Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

 c'est qui (quoi) les Debbouz, les Mehdi..." -partis-de-rien- "  comme ils disent et qui chassent, dans ls deux sens,  les gens "du château" déjà bobos ils jouent les mal élevés et ça plaît ou fait rigoler...ils ont seulement remplacé les anciens -partis-de-rien-

  mais j'aimerais que Mehdi m'explique ce que c'est "le Droit Chemin" 

Sans titre

 ECRIT PARMEHDI P. (extrait)

       Né en 1984 dans la région parisienne, français d'origine marocaine et normande. Intéressé par la politique depuis le plus jeune âge ainsi que par la lecture et le sport, je partagerais avec vous ma vision sur des sujets d'actualité.

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[EMPRUNTS] ndlr 

« la culture racaille ».

Beaucoup de français qui tombent dans le sectarisme et rejoignent DAESH appartiennent à ce que l’on pourrait appeler « la culture racaille ».
Il est d’ailleurs assez savoureux de constater que la culture racaille est au mouvement Hip-Hop ce que le sectarisme est à l’Islam, un parasite qui le ronge de l’intérieur, une gangrène, l’expérience ratée d’un savant fou, la créature de Frankenstein.
Elle est vivante ! Et bien vivante, elle ne s’est même jamais portée aussi bien.
Le phrasé du « ghetto » est parlé par tout le peuple de France depuis fort longtemps, de la banlieue chic à la campagne profonde, mais le voilà maintenant qui entre de plus en plus dans les médias, où quand auparavant on s’évertuait à parler un langage correct, on s’abandonne désormais à de plus en plus de familiarité.
Les rappeurs sont à la mode, autrefois boycottés par les médias lorsque leurs textes étaient revendicatifs et visaient à déranger l’ordre établi, maintenant qu’ils ne parlent plus que de drogue, de sexe, de violence et d’argent facile, le tout avec un niveau de grossièreté assez considérable, les portes leur sont grandes ouvertes.
Au cinéma aussi, la cité a la côte, Jamel Debbouze a longtemps été un des chouchous des français et son camarade Omar Sy a le vent dans le dos à un point tel qu’il est déjà devenu trop grand pour le cinéma français.
Le sport le plus populaire du pays, le football, est totalement imprégné de cet état d’esprit, la grande majorité des joueurs qui composent l’équipe de France, la vitrine du foot français, viennent de cette culture-là. Ils font partie de nos nombreux ambassadeurs à l’étranger, ils représentent l’image de notre nation.
Mais pourquoi s’en offusquer, après tout il n’y a pas si longtemps cette culture racaille était même à l’Elysée.
Sarkozy l’américain, Sarko le bling-bling, au comportement et au langage parfois grossier, souvent familier, Sarkozy l’adepte de la punchline, la « phrase coup de poing » qui sonne juste et qui frappe fort, l’arme favorite des rappeurs…dont certains collaborent avec un de ses fils qui travaille dans le monde de la musique. La boucle est bouclée.

Mais laissons ici ces porte-drapeaux et revenons à nos moutons, à nos racailles du quotidien qui nous pourrissent la vie à tous par leur mauvais comportement, leurs incivilités, leur délinquance.

Car c’est bien de cela dont il est question, si cet état d’esprit racaille se limitait à un simple phénomène de différenciation linguistique, vestimentaire et comportemental véhiculé par une culture issue des ghettos noirs américains et dont la locomotive est le rap, après tout pourquoi pas?

Nous avons bien eu en France une jeunesse qui a importé la culture de la classe ouvrière britannique et américaine portée par le rock.
Mais le phénomène racaille va souvent de pair avec des actes pas seulement interdits par l’islam mais aussi par la loi française, pourtant plus permissive, et cela va de la petite incivilité au grand banditisme.

[communauté musulmane]

Chers lecteurs je ne vais pas y aller par quatre chemins, je considère ces individus comme étant parmi les pires ennemis du musulman à l’heure actuelle dans notre pays, bien plus que le raciste le plus agressif ou que le laïc le plus fanatisé.
Car, et c’est le nœud du problème, ces personnes sont en majorité issues de la communauté musulmane, ou du moins s’en revendiquent. Ils sont donc une source de racisme et un carburant inépuisable pour faire tourner le moteur du discours anti-islam.

Mais avant d’en faire la critique, il convient d’en faire la genèse.

Avant toute chose je voudrais couper court à toute polémique et d’ores et déjà répondre à ceux qui iraient se pencher sur la pratique religieuse de ces personnes afin de m’expliquer que « techniquement » ils ne sont pas vraiment musulmans car il ne suffit pas de le déclarer pour en être. Certes, mais ces considérations ne m’intéressent pas ici, ce qui me préoccupe c’est l’image qu’ils renvoient de nous à nos contemporains non-musulmans.

La majorité des individus que l’on nomme « racailles » sont arabes et noirs, nul ne peut le nier, ils sont les enfants et les petits-enfants de ces travailleurs maghrébins et africains qui ont répondu à l’appel de la France dans les années 60 comme l’ont fait avant eux les polonais et les italiens.

[message divin]

Loin de moi l’idée de faire porter à nos aînés toute la responsabilité de cette jeunesse au comportement scandaleux, mais force est de constater qu’il y a eu quelques soucis au niveau de l’éducation et également de la transmission du message divin.
Bien souvent ces immigrés étaient issus dans leur pays d’origine du monde paysan, ils étaient pour bon nombre d’entre eux illettrés et ce qu’ils savent de la religion a été transmis de façon orale avec les approximations et les erreurs qui vont avec.
Ils ont parfois mis leur pratique religieuse entre parenthèse afin de conserver leur emplois, ils vivaient parfois dans des conditions difficiles, notamment au niveau du logement, l’environnement n’était pas toujours propice à la réussite de leur progéniture.
Cette progéniture qui étant née en France se retrouve vite en décalage avec ses « blédards » de parents, cette jeunesse abreuvée du discours laïc et gauchisant de l’éducation nationale, abreuvée de loisirs et de divertissements est désormais conditionnée pour rejeter tout discours provenant de ce qu’elle considère maintenant comme des arriérés.

Ce qui a pour conséquence de diviser ces enfants d’immigrés musulmans en trois principales catégories :
–ceux qui malgré tout pratiquent leur foi sérieusement et y restent accrochés fermement
–les athées fanatiques
–des musulmans « de culture » qui se contentent de quelques notions de halal et haram et dont la pratique se limite souvent à ne pas manger de porc.
C’est cette dernière catégorie qui nous intéresse.

Une catégorie d’individus pour qui l’islam est plus un outil revendicatif qu’autre chose, une bannière sous laquelle se rassembler, l’habillage culturel est présent mais la pratique cultuelle est aux abonnés absents.

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Mer 22 fév 2017 Aucun commentaire