Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

  ALLEN GINSBERG  poète, libertaire et homosexuel à ce titre a mérité toute l'attention de notre blog. 

Au regard de ce que nous vivons aujourd'hui le texte de Ginsberg n'a pas pris une ride  Texte américain :   Lemme me kiss your face, lick your neck 
touch your lips, tongue tickle tongue end
nose to nose, quiet questions
ever slept with a man before?
hand stroking your back slowly down to the cheeks' moist hair soft asshole
eyes to eyes blur, a tear strained from seeing–

Come on boy, fingers thru my hair
Pull my beard, kiss my eyelids, tongue my ear, lips light on my forehead
–met you in the street you carried my package–
Put your hand down to my legs,
touch if it’s there, the prick shaft delicate
hot in your rounded palm, soft thumb on cockhead–

Come on come on kiss my full lipped, wet tongue, eyes open–
animal in the zoo looking out of a skull cage–you
smile, I’m here so are you, hand tracing your abdomen
from nipple down rib cage smooth skinn’d past belly veins, along muscle
to your silk-shiny groin
across your long prick down your right thigh
up the smooth road muscle wall to titty again–
Come on go down on me your throat 
swallowing my shaft to the base tongue 
cock solid suck–
I’ll do the same to your stiff prick’s soft skin, lick your ass–

Come on Come on, open up, legs apart here this pillow 
under your buttock
Come on take it here’s vaseline the hard on here’s 
your old ass lying easy up in the air– here’s
a hot prick at yr soft mouthed asshole– just relax and let it in–
Yeah just relax hey Carlos lemme in, I love you, yeah how come
you came here anyway except this kiss arms round my neck
mouth open your
two eyes looking up, this hard slow thrust this
softness this relaxed sweet sigh?"

      Résultat de recherche d'images pour "GAY PORN gay fuck boy buttocks up lifted on a cushion" "Doux garçon, donne moi ton cul"  traduction de Josep Costa
Laisse-moi embrasser ton visage, lécher ton cou, toucher tes lèvres,
que la langue chatouille le bout de la langue,
nez avec nez, questions silencieuses.
As-tu jamais dormi avec un homme?
La main caressante descend doucement ton dos jusqu'aux fesses molles et moites et ton anus,
les regards se brouillent  l'un dans l'autre et en naît une larme qui se fraie un chemin et disparaît hors de vue.
Va garçon, passe tes doigts dans mes cheveux,
Tire ma barbe, embrasse mes paupières, lèche mon oreille,
Passe délicatement les lèvres sur mon front
-
[Souviens-toi]Je t'ai trouvé dans la rue chargé de mes bagages-
descends ta main jusqu'à mes jambes,
Assure-toi qu'elle est là, au creux de ta paume, la bite à la tige sensible et chaude , ton pouce doux fourbissant et bouchonnant mon gland.
Viens embrasser mes lèvres, ma langue baveuse, mes yeux ouverts.
Je suis comme un animal du zoo qui, de la cage de son crâne, te regarde et tu souris. Je suis ici avec toi, et toi aussi, avec moi, ma main parcourt ton abdomen de tes tétons à la peau douce des côtes poursuivant encore  vers les veines du ventre,
le long des muscles de ton entrejambe de soie brillante,
à travers ta longue queue posée sur la cuisse droite,
Ma main remonte encore et se perd dans ta chatte 
Viens, descends sur mon arbre ta gorge
Avalant la tige jusqu'à la racine
Suce la bite solide, je ferai de même pour la peau humide
et lisse de ta queue, je vais bouffer ton cul
Viens, ouvre-toi, écarte les cuisses, ce coussin sous tes fesses
Mon érection baveuse nous fournit le lube, allons ton vieux cul couché et en l'air facilite les choses - voilà il y a une chaude bite dans ton doux anus ouvert comme une bouche 
détends-toi et laisse-la entrer, oui relax Carlos laisse moi entrer, je t'aime, comment ça s'est fait ?
De toutes façons tu es venu de ton plein gré, Tu m'as ouvert les bras tu les as mis autour de mon cou dans un baiser  
Bouche bée tu lèves les deux yeux qui s'étonnent
de  cette tige qui,  à la fois dure et molle, se fraye lentement un chemin dans ton tendre boyau et nous  apporte ce soupir de plaisir détendu ?              Allen Ginsberg, poète, libertaire et homosexuel.                           article de Libération datant de 1995                                            

