Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
allez viens, suis-moi ! J'affirme qu'on peut largement survivre à un viol à 10 ans... (Argoul) Surtout si on l'a voulu et qu'on a aimé "Il avoue [avoir été victime d'un viol vers dix ou onze ans : un beau jeune soldat ricain blond et bronzé, la chemise ouverte jusqu’au troisième bouton (tous les poncifs homos des années 2000 ?), lui a montré sa queue et demandé de le sucer avant d’user de lui. Dit-il."Un soldat pédophile s'il faut le dire ! "
"FOG" ne s'aime pas est-ce à cause de cette pénétration de 1944 ? ou du grand regret de sa vie de n'avoir pas pu conserver cet amant ? et, si on écoute argoul on ne va pas chercher pourquoi. Et argoul pense qu' on peut largement survivre à un viol à 10 ans. Il se pourrait que Argoul, après tout simple auteur de blog, soit jaloux de la réussite éclatante de Franz Olivier Giesbert ex directeur de l'hebdo Le Point ...A la façon dont il en parle , loin d'être, pour lui, un événement malheureux, mais une précoce et heureuse révélation. Ca a pu lui faire mal dans sa partie intime la plus tendre, mais la douleur ce n'est pas ce qui a compté. Il a été déviergé et comme il détestait son père, il a aimé ce soldat qui s'occupait de lui.
Des "viols" comme ça, entre garçons, il y en a des tonnes entre gosses dans les toilettes ou ailleurs. Il faut reconnaître que c'est l'école de l'homosexualité. Ce sont les tentatives de les réprimer ce sont elles qui sont contre-nature.
Bien sûr, vu les lois d'aujourd'hui cet adulte, soldat américain -héros de Normandie en 1944- serait passible de la cour d'assises et de la réclusion à perpétuité.
pauvre chéri...à 11 ans adultophile envers un jeune soldat ?
notes :
Franz-Olivier Giesbert, L’Américain par argoul«L’Américain c’est lui-même et c’est aussi son père. FOG, aux initiales de brouillard, est quelqu’un qui ne s’est jamais aimé et ce livre le montre à l’envi. Sa première phrase est « J’ai passé ma vie à essayer de me faire pardonner » - et la dernière « je me rappelle avoir prié longtemps sur le pas de la porte ». Franz-Olivier, au prénom d’origines mêlées allemande (lointainement juive), américaine et française, dit son écartèlement de fils aîné d’une fratrie cinq dont il ne parle quasiment pas. Car, enfant solitaire, son père battait sa mère – et lui à l’occasion.
Comme Pascal Bruckner, mais avec plus d’émotivité et moins de style, Giesbert raconte son duel entre son père et lui. Il déclare ne jamais lui adresser la parole mais ne cesse de relater des conversations ; enfant, il veut le tuer mais c’est pour l’admirer et se mesurer à lui à chaque instant. Ainsi va-t-il à 15 ans rencontrer Giacometti à Paris pour apprendre à peindre – pour faire mieux que son père peintre. Ainsi feint-il d’admirer l’Amérique, que son père déteste. Ainsi s’improvisera-t-il tueur des lapins, canards et poules parce que son père a en horreur d’ôter la vie (il les cuisine après en cocotte avec du chou et des petits oignons). Ainsi commercialisera-t-il les poulets et lapins qu’il élève, parce que son père méprise les marchands. Ainsi sera-t-il journaliste sans avoir fait d’études, engagé pigiste à 18 ans aux pages littéraires de Paris-Normandie, parce que son père dénigrait les pisseurs de copie. Et l’on pourrait multiplier les exemples…
Il n’a jamais pardonné à son père – c’est bien la peine de se dire chrétien ! Il ne se pardonne donc pas à lui-même, ce qui l’enfonce dans le masochisme et le ressentiment. Il avoue un viol vers dix ou onze ans : un beau jeune soldat ricain blond et bronzé, la chemise ouverte jusqu’au troisième bouton (tous les poncifs homos des années 2000 ?), lui a montré sa queue et demandé de le sucer avant d’user de lui. Dit-il. C’est aujourd’hui tendance de déclarer avoir été violé et, s’il déclare s’être évanoui, il ne manque pas de reconstruire soigneusement des souvenirs en tout un chapitre. Pour conclure par une pirouette : « Je dois à la vérité de dire que je n’étais pas si malheureux d’avoir été violé. Je devins du jour au lendemain un personnage important (…) Je sus aussi, pour la première fois de ma vie, que mon père m’aimait… » p.42.
Il ne manquera pas de se branler frénétiquement ensuite, jusqu’à devenir cave, ce qui a suscité un conseil attentif de son père. Qu’il n’a pas suivi, se vantant même d’avoir appris à se masturber avant même de savoir marcher, en levrette dans son berceau ! Provoquant, ce livre est un repentir, une confession en vue d’une absolution publique. Car FOG est catholique, ses deux grands amours à 14 ans étaient le pape Jean XXIII et le communiste Waldeck-Rochet. Sa mère croit, prof de philo plutôt social-démocrate adepte de Kant avant de virer socialiste ; son père est anticlérical hégélien et volontiers anarchiste de droite, « trotsko-nixonien » dit drôlement le fils. Lui se voue à Spinoza.
Si l’ouvrage se lit bien, l’autodénigrement constant met mal à l’aise, comme si avouer des turpitudes permettait de se rendre intéressant ou, pire, de s’absoudre de ce que l’on est devenu. Alors que le père a débarqué comme soldat à Omaha Beach le 6 juin 1944 et que la guerre l’a brisé. Le lecteur qui connait les biographies et anecdotes sur les autres faites par l’auteur (Miterrand, Chirac, Sarkozy ) ne manquera pas de voir, dans le cynisme des questions, la façon de creuser les secrets et l’ironie grinçante des jugements, combien Franz-Olivier Giesbert pâtit de son enfance. Malgré la Normandie et sa terre sensuelle au printemps, malgré les bêtes et leur attachement».
Sévère :
«Meurtri, cet être humain accouche-t-il d’un écrivain pour autant ? Selon ce que dit Argoul de ce livre, pas vraiment».
Franz-Olivier Giesbert, L’Américain, 2004, Folio2006, 183 pages, €7.20
photomontage Le Point : FOG et Chirac comme deux gisants. Sur le Nil ?
pauvre chéri...à 11 ans adultophile envers un jeune soldat ?
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commentaire : " lui, FOG, né d'un père détesté, qu'il soit violé par un "ricain",ça si ce n'est pas un hasard ...et quel est l'enfant né de ce viol ? Ben si, il le dit dans son livre !-lol-" claudio
"Ca ne va pas sans rappeler L'Étudiant étranger, autobiographie de Philippe Labro 1986. Même carrière médiatique et médiatisée... où Philippe Labro raconte sa "2e naissance" aux USA! "