Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

Elle me raconta toute sa vie, seule la partie sexuelle m’intéressait. Elle s’en rendit compte, je bandais à chaque fois qu’elle me détaillait une de ses relations, ce qui l’incitait à me donner toujours plus de détails, puis après je la baisais comme elle l’avait fait avec un autre.

 

Et il y en eut beaucoup, des autres.

 

Ca c'est avant qu'on se rencontre :

inventaire à la Prévert : entre les officiels, les occasionnels, les coups d’un soir ou d’une fois, en boîte, au bar, à la fac, en stage, au boulot, les inconnus, les amis, les collègues, les blancs, les noirs, les asiatiques, les Arabes, les grosses bites, les petites, les longues, les larges, les bizarres, de seize à cinquante-cinq ans, de deux minutes à deux ans, dans un lit, un champ, une voiture, un camion, les toilettes, la forêt, le bureau, une tente, l’hôtel, des couloirs et des escaliers, des apparts et des apparts, des pipes, des missionnaires, des levrettes, debout par-devant, debout par derrière, elle au-dessus, à deux, à trois, à quatre, des dizaines d’hommes sont passés par là où je suis devenu un homme. L’experte et le candide.

 

Elle avait débuté sa vie sexuelle huit ans avant la mienne. Elle en avait bien profité, abusé diraient certains, mais je dis profiter. Abuser, c’est lorsqu’une activité devient préjudiciable à l’une ou l’autre des parties en cause. Elle avait pris beaucoup de plaisir, en avait donné à beaucoup d’hommes. C’est une salope ? Oui, et alors ! C’est pour ça que je l’aime. Ma salope à moi. Elle aime que je le lui dise. Elle m’en fait souvent la démonstration.

    

         

   

   

 

 

 

 

 

 


Sam 29 oct 2016 Aucun commentaire