Allen Ginsberg est né le 3 juin 1926 à Patterson dans le New Jersey  (banlieue de New York). Son enfance a été marquée par l'instabilité psychologique de sa mère Naomi. Celle-ci, ancienne militante d'extrême gauche, anéantie par la vie infernale qu'elle mène aux Etats-Unis et par l'écrasement de la République espagnole, finit par être internée. Le père, Louis Ginsberg, poète et professeur, est l'élément stabilisateur de la famille. Mais aussi et très vite, du fait de son adaptation, de son conformisme et de son acceptation de la société américaine, le modèle qu'Allen rejette.

L'adolescence de Ginsberg est marquée par l'angoisse. Il souffre de la situation dans laquelle se trouve sa mère et ne sait pas trop ce qu'il veut. Il lui faudra des années pour se définir lui-même comme poète. Brillant élève, il entre à l'université de Columbia en 1943, donc à 17 ans. Lucien Carr, un de ses condisciples (et le premier copain de Kerouac à New York) l'encourage à écrire des poèmes. Qu'il va montrer à son professeur, le célèbre Mark Van Doren (1). Lequel lui prodigue quelques conseils. En revanche, il ne rencontre aucun soutien du côté de son père, adepte d'une poésie résolument classique.

Ginsberg rencontre bientôt William Burroughs, douze ans de plus que lui, et Jack Kerouac, son aîné de quatre ans. Il est fasciné par la sensibilité de ce dernier. En 1945, Ginsberg est viré de Columbia pour un manquement «grave» à la discipline de l'université. Il entre dans la marine marchande et fait son premier voyage sur les mers, loin de sa famille, de ses amis, de New York, de tout ce qu'il a connu jus-que-là. En 1947, il fait connaissance avec Neal Cassady. Qui est fasciné par son savoir.

Quand Cassady part pour Denver, Ginsberg l'y rejoint. Ils deviennent amants. Il partent ensuite rejoindre Burroughs dans le Sud. Mais Neal est bien plus attiré par les femmes que par les hommes et leur relation tourne vite au fiasco.

Le New-Yorkais revient dans l'Est et repart sur les mers. Il commence bientôt à écrire un roman en cherchant pour s'exprimer une langue nouvelle proche de la langue parlée. Il étudie William Blake et Ezra Pound, écrit des poèmes, devient grouillot à Associated Press. Jugé instable, il est envoyé dans une institution psychiatrique où il rencontre Carl Salomon avec qui il parle de Yeats, de Melville mais aussi de ses amis Burroughs et Kerouac. Salomon l'initie à ses écrivains français préférés, Henri Michaux, Isidore Isou, Antonin Artaud et Jean Genet.

Quand il sort de cette institution, Ginsberg commence à publier ses poèmes dans diverses revues. Kerouac lui fait connaître le bouddhisme. En 1955, alors qu'il habite Berkeley près de San Francisco, il écrit Howl, son «cri primal de liberté», un reflet aussi du désespoir d'une génération. Il le déclame dans une séance de lecture légendaire.

Un peu plus tôt, il a rencontré Peter Orlovsky, de sept ans son cadet, qui devient son amant. Il en oublie Cassady. Il écrira des livres poèmes célèbres dont Kaddish composé en mémoire de sa mère, Miroir vide, Linceul blanc, Planet News, Plutonian Ode, poèmes influencés comme ceux de Kerouac par le jazz be-bop.... Et des journaux littéraires et intimes. Il devient le grand communicateur de la Beat Generation, le promoteur de ses amis.

Dans les années 60, il a une position de pointe dans le combat contre la guerre du Viêt-nam, contre la droite US mais aussi contre les totalitarismes, cubain, chinois ou soviétique. Et devient un défenseur célèbre de la cause homosexuelle. Dans les années 70, 80 et 90, il s'élève contre la censure, le puritanisme et le Parti républicain. Avec toujours autant de vigueur.

(1) Ceux qui ont vu Quiz Show de Robert Redford, connaissent ce Van Doren, le père, interprété par Paul Scofield.

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tu lèves les yeux vers moi avec ce regard apaisé

 


               
Dim 3 jun 2018 Aucun commentaire