Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

  il y a des preuves tangibles d'une tradition homosexuelle dans l'Egypte ancienne mais les intégristes veulent convertir LE MONDE ENTIER à un islam homophobe et cruel. Sommes-nous condamnés à subir une "ablation" de l'Histoire encore pire que la bienpensance européenne et chrétienne des derniers siècles. Toute personne ou établissement non ouvertement islamisé est "mécréant" et la force de pression est en place en Europe...y a plus qu'à. Par étapes la ciilisation égyptienne a été remplacée par la violente et indigeste "soupe"islamique cuisinée par l'Arabie Saoudite et les pays du Golfe ainsi que l'Iran et l'Afghanistan qui nous la font gober de force tel le supplice de l'eau aux temps anciens.

   Image associée    Alors que le niveau de tolérance pour les personnes LGBT dans l'Egypte ancienne reste sujet à débat, la vérité se trouve dans l'ostraca. La mythologie représentée par les hiéroglyphes et l'histoire révélée sur les murs pyramidaux confirme que les relations homosexuelles existent dans la culture et les traditions du Nil. Beaucoup d'érudits suggèrent aujourd'hui que, bien que toutes les questions de sexe soient considérées comme un peu tabou, l'intolérance à l'égard de l'homosexualité semblait être un concept étranger, qu'aucun enregistrement ne montre la pratique comme interdite. En outre, plusieurs chiffres intersex ne sont pas seulement enregistrés mais célèbres. Voici une revue de leurs histoires ainsi que les autres divinités égyptiennes qui appartiennent au spectre LGBT     Résultat de recherche d'images pour "gay hieroglyphs" Les anciens Egyptiens ont accepté des mariages homosexuels, et ils ont eu beaucoup de hiéroglyphes et d'écrits sur l'homosexualité. Dans l'Egypte ancienne, il y avait des signes d'homosexualité. Dans les années 1960, une tombe, datée autour de l'Ancien Empire, a été découverte dans un endroit appelé Saqqara. Dans la tombe, il y avait deux hommes qui se tenaient les mains et se serrant comme un couple marié. Ils ont été représentés alors qu'ils embrassaient le nez au nez. Le nom des deux hommes était Khnumhotep et Niankhknum, et à l'entrée du tombeau, une citation a été écrite en utilisant des sections de leur nom. Il a été écrit: «Nuankh-Khum-Hopte», qui peut être traduit par «se joindre  dans la vie et se joindre dans la mort».  En Egypte, la situation des homosexuels se dégrade (Essf)   

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« Des bars gays ? En Egypte ? »

"La stupéfaction quelque peu théâtrale de Tarek* sied bien au personnage. Trentenaire coquet et volubile, conversant sans détour sur un ton sarcastique, Tarek sirote son café glacé en gardant un sourire en coin avant de s’expliquer plus consciencieusement : « Il n’y a pas de bars gays ici comme tu peux en trouver en Europe. Il existe des cafés et des clubs connus pour accueillir ou du moins tolérer les homosexuels. Ce café-là l’est par exemple, mais la présence des gays est très aléatoire. On ne sait jamais vraiment à l’avance si la soirée sera gay ou non. »

« Immoralité », « incitation à la débauche » et « mépris de la religion » : si les relations homosexuelles ne sont pas formellement interdites en Egypte, de nombreux textes permettent aux tribunaux de condamner les relations entre personnes de même sexe. Si l’Egypte n’a jamais connu de tuerie dans un bar gay comme celle d’Orlando le 12 juin aux Etats-Unis, les lieux de rassemblement de la communauté lesbienne, gay, bi et trans (LGBT) sont régulièrement pris pour cible par la police.

Arrestations et condamnations

L’affaire du Queens Boat, une boîte de nuit située sur un des bateaux qui longent le Nil, a marqué les esprits : en mai 2001, 52 hommes y ont été arrêtés par la police puis condamnés par la justice. Plus récemment, en avril, le ministère français des affaires étrangères s’est ému de la condamnation jusqu’à douze ans d’emprisonnement de onze homosexuels arrêtés dans un lieu privé.

Plusieurs cafés du centre-ville acceptaient voire favorisaient la présence des gays avant la période de désordre qui a suivi la révolution en 2011. « Par peur, je n’y ai jamais mis les pieds », confie Sameh*, un ami de Tarek particulièrement circonspect. « Je n’y remettrai plus les miens », rétorque aussitôt celui-ci, gardant en mémoire un souvenir douloureux. « Une fois, j’ai participé à une soirée gay organisée dans un club connu du centre-ville, raconte Tarek, l’air soudainement grave. J’ai été pris de panique quand le personnel nous a annoncé que les portes avaient été bloquées pour empêcher la police d’entrer. Nous craignions tous d’être arrêtés. J’avais si peur pour ma réputation, celle de ma famille. Je me suis posé des centaines de questions en une fraction de seconde. » Si le club en question n’a pas été fermé, mais a quand même cessé d’organiser de telles soirées, d’autres n’y ont pas échappé.

