans, j’ai contacté une avocate qui a repris l’affaire. Elle est habituée de ces histoires-là : malheureusement, je ne suis pas la seule. Elle a été amenée à défendre des prostituées qui se sont fait violer. C’est exactement le même parcours du combattant. Les travailleuses du sexe qui se font agresser, comme moi, ne sont pas reconnues.
Propos recueillis par Timothée de Rauglaudre
2. VIOLE-MOI PLUTOT QU'ELLE ...CA N'A PAS MARCHE
Agression homophobe à Saint-Tite en marge du festival western (Québec)
Ce vendredi soir, un gars a décidé que « c'était drôle » de tabasser un homosexuel avec une bouteille de bière vide !
« Je n'ai aucun souvenir, j'ai perdu connaissance ! Le premier coup a été porté à ma figure, et 6 autres ont suivi ... », a confié le jeune homme de 21 ans, qui n'a pas hésité à partager sa photo sur son compte, visage tuméfié, pour dénoncer et éviter que ce genre de situation ne se répète : « Voici le visage de l'homophobie... Je me suis fais attaqué parce que je suis gay ! Bienvenu en 2015 ! »
« Tout a commencé par une simple altercation », raconte Mathieu. Il marchait tranquillement dans la rue avec sa sœur, lorsque deux individus ont « sifflé » la jeune fille en lui adressant quelques propos désobligeants et sexistes.
« Je leur ai demandé si ils avaient un problème... et pour faire fuir le gars, j'ai voulu lui dire qu'il était beau, alors je l'ai regardé et je lui ai dit "eille pis, t'es crissement
chaud". Il a compris que je lui disais qu'il était saoul et que je voulais l'insulter. » C'est alors, que pour « apaiser les tensions », la sœur de Mathieu va expliquer que son frère était
gay et voulait juste le complimenter.
« J'ai entendu le gars marmonner "ark", "eille, criss de fif"», ajoute Mathieu. Et ce sera la dernière chose dont il se souviendra.
Transporté en ambulance, il passera toute la nuit à l'hôpital et une partie de la journée de samedi, mais par chance il n'a aucune fracture : « J'ai repris conscience, devant mon beau-père en pleure, totalement désorienté, ne comprenant pas où j'étais. »
Ce n'est pas la première fois que le jeune homme est victime d'un geste homophobe, précise-t-il, mais « c'est la première fois de ma vie que je suis violenté physiquement. »
Nous lui avons adressé tout notre soutien. Mathieu est toujours ébranlé par les événements mais remercie tous ses amis « présents du début à la fin » et qui n'ont pas cessé de partager son statut sur les réseaux : « J'ai compris à quel point je suis bien entouré ! »
La famille de Mathieu dit avoir porté plainte à la police. La Sûreté du Québec refuse d'indiquer si une enquête est en cours, ce que confirme d'ailleurs radio-canada.
Nous vous tiendrons au courant des suites dans cette affaire.
Bon courage et un prompt rétablissement à Mathieu.
Terrence Katchadourian
3. NOS LIBERTES TUNISIE La police a découvert, cette semaine, une maison à Bab El-Khadhra, au centre-ville de Tunis, utilisée pour le tournage de films pornos. Six personnes ont été arrêtées. HONGRIE La semaine dernière, accompagnée d’une équipe de télévision, la police a effectué une perquisition dans un studio pornographique clandestin, aménagé dans un appartement à BUDAPEST.... La petite entreprise reposait en réalité sur un simple traquenard qui consistait à rabattre des femmes crédules et leur faire tourner des séquences "sado-masos" contre leur gré. Budapest, autrefois surnommée "capitale du porno", est elle aussi en proie à toutes les dérives du porno amateur numérique.Quatorze individus ont été interpellés et trois d'entre eux sont aujourd'hui inculpés pour abus de confiance et traitement dégradant sur des personnes ignorant qu'elles allaient participer à des films sado-masochistes. La police a eu la puce à l'oreille après avoir reçu une lettre anonyme de la part d'une femme disant avoir répondu à une annonce pour faire des photos de charme. A aucun moment elle ne pensait qu'on allait l'obliger à des pratiques sexuelles devant une caméra. La lettre mentionnait un numéro de téléphone cellulaire. La police s'est rendue compte plus tard qu'une mère de sept enfants avait été ligotée et . . .