Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
Traitement local de la dysfonction érectile
La crème en application locale
L’automatisation de l’injection a prouvé son intérêt :
L’injection se fait à la bonne profondeur et le liquide est délivré à la bonne vitesse sans intervention du patient, ceci supprime l’appréhension de mal faire.
*Priapisme : érection permanente.
- Vitaros® est la première crème proposée pour la prise en charge de la dysfonction érectile. Elle permet la vasodilatation des vaisseaux sanguins et induit une rigidité pénienne. Elle représente une alternative aux traitements injectés par voie intra-caverneuse (injection pratiquée au niveau de la verge, à l’arrière du gland). Les traitements prescrits en première intention, restent les traitements administrés par voie orale, tels que le que le Viagra ou le Cialis.
- Cette crème est commercialisée sous le nom de spécialité Vitaros® (alprostadil).
- Vitaros® est utilisée en application locale, dans le traitement de la dysfonction érectile. Elle est destinée aux hommes de 18 ans et plus. Son principe actif est l’alprostadil. Il agit en dilatant les vaisseaux des tissus de la verge (corps caverneux et tissus érectiles), ce qui permet l’érection.
- Cette crème est disponible uniquement sur ordonnance.
- Ce médicament est actuellement non remboursé par la sécurité sociale. Il peut être partiellement remboursé, à 15%, uniquement pour les patients souffrant de dysfonction érectile d’origine organique, telle que la paraplégie ou la tétraplégie, un traumatisme du bassin compliqué de troubles urinaires, des séquelles faisant suite à une chirurgie, des séquelles du priapisme, une neuropathie diabétique et la sclérose en plaques.
Indications
- Il est indiqué chez les hommes de 18 ans ou plus, souffrant de troubles de l’érection, soit l’incapacité à maintenir une érection suffisante pour un rapport sexuel.
Précautions à prendre
- L’utilisation de Vitaros® implique le port d’un préservatif, en particulier lors d’un rapport avec une partenaire en âge de procréer. L’utilisation de la crème peut provoquer chez celle-ci des irritations vaginales.
Comment l’appliquer ?
- Deux dosages existent, 200 et 300 µg pour 100 mg de crème. Chaque dose est à usage unique et la juste dose à prescrire est laissée à l’appréciation du médecin.
- La crème est appliquée directement sur le pénis avant le rapport sexuel : l’application est externe, l’action locale. La crème est déposée à l’extrémité du pénis, au niveau du méat urétral. Elle permet d’obtenir une érection durant 1 à 2 heures, 5 à 30 minutes après l’application.
- La crème ne doit pas être appliquée plus de 2 à 3 fois par semaine, et pas plus d’une seule fois par période de 24 h.
- Il est important de se laver les mains avant et après l’application de la crème, laquelle peut provoquer une irritation des yeux.
- En cas d’érection d’une durée supérieure à 4 heures, ou de priapisme (érection permanente), d’évanouissement, de vertiges, ou de douleurs, prendre rapidement contact avec votre médecin
L’injection intracaverneuse
- Depuis 1982, on sait que l’injection dans les corps caverneux du pénis de substances érectogènes* relâche les fibres musculaires lisses et permet d’avoir rapidement une érection de bonne qualité.
- Ces produits sont commercialisés sous les noms de spécialités Edex® (alprostadil) et Caverject® / CaverjectDual® (alprostadil).
- La substance vasodilatatrice** injectée (prostaglandine E1 sous le nom d’alprostadil) reste au niveau local et dilate les vaisseaux sanguins de la verge pour favoriser l’accumulation de sang à l’intérieur du pénis et permettre une érection.
- Ces médicaments sont des inducteurs de l’érection. Ils sont efficaces même en l’absence d’une stimulation sexuelle.
- Ils ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
-
Ils sont remboursés par la sécurité sociale lorsque les troubles de l'érection sont liés à une atteinte organique définie et grave
:
• paraplégie et tétraplégie
• neuropathie diabétique avérée
• sclérose en plaques
• séquelles de chirurgie : anévrisme de l'aorte, prostatectomie radicale, cystectomie totale et exérèse colorectale
• traumatisme du bassin compliqué de troubles urinaires
• sequelles de radiothérapie abdominopelvienne
• séquelles du priapisme - Les autres indications n’ont pas le droit au remboursement.
