Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
C’est le cauchemar de tout gay passif : rencontrer un garçon, être profondément attiré, le suivre chez lui, se chauffer, et puis quand vient le moment de la sodomie, réaliser qu’il y a une chance de ne pas être propre. Personne n’a envie d’être celui dont on ressort avec un préservatif coloré PORNO MAG LA VOIX DU NET
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Thomas Fap 5 juin 2016 Actu/News, Gay / Lectures totales: 57 713
Les gays, la sodomie, la peur de « l’accident »
C’est le cauchemar de tout gay passif : rencontrer un garçon, être profondément attiré, le suivre chez lui, se chauffer, et puis quand vient le moment de la sodomie, réaliser qu’il y a une chance de ne pas être propre. Personne n’a envie d’être celui dont on ressort avec un préservatif coloré. Mais que faire ?
Le calvaire des passifs
Sur les applications de drague, on trouve désormais de plus en plus de profils exigeant des « passifs clean ». Comprendre des mecs prêts à se faire baiser et bien « préparés ». Car oui, la sodomie passive ça se prépare. De nombreux gays se retrouvent contraints d’apprendre l’art complexe du lavement. Et c’est là qu’on se dit qu’être le passif, c’est pas facile facile tous les jours.
La base est d’investir dans une poire : ce n’est pas cher et ça peut faire le job. Le problème de la poire, ce sont les bulles d’air. Ça peut faire sérieusement mal au bide. La sensation physique n’est franchement pas agréable non plus. La majorité des garçons ont plutôt tendance à opter pour une canule ou un embout de douche. C’est un peu plus cher mais au moins on est certain de bien faire la chose en profondeur : il faut juste être sûr que le trajet entre la douche et le cabinet n’est pas trop long car cela pourrait causer des déconvenues !
Qu’on se le dise : le lavement est un tabou. Quand on l’aborde entre garçons, on grimace, on trouve ça anti sexe au possible voire dégueu. Et pourtant, pas de sodomie sans tracas sans ça. Un bon lavement garantit de pouvoir s’éclater sans se poser de questions. Mais un bon lavement, ça n’est pas évident à faire. Il faut du temps avant de trouver la bonne solution pour chacun, parfois il faut en faire plusieurs pour être totalement prêt à l’emploi. Il faut aussi faire attention à son alimentation, à ne pas manger trop lourd, épicé, gras avant de songer à une sodo. Pas très naturel ni spontané tout ça…
Passifs (très) réguliers : certains abandonnent !
Quand on aime coucher beaucoup et être passif plusieurs fois dans la semaine, le lavement devient une question préoccupante. Car il est fortement déconseillé pour sa bonne santé de pratiquer des lavements à répétition. Et on en arrive au terrible dilemme des passifs en couple : si on vit avec un mec qui veut nous honorer quasi tous les jours, pas facile d’assurer ! Il existe désormais des pilules qui sont censées éviter tout accident. Mais leur efficacité reste encore à prouver et elles contraignent à devoir planifier ses sodomies…
Face à ce système compliqué, certains gays « claquent la porte » et se disent que la sodo ce n’est peut-être pas pour eux, se contentant de préliminaires essentiellement.
Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne
La vérité, c’est que chaque personne est unique et que tout le monde n’a pas la même faculté de se faire prendre sans lavement. Il y a des garçons pour qui un simple passage sous la douche et un nettoyage au gel douche suffira. D’autres auront vraiment besoin d’un lavement approfondi. Si vous êtes sujet à des troubles digestifs récurrents, autant vous dire que la fête de la sodo ce ne sera pas vraiment tous les jours…
C'est parti pour la fête ! :
Quand l’accident arrive
Comble de la malchance : parfois même après un lavement, l’accident survient. On se sent forcément gêné, sale. Tout dépend l’ampleur des dégâts mais la meilleure chose à faire dans ce cas est de ne pas trop s’auto-flageller. Bien sûr, on se sent con mais ce n’est pas en chouinant qu’on améliorera la situation. Sur-dramatiser l’accident ne fera qu’enfoncer le clou.
On ne va pas se mentir : personne n’est à l’abri que cela lui arrive un jour. Les actifs ont beau être de plus en plus exigeants sur la question, après tout ils savent bien où ils mettent leur manche. Tout dépend de l’accident en question : une petite trace ça n’est pas si grave, tomber sur de la « matière » c’est plus délicat.
Ceux qui prennent ne sont pas idiots et leur responsabilité est engagée : à eux aussi, avant une sodomie, de tâter le terrain. Insérer quelques petits doigts pour voir si « la voie est bien libre » est conseillé. Un gentleman se rendant compte qu’il y a un « problème » pourra prétexter qu’il n’a pas plus envie de pénétration que ça.
Ne pas trop se prendre la tête
Les risques qu’un accident arrive ne sont jamais nuls. Si en prenant régulièrement ses précautions en soignant son alimentation et en pratiquant occasionnellement un lavement quand « on sait que ça va se passer » on met plus de chances de son côté, il y a aussi des petites astuces. Si on a été au cabinet il n’y a pas longtemps, qu’on se sent « vidé » et qu’on a pris une bonne douche, on peut être plus relax que si on sort tout juste d’un copieux diner mexicain. Les garçons en couple et fidèles peuvent aussi opter pour le sexe sous la douche : c’est clean et avec l’eau qui coule on est plus détendu.(joli !)
Un mec bien et un actif respectueux ne jugera pas mal son passif si une fois il a un petit accident. Ça fait partie du jeu, ça doit bien arriver une fois dans la vie de chacun. Un passif qui développe une obsession sur le fait d’être clean et « prêt pour la sodo » en permanence finira par devenir un peu dingue. Il faut souffler laisser un peu aller, accepter que parfois « ça ne le fera pas ». C’est un peu comme les règles des gays en quelque sorte. On s’apprête à passer au lit, on va discrètement aux toilettes et/ ou dans la salle de bain et on checke si « c’est jouable ». On se nettoie un peu si ça a l’air d’être cool et si on sent que c’est galère, on peut toujours lancer le fameux « pas ce soir chéri ! ».
commentaire : "moi un gars m'a sidéré en reprenant "nature après 'l'accident' et un nettoyage en règle par ses propres soins. T'en fais pas mon métier c'est infirmier. Je crois qu'il disait vra"i.
un mensonge pieux :
Plus tard, plusieursfois j'ai menti à ceux de mes partenaires à qui c'était arrivé et je leur disais : "T'en fais pas mon métier c'est infirmier" en mentant pour la bonne cause. Ca m'a aidé aussi dans les préliminaires pour mettre à l'aise.
mais si votre répulsion est la plus forte, alors ne faites pas ! "