Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

        surtout fais bien "ENTREE" quand tu arrives de ton moteur de recherche sur cavaillongay : c'est une garantie que tu certifies être majeur-lol- Ganymède est le satellite naturel de Jupiter c'est ce que nous apprend la cosmographie 

  oui Ganymède pouvait bien avoir cette belle couleur des enfants grecs ! D'autres en auront bien mieux parlé que moi... 

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notre imaginaire moderne restitue et embellit la légende des amours d'un vieil homme-Zeus-avec  un bel et jeune tendron -Ganymède-

Ci-dessous bas-relief romain du prince troyen Ganymède enlevé par l'envoyé de Zeus venu sous la forme d'un aigle pour en faire  son (hum... !) échanson, le serviteur chargé de la boisson. De la collection du musée de l'Ermitage, st Petersbourg :  

  Ganymede feeding the eagle. Marble. Roman copy of late 1st c. B.C. after a Greek original. St. Petersburg, Hermitage

L'aigle prend bien soin de Ganymède qui devra être remis bien intact à son possesseur Zeus (Jupiter) Question qui est l'aigle et qui est le serviteur de notre Président jupitérien ? Personne ?  

Résultat de recherche d'images pour "bas relief romain l'enlèvement de ganymède" 

Ganymède, l'idylle masculine de Zeus

Ganymède et Jupiter. Mosaïque de Tyr

 

    Zeus, tel un satyre déflorant une nymphe s'est emparé du garçon Ganymède (et une enfant serait née de cette union)

Nymph and satyr. The National Museum, Naples.


 

 

    Image associée L'aigle de Zeus enlevant Ganymède, terre cuite peinte, v.  -480, musée archéologique d'Olympie.

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Mythologie : Ganymède est le fils du roi Tros (qui donna son nom à la ville de Troie) et de la nymphe Callirhoé (fille du dieu fleuve Scamandre). D’autres auteurs grecs nous disent que son père est Laomédon ou Ilos ou encore Erichthonios. Plus bel homme vivant sur Terre, il devint, grâce à Zeus, l’échanson des Dieux. C’est le seul de la longue liste des amours de Zeus qui eut le privilège de monter vivre, avec lui, sur l’Olympe. Ganymède est tout désigné pour être le dieu de l’amour homosexuel. Notre Dieu : celui de l'amour entre hommes

Un mythe déchaînant les passions et les interprétations

Son histoire nous est parvenue par plusieurs auteurs antiques (Apollodore, Hygin, Ovide, Pausanias etc) mais la plus grande part provient du livre V et XXX de l’Iliade. Homère nous dit que ce jeune prince était connu de par le monde grâce à sa beauté qui égalait le divin. C’est pour cette raison qu’il fut enlevé par Zeus pour devenir l’échanson des dieux. C’est son aigle (ou Zeus en personne transformé en aigle) qui accomplit le rapt alors que Ganymède était tranquillement installé au sommet d’une verte colline.

Du beau monde au baptème ! En effet, Ganymède, d’après les textes antiques, était soit un berger, soit un chasseur, ce qui explique le fait qu’il est souvent représenté avec un ou plusieurs chiens. En échange de l’enlèvement, Tros, le père de Ganymède, reçut d’Hermès au nom de Zeus, un cep de vigne ou une coupe en or, réalisée par Héphaïstos, et deux belles juments immortelles (qui avaient, autrefois, été promises à Héraclès pour sauver Hésiode, la fille de Laomédon). De plus, Ganymède atteint l’immortalité, la jeunesse éternelle, et il est désormais à l’abri de tous les malheurs terrestres. Les fonctions de Ganymède sur l’Olympe nous sont données par Homère : il chante des chansons aux dieux et leur sert le rouge nectar.

Pendant l’époque hellénistique, ce mythe attire les poètes, c’est à Rome qu’il occupera une place importante. Virgile parle de Ganymède dans l’Eneide, Horace dans ses Odes ou encore Properce dans ses Elégies mais surtout Ovide dans ses métamorphoses et dans ses fastes.

