Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
sur le coup je n'ai pas compris...mais j'ai appris qu'il FAUT comprendre tout de suite ...Savoir ce qu'est devenu Jean Pascal après avoir écrit deux textes en 1996 et 1999 dans gai-eros, notamment celui-ci. Il a aujourd'hui 52 ans puis qu'il avait 31 ans en 1996. Putain, le temps passe...on sait qu'il y a des jeunes qui transgressent pour lire les blogs adultes...si ça peut les faire réfléchir et les empêcher de laisser passer les bonnes occasions et...la vie quoi !
Je l’ai rencontré à Bruxelles, lors d’un séminaire. Toru a trente-et-un ans. Il fait 1m80 et doit bien peser 80 ou 85kg. Il ne ressemble pas aux touristes japonais que l’on voit dans la ville. Il est grand, avec un peu d’embonpoint. Il sourit mais je ne sais jamais ce que son sourire veut dire. Il aime baiser avec des mecs, rien que des mecs. Il parle anglais, sauf quand il jouit, où il crie des mots en japonais dont j’ignore le sens. Il a une bite grosse, épaisse, lourde comme un bâton, et des couilles peu velues mais bien gonflées, bien pleines. Il a du foutre à revendre. Il aime se faire bouffer les couilles et la bite. Il aime surtout qu’on lui lessive la raie avec la langue. Il aime qu’on lui défonce la rondelle avec une grosse queue. J’ai ce qu’il faut dans le pantalon pour ça.
Je ne sais pas combien de fois il a pu se faire défoncer, mais il y a de la place pour deux bites dans son trou de balle. C’est confortable et chaud. J’adore l’enculer. Il me dit qu’il aime les Européens et surtout les Français parce qu’ils ont des grosses queues. Ça me fait marrer, parce que nous, on dit que ce sont les Blacks les mieux montés (ce qui est parfois vrai, mais pas toujours). Toru, c’est un super-bon coup. Je devrais dire “des” super-bons coups. Parce qu’en trois jours de séminaire, on a épuisé une boîte de préservatifs. Il en avait des super qu’il avait amenés avec lui du Japon, très fins, presque invisibles et solides (vu le délire qu’on s’est payé, je devrais dire très solides!). Je n’avais jamais baisé de Japonais, ni aucun mec asiatique. Et j’imaginais connement qu’on ne pouvait pas être pédé et japonais!
C’est lui qui m’a allumé dans l'ascenseur de l’hôtel alors qu’on regagnait nos chambres respectives. Il m’avait repéré. Il avait vu que je n'allais pas en boîte hétéro avec les autres. Il s’est passé la main sur la braguette. Je n’ai pas compris, tout de suite. Son visage était impassible, mais son geste était très clair pourtant. Il s’est approché de moi en me demandant en anglais si je voulais. J’ai fait oui de la tête et je l’ai suivi dans sa chambre. On me dit souvent que je suis un dragueur, que j’ai une belle gueule, que je saute sur tout ce qui bouge... Mais un coup comme ça, aussi rapidement, c’est la première fois que ça m’arrivait!
Je ne bande même pas en entrant dans sa chambre. Il me paraît très doux, très déterminé. En fait, il a une certaine violence qui n’est pas pour me déplaire. Ses gestes sont parfois brusques, rapides, un peu saccadés. Il me tourne le dos et commence à se déshabiller entièrement, mais il garde ses chaussettes. Je n’aime pas. Je le lui dis. Il semble sourire et me fait un geste obscène avec les doigts, un anneau avec un doigt dedans qui coulisse. J’ai compris. Mais je n’ai pas compris qui est l’anneau, qui est le doigt. Or je n’aime pas trop me faire mettre.
Moi j'ai ce qu'il faut pour le mettre lui dans le pantalon.