Portes closes

Depuis 2011, les lieux réputés ouverts aux gays se succèdent aussi furtivement qu’ils disparaissent. Cette année-là, le gérant du Salvatore*, de crainte de voir son établissement menacé, a littéralement chassé ce public. Celui-ci a également trouvé portes closes au Altag*, qualifié de « bar d’athées de mécréants  » par la police dans la foulée des fermetures administratives qui ont frappé plusieurs cafés du Caire à la fin de 2014.

Même le plus gay des cafés du Caire, Alwan*, tenu jadis par des membres connus de la communauté LGBT, a mis la clef sous la porte à cause des menaces de la police ou, indirectement, des baltagueya – des petites frappes devenues sbires des forces de sécurité. C’est d’ailleurs au cours de cette période que la présentatrice Mona Iraqi a fomenté une rafle de la police dans un hammam gay pour son émission diffusée sur la chaîne privée Al-Kahera Wal Nas.

L’omniprésence de la police dans chaque recoin du centre-ville a conduit les groupes de jeunes homosexuels à chercher de nouveaux lieux de rassemblement dans les alentours. Mais pour l’essentiel désormais, les seuls lieux qui leur sont offerts se trouvent dans les bars des grands hôtels.

Clientèle friquée

Dans un beau quartier résidentiel en périphérie du Caire, Shady*, un jeune étudiant en commerce international, a ses habitudes au Venus, un établissement réservé à une clientèle argentée. « Ici, je ne risque pas grand-chose, murmure-t-il avec un petit sourire qui fend sa petite barbe de hipster. Je fais partie d’une classe sociale qui ne craint pas la police. Elle ne s’en prend pas à nous parce que nos parents ont le bras long, qu’ils ont les moyens de se payer des avocats influents. Pour autant, je fais attention et prends soin de ne pas être exposé comme étant gay. »

Dans ces lieux où le demi-litre de bière coûte au moins deux fois plus cher qu’ailleurs, les homosexuels des classes moyenne et populaire n’ont pas leur place.

Imiscion de la police dans Grindr avec de faux profils :  Les applications disponibles sur smartphone deviennent quasiment leur unique espace de rencontres. Si leur utilisation discrète donne une impression de confort et de sécurité, aucun danger ne leur est épargné.      

La célèbre application de rencontres gays Grindr a appelé en septembre 2014 ses utilisateurs égyptiens à se méfier des faux profils créés par la police pour arrêter des homosexuels. La géolocalisation, qui a fait le succès de cette application dans le monde entier, a même été supprimée en Egypte. D’autant plus que d’autres utilisateurs mal intentionnés sévissent sur le réseau, en particulier des voyous qui cherchent à extorquer de l’argent en faisant chanter leurs victimes.

« La magie s’est rompue »

Jeune homme gracile et timide, Ehab*, un autre ami de Tarek, confie avoir vécu l’une des pires expériences de sa vie. « J’étais jeune et naïf, se remémore-t-il calmement. Un garçon m’a abordé sur Grindr. J’étais tellement obnubilé par sa beauté que j’en ai oublié de me méfier, j’en ai oublié le pays dans lequel je vivais. Je l’ai rencontré, on a un peu discuté. Et d’un coup, la magie s’est rompue. Il m’a volé mon portefeuille et mon iPhone en me menaçant de tout révéler si j’allais me plaindre à la police ». Ehab a choisi de rester connecté, ne sachant pas trop quoi faire d’autre, dit-il, pour vivre sa vie.

Après l’attaque d’Orlando, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a voté le 30 juin une résolution destinée à nommer un expert indépendant sur les violences et discriminations à l’encontre des communautés LGBT. Une décision « sans valeur » aux yeux d’Amr Ramadan, le délégué permanent de l’Egypte à l’ONU, indigné par ce qu’il a qualifié de « pensées perverses promues par les pays occidentaux ».

Aziz El Massassi
contributeur Le Monde Afrique, Le Caire

* Les prénoms et noms ont été modifiés.

* LE MONDE Le 14.07.2016

  Image associéemême les ilms SM comme "Cruising" n'ont pas imaginé aussi fort que ce monstre dévorant sorti des limbes et des fantasmes égyptiens !   

 

commentaire : "ce qui nous a paru un immense progrès est détourné contre nous par nos ennemis MORTELS"claudio 

 

Mar 29 aoû 2017 Aucun commentaire