Une courte vidéo en anglais très intéressante, expliquant le mythe et son impact dans l’imaginaire homosexuel.

Ganymède et l’astrologie

Ovide dans ses fastes nous dit que Ganymède est la personnification du signe du Verseau. Plus tard il donnera son nom à la constellation du Verseau, placée à côté de celle de l’aigle, désignant Zeus. A la Renaissance, Galilée fut le premier à observer, à l’aide de sa lunette astronomique, les quatre plus gros satellites de Jupiter qu’il nommera les « lunes médicéennes » en honneur à la famille Médicis. Au début du XVIIe siècle, Simon Marius proposa plutôt de donner à chacune d’elles, le nom d’une des conquêtes de Jupiter/ Zeus. C’est cette proposition qui nous resta avec le nom actuel de Jupiter III Ganymède, satellite naturel de Jupiter.

Image illustrative de l'article Ganymède (lune) ci-contre  

    vue du satellite Ganymède prise depuis la sonde Galiléo.  

Zeus-Jupiter-, modèle pour la pédérastie grecque

Le terme de pédérastie se compose du grec ancien pais  signifiant « enfant » et erastes signifiant « amoureux ». Il s’agissait donc dans l’antiquité du désir amoureux d’un homme adulte pour un jeune garçon qui s’accompagne de pratiques sexuelles (à ne pas confondre avec la pédophilie qui a la même racine grecque, quoique aujourd'hui les pédérastes d'alors seraient mis en prison ! ).

La pédérastie était une sorte d’initiation et de rituel de passage entre l’âge de l’enfance et l’âge adulte. Les plus jeunes étaient choisis (souvent pour leur beauté) par des hommes mûrs, appelés « érastes « , qui leur apprenaient, selon eux, ce que tout bon grec devait connaître. Cette initiation se devait être aussi bien philosophique, poétique, scientifique ou littéraire que sexuelle. Comme l’éphébie grecque préparait l’adolescent à être un bon citoyen, la pédérastie préparait l’éromène (l’adolescent, entre 12 ans et l’apparition de la première barbe) à être un homme bon et viril. Une fois son éducation terminée, l’éromène prenait une femme et devenait plus tard éraste à son tour.

Cette pratique trouvait sa légitimité dans les textes mythologiques à l’instar du mythe de Zeus et Ganymède. Les interprétations diffèrent quant aux relations sexuelles possibles entre les deux protagonistes. Très tôt on leur a imaginé un amour passionnel homosexuel, ce qui explique le nom latin de Ganymède, Catamitus qui donnera le mot catamite (jeune libertin).

C’est pour cette raison que Ganymède a souvent été considéré comme le dieu de l’amour homosexuel.¤

 

JUNGLE :

-" allons, tais-toi !     

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Si on t'écoute tu vas te prendre pour Zeus lui-même

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et Zeus, lui-même, a dû avoir la même fièvre passionnelle que toi!"

Nymph and satyr. The National Museum, Naples.

vieux satyre ! heureusement le Ganymède de la photo du blog est majeur !  

 

commentaire : "Arthur Rimbaud, en ses années de poète adolescent,  aeu pour eraste des temps modernes, Paul Verlaine dont l'art et l'expérience, ainsi que l'environnement  étaient un enseignement"   

 NOTES : Socrate- avec sa tête de satyre-  est l’empêcheur de tourner en rond de ces temps anciens de la cité grecque. Il arpente la ville et questionne sans cesse ses contemporains. Son but est de les pousser à réfléchir à ce qu’ils disent (vaste projet !). Il y traque le faux ainsi que les idées reçues acceptées toutes crues ! Ca va lui coûter sa condamnation à mort.

