Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
Collé-collé ou le « syndrome pénis captivus » : voici le remède : un doigt dans le cul !
*Tout le monde a déjà entendu parler de ces chiens qui restent « coincés » en plein accouplement [*la photo ne dit rien ! ] … L’incident prête à rire, d’autant qu’on le croit réservé aux pauvres canidés. Grave erreur : Deux humains peuvent parfaitement connaître pareille mésaventure, que la littérature médicale a judicieusement nommé « syndrome du pénis captif ». CONTRACTION MUSCULAIRE RÉFLEXE DU VAGIN Et soudain, le va-et-vient est interrompu. Un blocage. D’abord vous n’y croyez pas, vous donnez, une légère secousse en arrière et vous vous apercevez, paniqué, que votre sexe est coincé dans le vagin de votre partenaire ! L’excitation laisse alors place à l’affolement. Puis à la honte d’appeler au secours et d’arriver aux urgences dans cette position. Vous êtes victime d’un pénis captivus. Chez le chien, le phénomène est assez fréquent et dû au gonflement du gland de l’animal. Il n’est pas rare de voir deux chiens accolés, étonnés de ce qui leur arrive [*]. Mais chez l’homme ? « La seule explication pourrait être un spasme du muscle releveur de l’anus, en forme de double huit, entre l’urètre, le vagin et l’anus. Si on touche une de ces trois zones, ça relâche le reste, ainsi si on touche par exemple autour de l’anus, cela relâche le muscle. Donc si par hasard, l’homme se retrouve coincé, il y a toujours une solution ».explique le Dr Neidhart, professeur d’anatomie à l’Université de médecine de Lyon 1. « Un des faisceaux de ce muscle part du pubis, passe sur les côtés du vagin et fait le tour du rectum. S’il y a un spasme, comme une crampe, cela peut avoir pour effet d’écraser le vagin le contre le pubis et d’emprisonner la verge ». « Le pénis captivus + résulterait donc d’une contraction musculaire involontaire, ce mécanisme est assez proche de celui du « vaginisme » causé par une contraction réflexe des muscles entourant le vagin », explique le Dr Sylvain Mimoun, gynéco-andrologue et spécialiste de la sexualité. Mais si, dans le cas du « vaginisme », la contraction a lieu avant la pénétration, rendant celle-ci impossible, dans le cas du « syndrome du pénis captif », elle intervient juste après. CAUSES À CETTE MALÉDICTION INCONNUES Tétanie, crise de panique, les causes sont méconnues, et semblent involontaires. Mais le résultat est là : la verge reste coincée. Embarrassant, mais pas dramatique en soi. « Il n’y a pas de danger pour la verge », assure les spécialistes, même s’il reconnaît que les muscles sollicités peuvent être très puissants, citant des « shows érotiques » qui mettent en scène des « femmes asiatiques ayant appris à les gérer de façon impressionnante ». UN REMÉDE EXISTE : UN VALIUM ET UN TOUCHER RECTAL Mais alors que faire dans cette situation délicate pour éviter de se retrouver coincés l’un dans l’autre ? « On peut améliorer la situation, en mettant un doigt dans l’anus de la femme et en tirant en arrière », explique le Dr Neidhart : « On élongue alors le muscle ce qui lève le spasme. Comme il suffit de mettre le membre en extension pour lever une crampe du mollet ou de la cuisse ». Si le stress peut être excitant, il peut aussi exceptionnellement provoquer ces étreintes involontairement prolongées. Dans ce cas-là, « un traitement myorelaxant par valium administré à la femme avait été nécessaire pour desserrer l’étau vaginal ».
Mar 20 déc 2016
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