Indications
Les injections intra-caverneuses sont des inducteurs de l’érection. Elles sont donc indiquées quelle que soit l’origine des troubles érectiles, plus particulièrement lorsqu’ils sont liés à une atteinte organique.A titre d’exemple, les injections intra-caverneuses sont généralement prescrites par les médecins dans les cas suivants :- contre-indication au traitement par forme orale (en cas de prise de dérivés nitrés pour des troubles cardiaques par exemple),
- en cas de dysfonction érectile induite par un diabète si elle est sévère (c’est souvent le cas),
- après un cancer de la prostate, de la vessie, ou une intervention importante sur le petit bassin,
- pour les patients atteints de sclérose en plaques,
- pour les blessés médullaires avec paralysie,
- en cas d’échec du traitement oral.
Est-ce douloureux ?
- Selon la majorité des hommes qui suivent ce traitement, l’injection en elle-même n’est pas douloureuse.
- Une douleur peut exister pendant l’érection du pénis, elle est temporaire et on peut y remédier avec l’aide de son médecin. Elle n’est pas due au produit mais à l’érection elle-même et s’atténue avec le temps.
- Certains patients ont des difficultés à pratiquer les auto-injections, soit à cause d’un handicap, soit à cause de leur obésité. Parlez-en à votre médecin.
- L’emploi d’un stylo injecteur peut les aider et leur apporter plus de confort pour pratiquer cette injection : Easypen®, stylo auto-injecteur conçu pour la spécialité Edex®
La peur de l’injection
- Il est bien normal que les hommes craignent un peu de se faire une piqûre dans la verge. On peut avoir peur de se faire mal en piquant au mauvais endroit, ou de ne pas pousser le liquide complètement.
- Pour limiter cette peur, il faut regarder attentivement comment procède le médecin et répéter le geste avec lui. La quasi-totalité des patients qui craignaient les piqûres ont été étonnés de la facilité à supporter cette injection qui est très rapide puisqu’il y a peu de liquide à injecter.
- L’injection n’est pas douloureuse pour la plupart des hommes, mais la peur d’avoir mal entraîne souvent une contracture réflexe, cette contracture est plus douloureuse que l’injection elle-même car elle nuit au bon geste.
Comment pratiquer l'injection ?
- L’injection se fait sur le côté du pénis à droite ou à gauche. A cet endroit il n’y a pas de veine et donc aucun risque de se blesser. Détendez-vous et repérez le point où vous allez piquer : vous vous rendrez compte que l’aiguille étant ultra-fine, elle ne fait vraiment pas mal car l’endroit est très peu innervé.
- Lorsque l’injection est finie, appuyez pendant cinq secondes sur le point de piqûre avec le coton alcoolisé qui a servi à la désinfection de la peau au préalable.
- C’est l’état du cœur, diminué par la sédentarité, l’excès de cholestérol, l’obésité ou la maladie, qui crée le risque, ce n’est pas le médicament en lui-même.
- La première fois, le médecin vous montrera l’injection en prenant le temps de bien vous expliquer, suivez ses gestes avec attention.
Stylo injecteur
Cette injection peut être réalisée à l’aide d’un stylo auto-injecteur : après reconstitution du produit, la seringue d’alprostadil se met à l’intérieur, on enlève le bouchon protecteur de l’aiguille, on pose sur la peau et on appuie sur le bouton : l’injection se fait instantanément.L’automatisation de l’injection a prouvé son intérêt :
- l’aiguille invisible extérieurement diminue la peur de l’injection
- son maniement facilite la technique d’injection, notamment en cas de phobie de l’aiguille, de mauvaise dextérité ou d’handicap physique
- son emploi diminue le risque de complications locales dues essentiellement à une mauvaise technique d’injection
L’injection se fait à la bonne profondeur et le liquide est délivré à la bonne vitesse sans intervention du patient, ceci supprime l’appréhension de mal faire.
Choix de la dose
- C’est en fonction des réactions à cette première injection que le médecin déterminera la dose adéquate.
- En général les patients qui ont une dysfonction érectile d’origine psychogène répondent bien à de petites doses.
- L’injection chez soi se fait 5 à 10 minutes avant le rapport sexuel prévu. Il ne faut pas administrer plus d'une injection par jour. Le rythme maximal est de deux injections par semaine.
- L’érection ne doit pas durer plus d’une heure. Elle ne doit jamais dépasser trois heures. Si c’était le cas, il faut prévenir le médecin prescripteur ou le médecin de garde, car le priapisme* est un danger grave pour la fonction érectile future. Cette complication est rare.
*Priapisme : érection permanente.
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Jeu 17 mai 2018
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