Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
«Je ne sais pas si c’est un monde homophobe, mais c’est un milieu très fermé. Comme on se voit tous les jours, les gays ont peur de ne pas être acceptés, d’être montrés du doigt, alors qu’on a besoin de faire partie de cette famille.» Pudeur exacerbée ou réelle homophobie?
Sauf qu'il est réputé pour être très consommateur de marijuana le milieu du surf n’est pas très «gay aware». «Cela m’a toujours fasciné que le surfeur soit asexué. Dans ce milieu on ne parle pas de sentiments, pas de sexualité, même quand on est hétéro. (…)
le surfeur gay n'est plus un mythe. Depuis quelques années déjà, ils sont de plus en plus nombreux à revendiquer leur homosexualité
Un nouveau site appelé Gaysurfers.net espère attirer l’attention des surfeurs du monde
entier, lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.
Le surf est souvent considéré comme un sport macho où beaucoup craignent d'être rejetés pour être gay. Dans le passé, certains professionnels qui sont sortis ont perdu leurs commandites.
Ainsi, afin de renforcer la solidarité entre les internautes LGBT du monde entier, gaysurfers.net a vu le jour. L'adhésion est anonyme, gratuite et sécurisée. Parmi les offres du site figurent
des articles de surf gay, des listes de spots de surf amicaux LGBT et une liste de films inspirés par les thèmes «gay» et «surf».
Si vous aimez charger les vagues (et vous êtes gay), alors attrapez votre souris et pointez-la vers Gaysurfers.net. .
NOTES :
Même si certains sportifs ont levé le voile sur ce sujet, comme Amélie Mauresmo (Tennis), Marke Leduc (Boxe) ou encore Gareth Thomas (rugby), certains sports restent très fermés sur la question. C’est le cas du surf
Même si nous vivons dans un monde de plus en plus ouvert, les mentalités ont besoin de temps pour évoluer. Mais la production de films ou de documentaires sur la communauté homosexuelle dans le surf et les quelques actions mises en place, comme la journée mondiale des surfeurs gay, le 17 juillet, prouvent qu’un tournant est engagé. L’homosexualité, dans le surf, sera peut être un jour décomplexée…
«Je suis surfeur depuis des années, j’ai habité à l’étranger et notamment à Sydney et Los Angeles, probablement les deux villes où il y a la plus grosse communauté de surfeurs, mais aussi de gays. Et pourtant j’ai essayé d’y rencontrer des surfeurs homos, sans grand succès. Certains sont pourtant en couple homosexuel, mais dans tous les cas, ils se cachent.»
verite premiere Le scandale homophobe cessera quand, au lieu de faire honte aux garçons qui vont ensemble, on les complimentera. A cet égard habiter un quartier où plus ou moins tout le monde se connaît peut-être très traumatisant pour un ado ou un jeune adulte qui se rend compte qu'il a commencé tôt la lutte.
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