Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
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Version hétéro : Ils me font marrer tous ces mecs qui fantasment sur les gros membres, les dingos qui pensent qu’un gourdin hypertrophié suffit à faire de vous un Casanova, ceux qui pensent qu’exhiber une queue énorme les met toutes en joie.
Ils me font marrer car ils sont loin de la vérité. Moi, je sais ce que c’est que d’avoir une troisième jambe. Je sais ce que c’est et je vais vous le raconter.
Soyons tout de suite très précis. Je n’ai pas un gros sexe : j’ai un très gros sexe.
S’il était un animal, il serait un éléphant. S’il était un pays, il serait l’Australie. S’il faisait du sport, il serait sumotori.
Vous ne me croyez pas ? J’ai l’habitude : c’est toujours ainsi quand j’en parle. Au début, on me soupçonne de vantardise, on m’accuse d’exagération. Alors, quand les circonstances s’y prêtent, je sors la chose, la bête, le monstre. Et là, plus personne ne dit rien. Mais dans les regards, je peux lire la surprise, parfois l’envie mais surtout la commisération. Ces regards je les connais par cœur. J’ai croisé le premier alors que j’avais seulement douze ou treize ans, accroché au visage avenant d’une infirmière scolaire qui n’en revenait pas de ce qui était accroché à mon bas-ventre. D’un simple regard, elle m’a fait comprendre ma difformité, elle a instillé le doute en moi et donné naissance à mes futurs complexes.
À partir de là, plus je me regardais, plus je me comparais et pires étaient mes complexes. Même les acteurs des films pornos n’ont pas réussi à me rassurer. Et encore moins ce livre sur la sexualité où il était écrit que la taille moyenne d’un pénis en érection est de quinze centimètres. Quinze centimètre ! Bon dieu, le mien fait près du double ! Et je ne vous parle pas de la largeur, ni de ce gland monstrueux et obscène qui le surmonte
…-"moi je l'ai vue et je peux en
parler..."
Si j’étais taillé comme un Hercule atteignant le double mètre et dépassant le quintal, sans doute dirait-on de moi que j’ai été particulièrement gâté par Mère Nature. Seulement, voilà, je suis gaulé comme un jockey anémique. Mère Nature a dû se tromper en m’affublant d’un tel attirail. À moins qu’elle ne se soit ouvertement foutue de ma gueule…
Sophie, ma cousine. Je l’ai toujours considérée comme ma grande sœur :
— Il est énorme !… Pour me rassurer, elle m’a parlé du Kamasoutra et des femmes biche, jument et éléphant, ces dernières étant les plus aptes à accueillir un sexe comme le mien. Sur le coup, je n’ai rien dit mais, loin de me donner de l’espoir, ses propos m’ont fait encore plus sombrer. J’avais cette image contre nature d’un poney essayant de copuler avec une femelle éléphant. Et je me voyais, moi, le petit mec malingre, essayant de séduire une femme grande et solidement charpentée. Comment un nain peut-il prétendre prendre d’assaut une géante ?
Je suis donc arrivé à l’été de mes vingt-et-un ans bourré de complexes et hanté par l’idée que j’étais de plus en plus puceau à mesure que le temps passait. Et là, l’éclaircie, la lumière, la révélation… la belle, la désirable, l’aventureuse Diane. Diane qui m’initie, Diane qui me déniaise, Diane qui me réconcilie avec mon sexe et me redonne espoir dans la vie.
Elle s’est fait retirer son permis de conduire au début du mois de juin et cherche un chauffeur pour l’été.
Il fallait qu'elle le vît ...mon vit
Un jour que, n'en pouvant plus, je me pognais en secret au soleil sur la terrasse ...Je me pogne avec application, déterminé à contenir aussi longtemps que possible une éjaculation qui se fait bien pressante. Je veux tirer mon feu d’artifice sur une image fantastique. Un rêve. Celle-ci prend forme progressivement. Diane à quatre pattes. Son cul est tendu vers moi, ouvert, écartelé par ma bite qui l’encule vigoureusement. Et elle qui n’arrête pas de jouir. Elle adore ce que je lui fais. Elle en redemande. Elle me dit qu’elle n’a jamais eu autant de plaisir. Elle me dit que je suis un amant formidable. Elle me dit d’y aller encore plus fort. Elle me dit…— Oh ! Je suis désolée !
Un changement dans son regard. Et cette question qui claque :
— Tu es gay ?
Hein ! Quoi ?… Je rougis, je bredouille, je commence à nier.
— Alors tu es vierge.
Là, je suis écarlate. Et doublement démasqué : puceau et branleur.
J’acquiesce d’un signe de tête.
À partir de là, tout va à la fois très vite et très lentement. Sa chambre. Ses seins. Sa main qui se plaque contre ma queue au travers du bermuda. Son grognement gourmand. Ses baisers. Sur mes lèvres. Dans mon cou. Sur mon torse. Sur ma queue. Cette fente que je découvre sous un fin tapis de poils. Cette moiteur. Cette chaleur. Cette odeur et ce goût qui m’enivrent et dont je garderai le souvenir jusqu’au petit matin. Ces sensations fantastiquement soyeuses lorsque je pénètre son vagin. Mon plaisir qui explose. Ma queue dure qui dure. Le plaisir qui se lit sur son visage. Ma fierté de faire jouir une femme. Ses gémissements. Ses cris. Ses hurlements. Et surtout ses mots.
Au départ, des mots qui me guident et me rassurent. Des mots charmants. Des mots gourmands. Puis, à mesure que son plaisir grandit, viennent des mots érotiques, voire franchement pornographiques. Elle est grosse ma queue. Elle est bonne ma queue. Elle la fait jouir. Elle la remplit bien. Elle la baise bien. Comme jamais…(out lire sur : http://revebebe.free.fr/histoires/rvb147/reve14730.html )
Version homo :