Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
attends j'arrive !
1932 on n'imaginait pas un gay s'exprimer aussi clairement
Je me sens, dans tes bras, si petite
Si petite, auprès de toi
Que tu peux, quand mon cœur bat trop vite
Le briser entre tes doigts
Quand tu vois qu'une peine m'agite
Tu me berces, doucement
Je me fais, dans tes bras, si petite
Si petite, ô mon amant
Je suis venue un beau jour, dans ta vie
Tout simplement
Et tu fis naître en mon âme ravie
L'enchantement
Ce que tu veux, je le fais, sans contrainte
Sans murmurer
Car je ne puis, toujours, sous ton étreinte
Que t'adorer !
J'ai beau savoir, mon trésor, que tu m'aimes
De tout ton cœur
Il est des soirs où je doute quand même
Où j'ai bien peur
Je crains toujours qu'un autre amour t'emporte
Et sans tarder
Je me dis tout bas: “Serai-je assez forte
Pour te garder ?”
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Robert Jysor auteur compositeur interprète de ces années-là
– Chéri, voilà minuit qui sonne
Il est temps de te reposer !
– Encor un instant, ma mignonnette
Mon tableau n’est pas terminé
Je veux t’offrir une toilette
Et je n’ai pas beaucoup d’argent
Mais elle, s’approchant coquette
Lui dit : J’n’en demande pas tant
Prends-moi dans tes bras
Parle-moi tout bas
J’suis heureuse
Amoureuse
Tout mon cœur est à toi, rien qu’à toi
Laisse-moi te chérir
C’est tout mon plaisir
Je me donne
J’m’abandonne
J’suis à toi devrais-je en mourir…
– Écoute, je vais t’faire de la peine
Mais quand un homme est arrivé
Le passé devient une gêne
Il va falloir nous séparer !
– Chéri, je me f’rai si petite
Que personne ne m’apercevra
Mais tu m’taquines, rassure-moi vite
Pourrait-on s’quitter comme ça ?
Prends-moi dans tes bras
Parle-moi tout bas
J’suis heureuse
Amoureuse
Tout mon cœur est à toi, rien qu’à toi
Tu peux m’faire souffrir
Si ça t’fait plaisir
Je me donne
J’m’abandonne
J’suis à toi devrais-je en mourir…
Toc ! toc ! mais qui frappe à cette heure ?
– C’est toi, que viens-tu faire ici ?
Tu voulais savoir si je pleure
Sois heureux, tu as réussi…
– Pardon, j’ai fait une folie
J’ai cru aux honneurs, à l’argent
Mon bonheur, c’était toi, ma mie
Elle lui répondit simplement :
– Prends-moi dans tes bras
Tout comme autrefois
J’suis heureuse
Amoureuse
Tout mon cœur est à toi, rien qu’à toi
Tu m’as fait souffrir
Ça t’a fait plaisir
J’te pardonne
J’m’abandonne
Car sans toi, j’aimerais mieux mourir…
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commentaire : "de la douceur, de la poésie...et, quand tout va bien, ça finit toujours par (à peu près) une bite dans un cul!"(SKEPTIK')