Socrate et AlcibiadeEn somme, Socrate pousse les gens à réfléchir sur le vrai sens des choses. D’après ce qu’on en sait, Socrate n’est pas franchement un bel homme, ni quelqu’un qui fait attention à son apparence. Je ne saurais pas dire quel âge il a mais il est beaucoup plus vieux qu’Alcibiade. Ce dernier est un jeune homme intelligent et ambitieux, il sera général mais peut également aspirer à la politique.

Tout sépare le bel Alcibiade et l’étonnant Socrate avec sa tête de satyre. Et pourtant…

Comment ils s’aiment ?

Pourtant une attraction mutuelle lie les deux hommes. On en prend pleinement conscience dans le Banquet mais Platon l’évoque aussi dans plusieurs autres dialogues.

Socrate ne cache pas son amour pour Alcibiade. Il se dit d’ailleurs amoureux de lui comme de la philosophie. Il le suit, l’observe, cherche sa compagnie. Alcibiade est loin d’être insensible à cet homme étrange. Ils sont mutuellement fascinés par l’autre, Alcibiade avoue même dans le Banquet avoir désiré Socrate.

 socrate-et-alcibiade

Amusez-vous à lire ou à relire ce passage (217a-219e), où Alcibiade, certes ivre mais honnête, raconte ses tentatives. Cela sonne comme un écho très contemporain. Alcibiade tente tout ! Il lui propose de faire du sport ensemble, puis il l’invite à dîner en tête à tête, il l’invite même à rester dormir chez lui et partage son lit, en vain ! Il se donne du mal notre Alcibiade, mais Socrate reste chaste même s’il est séduit par le jeune soldat si beau et au si bel esprit. Le récit d’Alcibiade dans le Banquet est un cri de désir pour ce personnage qui le fascine.

Pourquoi c’est une belle histoire ?

Socrate et Alcibiade c’est un amour chargé d’admiration, de fascination, de désir. Les deux hommes passent du temps ensemble, s’enrichissent mutuellement, souffrent quand ils sont séparés. Alcibiade se dit même « asservi » à Socrate, il en parle comme d’un poison. Plus précisément, en grec, il parle de Socrate comme d’un « pharmakon », le mot signifie aussi bien le poison que le remède. Jolie métaphore de l’ambivalence du lien qui unit Alcibiade à Socrate !

Rien de sexuel ne les unit* ou peut-être que si mais au fond peu importe. En allant au-delà de la simple relation éraste-éromène**, Socrate et Alcibiade constituent un couple mythique. En effet, leur lien dépasse le mode de relation communément admis entre deux hommes dans la Grèce antique. Leur relation, acceptable voire encouragée le temps de l’adolescence d’Alcibiade, devient ensuite un sujet de moquerie envers Socrate. Il aurait dû se désintéresser du jeune homme devenu adulte. Et il n’en fut rien. En ça, leur relation dérangeait.

Les deux hommes forment un couple où les contraires s’attirent et se complètent : le bel Alcibiade et le laid Socrate, le jeune soldat et le vieux philosophe, l’apprenti ambitieux et le sage peu inquiet de sa réputation dans la cité. Leur histoire d’amour court à travers les dialogues de Platon et revient comme des vagues pour nous dire que oui ce Socrate, philosophe amoureux des Idées, s’est aussi dit amoureux d’un homme et en a été aimé jalousement !

*en tout cas pas d’après les témoignages des témoins contemporains, comme le dit JC. Bologne dans Histoire du couple.
** Bologne nous rappelle dans Histoire du couple qu’il était courant dans la Grèce antique qu’un homme adulte accompli (entre 25 et 30 ans), l’éraste, prenne en charge l’éducation et l’initiation d’un jeune adolescent, l’éromène. Cette relation pleinement encouragée devait prendre fin une fois l’adolescent devenu adulte ¤

 Avaient-ils de vraies relations sexuelles ? La réponse est celle d'un normand : "Si c'est pour dire qu'ils baisaient, non, ils ne baisaient pas  mais si c'est pour dire qu'ils ne baisaient pas , ben oui, ils baisaient" -lol-

Mar 3 avr 2018 Aucun commentaire