Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

voici un post capturé sur le forum "à toute" qui éclaire le sujet de deux autres articles de cavaillongay-lesitelocal  

Salut, 

Comme beaucoup le savent, je suis diagnostiqué schizo et sous Abilify 25mg, Temesta 1,25mg X 2 + 2,5 à 5Mg le soir, voila pour la re-présentation.

Je souhaiterais aborder un sujet complexe, je ne saiS s'il a sa place sur le forum Schizo ou Problème Psy, mais étant un habitué de celui-ci, je vais le poster ici.

Voilà, la question que je me pose c'est si l'homosexualité que je vis (sans toutefois être sûr que je sois homosexuel réellement) est liée de près ou de loin à ma Schizophrénie, ou encore si elle n'est pas à l'origine de ma schizophrénie.

Je sait que c'est un débat de longue halaine, et que les points de vue vont différer, médicalement, mon psy me dit que je suis homo, simplement que je ne l'acceptes pas !

Je ne suis pas du tout d'accord avec son point de vue, oui, je vis des relations sexuelles homo passives (rôle de la femme) et ai vécu une relation amoureuse si l'on peut dire, mais on en reviendrais à est-ce que je suis capable d'aimer (question déja soulevée dans ce forum), je voyais ça comme de l'amitié plus que de l'amour avec du sexe en plus.

Si mes pultions se dirigent vers les hommes c'est peut être du fait que je soit impuissant psychologiquement, j'ai une telle peur de la relation sexuelle en général que je n'ai jamais oser faire le pas ! Donc, il a été plus simple pour moi de laisser venir les mecs et de me laisser faire... Lorsque je me masturbe, tout se passe bien, je ne suis donc pas impuissant et les médicaments ne peuvent rien pour moi.

Je voudrais à la suite de déceptions sur déceptions dans mes relations affectives sortir de ce cadre et avoir des relations hétérosexuelles ou tout au moins des relations actives (role de l'homme), donc retrouver des errections sans ce blocage psychologique qui les empêches.

Je pense que cela m'aiderais beaucoups dans l'estime de moi, le retour à une confiance en moi que j'ai perdu depuis très jeune, mais je ne sait pas vers qui me tourner pour trouver la solution. Les psy considèrent l'homosexualité comme une chose "normale" que l'on se doit d'accepter... D'une part mes convictions sont en contradictions avec cette théorie et d'autre part, d'un point de vue personnel, c'est un handicap pour moi de me savoir impuissant, ça me bloque, me pourris la vie !

Je suis Parano et ai des délires de persécution, FREUD avance une théorie là dessus :
  • FREUD part du principe que la paranoïa s'est construite en défense face à un désir homosexuel, avec construction d'un délire de persécution. La base du conflit serait: "j'aime un homme" (éprouvé d'un désir homosexuel) transformé en "je le hais" (mécanisme de contre-investissement), et aboutissant à "il me hait" (mécanisme de projection). De ce fait, le sujet paranoïaque n'est "haï" que par les gens auxquels il voudrait ressembler (vis à vis desquels il ressentirait plutôt de l'attirance, un désir d'identification). Il ne choisit l'Objet aimé/haïssant qu'en fonction de critères narcissiques
  • Les pulsions homosexuelles se sont sublimées en pulsions sociales, permettant au paranoïaque d'accéder à, et de jouir des postes sociaux clefs. Quand rien n'entrave cette sublimation, tout va bien car socialement ce n'est pas culpabilisant. Mais dès qu'intervient une trop forte poussée de pulsion homosexuelle, seul le délire est alors apte à l'évacuer.Rappelons que les pulsions homosexuelles sublimées en pulsions sociales sont celles qui incitent les jeunes enfants à se retrouver en groupes du même sexe à l'école, et les adolescents en bande du même sexe pour se mesurer à d'autres .Le sujet paranoïaque se focalise sur un être narcissiquement intéressant auquel il prête des sentiments de haine à son égard.
  • Si chez le sujet névrotique l'angoisse est dite "de castration", chez la personne psychotique existe une angoisse de morcellement, celle-là même qui renvoit à un conflit non résolu de sa petite enfance. Le sujet paranoïaque a une relation à l'Autre de type psychotique dans le sens où il ne fait pas de différence entre ce qu'il pense et ce que les autres pensent ou font. De fait, il lui sera extrêmement difficile de prendre du recul, de la distance par rapport à ce qu'il fait ou ce qu'il dit, car cela signifierait se mettre à la place de l'Autre.
  • Dans la paranoïa, la relation d'Objet n'est pas totale. Elle est de type narcissique: l'Autre n'est reconnu que dans la mesure où le sujet lui-même s'y retrouve. Dans l'Autre est projetée la part du Moi qui persécute, par culpabilisation. Le stade du miroir peut servir d'exemple pour expliquer ce qu'est la paranoïa. Du stade anal renaissent des projections d'agressivité et de l'ambivalence. L'Autre est le support de la projection de la partie de lui-même que le sujet paranoïaque expulse.
Je me retrouves tout à fait dans cette théorie, si quelqun sur le forum vis de telles confontrations, ou des problèmes de même type, merci de m'aider, de m'éclairer, d'en discuter !

