Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
chanson hyper branchée sur toi si
tu as quelques relents de nostalggie
Vous qui passez sans me voir
Sans même me dire bonsoir
Donnez-moi un peu d'espoir ce soir...
J'ai tant de peine
Vous dont je guette un regard
Pour quelle raison ce soir
Passez-vous sans me voir ?
Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"
C'est ridicule, c'est bohème,
C'est jeune et c'est triste aussi
Vous qui passez sans me voir
Me donnerez-vous ce soir
Un peu d'espoir ?
Les souvenirs sont là pour m'étouffer
Des larmes, de fleurs, de baisers
Oui je revois les beaux matins d'avril
Nous vivions sous les toits tout en haut de la ville.
Vous qui passez sans me voir
Sans même me dire bonsoir
Donnez-moi un peu d'espoir ce soir...
J'ai tant de peine
Vous, dont je guette un regard
Pour quelle raison ce soir
Passez-vous sans me voir ?
Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"
C'est ridicule, c'est bohème,
C'est jeune et c'est triste aussi
Vous qui passez sans me voir
Sans me donner d'espoir
Adieu... Bonsoir...
Et rions des mecs
Qui n'arrivaient pas à nous comprendre
Boire du café, fumer toute la nuit
Protestation des esprits enfumés
De ceux qui ne pouvaient pas comprendre notre combat
Comment osez-vous
Me regarder comme ça
Vous savez qu'ils ne sont pas
Mieux que nous
Mentir
Maintenant, je vous vois essayer
Mentir pour oublier tous les combats
Mettez vos genoux
Pour un rêve ou deux
Un rêve ou deux
Mais vous êtes comme moi
Et je suis désolé si
Je n'en sais pas plus
Et je ne suis pas assez profond
Je ne suis pas assez profond
Et je ne l'ai jamais été
Mais j'ai essayé, Dieu je jure que j'ai fait
Je suis tout ce que vous voyez
Et j'ai besoin de ces choses
Que vous ne pouvez voulez pas donner
Et j'espère qu'un jour vous comprendrez
Et j'espère que vous trouverez mon chemin
J'espère que vous trouverez mon chemin
J'espère que vous trouvez mon chemin ...
j'espère December 2015 with Gustav Lundgren & Romain Vuillemin little cover of Django's, recorded in Stockholm parfaits pour gérer sans douleur la nostalgie et le spleen : d
Le recueil de poèmes les Fêtes galantes, de Verlaine, s'achève avec le " Colloque sentimental " et la fête devient danse macabre. Le poète qui refuse l'idéalisation du souvenir amoureux met en scène deux silhouettes spectrales qui se retrouvent pour parler de leur ancienne passion. Le texte fragmente la perception de la réalité. Verlaine évoque un décor fantomatique et instaure un faux dialogue entre des personnages qui n'ont plus rien à échanger.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.
- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?
- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.
Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.
- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles. Paul Verlaine 1869
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