Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

 

  T'es vraiment un garçon bizarre.  

 

 

 

 

 

oui, oui rien de ce qu'on voit n'est vrai...

tu le sais ça ?
Ça fait quoi, quatre ans qu'on se connait, et j'ai toujours l'impression d'avoir devant moi un étranger avec toujours de la malice dans les yeux. C'est comme si personne ne peut te connaître que je me dis souvent. T'as des réactions si imprévisibles parfois, un vrai névrosé comme j'en ai rarement croisé. je sais jamais à quoi m'attendre avec toi, si tu vas m'hurler dessus comme l'autre soir, ou si je vais tomber sur le bogoss qui nargue le diable. 
(…)tu te souviens comme on a aimé la magie de ce tableau de Paul Cadmus ?white_1-102512_jpg_630x471_crop_q85

Les remparts de Concarneau...t't souviens de nos plaisanteries " t'es plus con qu'Arnaud "?

    Ah et t'sais, j'ose espérer, c'est c'que je crois, je veux croire plutôt. j'ose espérer que tu laisseras toujours la porte ouverte entre nous deux. que tu la laisseras à jamais entrouverte malgré tous nos éclats, nos coups bas, que même si tu finis toujours par te braquer une fois sur deux, tu claqueras jamais la porte. J'ose espérer que malgré tout, tu laisseras pas la porte se fermer, encore moins en me laissant sur le palier. J'espère sincèrement que tu te battes comme moi je l'ai fait cet été, que tu daignes te battre si jamais un jour je suis une nouvelle fois dans la merde, que tu me retiennes un tant soit peu, que là, oui j'ai tout perdu, j'ai perdu ma vie d'avant, mes amis d'antan, ma pseudo stabilité que j'avais réussi à construire, mais t'es toujours là, et c'est le principal. J'ose espérer, j'ose très fort espérer que le moment venu, tu rangeras ta fierté, ton amertume, et que tu viennes me sortir de toutes ces brumes.
(…)
Et arrête de me demander pourquoi je te supporte encore, tu m'as fait vivre l'enfer, comme personne ne l'a fait, t'as ta putain de fierté, ta grande personnalité et ton caractère sang chaud qu'on a du mal à remettre en place, mais c'que tu comprends pas c'est que je tiens à toi, que je peux pas tirer un trait comme ça, je ne me le pardonnerai pas. Et puisque t'es incapable de faire la part des choses, de recoller les bouts, j'attends que tu grandisses un tant soit peu. Et arrête de m'demander de dégager de ta vie, tu le sais ça, tu le sais que j’t'aime et que j'tiens à toi, et que je me rappellerai toujours le jour où on s'est rencontrés, que ça a donné sens à tout c'qui restait de mon existence, que tes mots m'avaient marqués, que TU m'avais marqué et que t'as beau être un sale con qu'a fait que des conneries ignobles, qu'a fait la merde avant de réfléchir, tu m'as prouvé que la vie elle vaut la peine d'être vécue. Je sais pas si tu t'en rappelles, t'façon tu t'rappelles jamais de rien, mais sans t'en rendre compte, tu m'as sauvé la vie, et non, ce n'est pas une énième perche que je te tends pour que tu puisses satisfaire ton ego surdimensionné  non, cette fois c'est pour te dire à quel point je tiens à toi, et que oui, tu m'en fais baver, qu’t'es détestable bien plus avec moi qu'avec tous les autres parce-que tu sais que je resterai toujours, foutu sociopathe va ! je resterai toujours à côté de toi, parce-que tu vaux la peine, t'es un énergumène qui fait sentir vivre les gens, pas tous, je sais ô combien t'en as si peu rien à foutre de certains, mais quand tu aimes, tu sais pas trop comment faire, mais tu fais, t'as tes choses qui te font défaut, mais t'as tous tes autres traits de caractère qui nous hurlent “putain ouai, faut le garder ce con”.
(…)
Et je me souviens encore de nous deux quatre ans plus tôt, de nous deux, les foutus incompris qu'avaient du mal à vivre. Pas dépendant, ni indépendant, à mi-chemin entre l'amitié et l'amour, à mi-chemin entre la salvation et la destruction, à mi-chemin entre la renaissance et l'enlisement. C'est ça notre relation, et si tu l'as pas compris, moi je le vois, et j'me battrai toujours pour cette relation si spéciale qu'on a, parce-que c'est pas donné à tout le monde, que y'a plus de mauvais moments que de bons, mais ça vaut la peine, ça vaut la peine j'te dis. Promis juré qu'on l'aura notre existence comme un film de Dolan, celle qu'est éprise de drame mais surtout avec des putains de souvenirs qui nous rappelleront toujours pourquoi on est en vie, pourquoi on continue d'avancer, et ça je sais que je peux l'avoir qu'avec toi. 
(…)
Dors bien, fais de beaux rêves, à demain peut-être ?" love   

  

      tu sais que je voudrais toujours te rejoindre dans tes pensées  Afficher l'image d'origine

   

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Ven 14 oct 2016 Aucun commentaire