Ce n'est pas facile, c'est un sujet taboo, clos, dans lequel le combat contre soi-même est individuel, aucun livres, aucuns recis, aucunes théorie psychologique presque.... Je finirais par devenir fou réellement !"
En savoir plus sur http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=15089#Jycbod1VGLCS7TRf.99

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Pour aller plus loin : le regard des autres a toujours été le mal social par excellence aujourd'hui, surtout depuis 2013, ça va bien mieux Il ne s'agit pas quand même d'affirmer que seule l'homosexualité mal assumée est une cause de schizophrénie. l'hypothèse posée par quelques psychiatres est quel est le rôle joué par l'homosexualité dans le developpement de la schizophrenie. Pour Freud, elle serait la conséquence d'un desir homosexuel refoulé.

Aujourd'hui, on est de moins en moins Freudien mais force est de constater que tout de même une stabilisation de l'identité sexuelle contribue largement à minimiser la responsabilité de l'homosexualité refoulée sur la maladie qu'en pensez vous? pour moi la difficulté de se réaliser voire l'impossibilité de le faire est une cause de maladie psychique, du genre quand c'est trop de trauma  ça explose... Trop compliqué l'amour: de nitram "Salut. J'ai déjà entendus des personnes parlant à mon propos et ils disaient "Il est dans cette état car il est homosexuel et il ne s'accepte pas",bref j'étais en pleine dépression,avant l'arrivé de la psychose et sa paraissait dans ma figure que les choses tournait pas rond.Sa ma quand même fait réfléchir et je me suis posé la question à savoir si j'étais attirer par les hommes et la réponse est non.Excuser le terme,mais j'ai jamais eu d'érection ou de fantasme en présence d'un homme,en présence d'une femme oui.J'ai toujours été attirer par les femmes,mais j'ai compris très vite à l'adolescence je pourrais jamais avoir une complicitée ou une relation amoureuse avec une femme autre que physique." j'exige des autres plus que de moi même : de Thierry : "Salut Lionel,
Cette question de l'homoséxualité me taraude depuis très longtemps.
Une des psychiatres qui me suit m'a dit ,il y a peu que de fait je suis bi.
Je suis attiré par les hommes mais selon des critéres physiques que je regrette car ils font une barriére à pouvoir passer à l'acte
Je ne suis plus dans les canons de la beauté que j'exige en plus chez les autres
;Ce qui fait que petit à petit j'essaye de tirer un trait sur la question et c'est compliqué .
Parfois ,je me demande même si ça ne fait pas parti de ma pathologie
En tout cas ,je suis attiré par des gars beaucoup plus jeunes que moi et bien fouttus .
Je ne m'imagine pas avoir une relation avec quelqu'un de mon àge et je n'aime pas les gros sexes.Je trouve ça trop animalier.
BISES THIERRY" 
Autre question, comment vivre pleinement son homosexualité avec une schizophrenie, c'est quasi impossible avec les medicaments voila. de votre côté comment faites vous ?
En savoir plus sur http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=124903#Oh0ExxualmVGWHFU.99

 

 

 

 

 

 

Lun 14 nov 2016 Aucun commentaire