Il disparaît dans la salle de bains. J’entends qu'il se lave. Il ressort avec une pochette de préservatifs dans les mains. Je le regarde attentivement pour la première fois: la peau un peu jaune et glabre, le petit bourrelet à la taille, et surtout une belle queue entre les jambes. Il vient vers moi. On ne s'est pas encore touchés. On s’observe et la tension monte lentement entre nous. Il fait très chaud dans la chambre. La lumière est tamisée. Personne ne parle. Je m’asseois dans un fauteuil. Devant moi, il porte sa main à sa bite et commence à s’astiquer lentement. Elle prend une belle taille. Je regarde sa main qui s’agite, ses doigts nerveusement collés à la hampe. Son visage est inexpressif, les yeux mi-clos. Ce spectacle me fait bander. Il se branle devant moi, sans rien dire, jusqu’à jouir en silence. Je vois simplement ses lèvres se tordre dans un rictus de plaisir, puis s’ouvrir légèrement sur un gémissement. Son sexe expulse des jets de sperme odorant, abondants, sur les draps. Je suis toujours assis dans mon fauteuil et j’ai pris ma bite dans les mains. J’ai envie de m’astiquer à mon tour. Toru vient vers moi. Il frotte ses fesses contre mon visage, puis les écarte avec les mains. Il veut que je lui broute la rosette. Je ne l'ai pas encore touché et le contact avec sa peau très souple, très élastique, me surprend. On dirait une peau de bébé. C’est si doux que je lèche les fesses à grands coups de langue avant de m’enfoncer entre ces deux globes bien ronds. Au centre, c'est un anus très large qui s'ouvre presque entièrement. Je lui bouffe la raie goulûment. J'aime ça. Je sens qu'il frétille du cul. Je pousse ma langue dans le trou de balle. La respiration de Toru se fait plus profonde. Sa peau se couvre de petites rigoles de sueur. Moi aussi je transpire, la tête presque coincée entre ses cuisses: deux fameux morceaux musclés et lourds. Je sens qu’il est bientôt mûr pour se faire mettre, et j’ai la queue qui menace de péter si je diffère le moment.
Je prends un préservatif. Toru s’est redressé. Il bande à nouveau et je vois à ses yeux brillants qu’il est passablement excité. Il se met en position en prenant appui sur le lit. Mais il faudrait que je l’encule debout, et j’aime mieux enculer à quatre pattes. Sinon, au moment de jouir, je m’écroule et ça me fait sortir la queue, ce dont j’ai horreur. Je pousse Toru sur le lit et je me mets derrière lui. Par-derrière, je lui attrape la queue. Il sursaute. Il grogne. Il a trop envie de se faire enculer. La bite, on verra plus tard. J’enlève ma main.
Je prends ma queue et je la pousse doucement vers ce trou de balle que j’ai bien lubrifié. J’aime bien prendre mon temps, mais Toru, lui, aime que ça aille vite. Il s’empale d’un seul coup sur ma queue, et c’est tellement brutal que je crois sur le moment qu’il va mettre le feu aux poudres et que je vais jouir tout de suite. C’est comme un flash hyper-violent, hyper-rapide. Je pousse un cri. Ça y est, je suis complètement au fond de son boyau. J’ai l’impression d’un gouffre sans fond, large, chaud. C’est incroyable. Je reprends mes esprits. S’il veut que ça aille vite, je vais lui donner du bonheur!
Je l’attrape violemment par la taille, le pince un peu et commence à lui piner le cul à toute vitesse, le bourrant à grands coups, faisant cogner mes balloches à chaque va-et-vient. Je comprends qu’il aime ça. Je gueule sans retenue, l'insulte à moitié en français (qu’il ne connaît pas). Le jeu lui plaît. Il commence à gémir, en japonais. Sa peau brille de sueur, j’ai l’impression qu’elle devient de plus en plus foncée sous la chaleur, qu’elle vire au rose. La mienne semble plus blanche, bien que je sois très poilu. À un tel rythme, personne ne peut tenir très longtemps. La jouissance me prend par surprise alors que je sens que Toru se branle violemment la bite pour jouir presqu’en même temps que moi. On s’écroule tous les deux sur le lit, vidés dans tous les sens du terme.
Toru est reparti au Japon, mais il revient de temps en temps à Bruxelles où nous nous voyons. Il apprend le français. Pour lui comme pour moi, ce premier séminaire ensemble reste le plus fatiguant de notre carrière.
Jean-Pascal, 31 ans.
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L'INTERNATIONALE fera le genre humain /Dans l'ascenseur de l’hôtel. Il m’avait repéré. Il avait vu que je n'allais pas en boîte hétéro avec les autres. Il s’est passé la main sur la braguette. Je n’ai pas compris, tout de suite.