Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

le chagrin à la garçon...gay/ la primauté des images sur le son...

tous les jours, autour de nous, des drames se nouent...on ne parle pas des ruptures entre dragueurs qui passent vite...vous avez tous eu un copain abandonné par son mec....je vous souhaite de ne pas vivre cette horreur...et pouvoir dire à celui qui vous abandonnerait : je vous souhaite d'être heureux... 

 

 

 

Publié le 14 juillet 2012 par lesdiagonalesdutemps

Gerardo est amoureux de Jonas qu'il a rencontré sur le campus de son université. Un amour fusionnel, joyeux entre ces très jeunes étudiants qui soudain se délite car Jonas a croisé dans une boite de nuit un garçon, Bruno, qui l'a envoûté. Il en est bouleversé. cela va bouleverser sa vie et sa relation avec Gerardo dont il va se détacher peu à peu. Quand Jonas est prêt à céder de nouveau à l'amour de Gerardo, c'est Bruno qu'il voit à la place de son ami. Il se refuse, ne veut plus l'embrasser. Gerardo en prend ombrage tout en restant fou amoureux de Jonas. Gerardo de son côté est poursuivi par Sergio, un garçon plus âgé qui est tombé amoureux de lui... Gerardo essaie de comprendre et reste le même, mais Jonas ne peut plus être comme avant et se détache de son ami.

Le film suit le désamour entre les deux garçons, les liens qui se défont, la douleur de celui qui est délaissé. Certains moments sont violents et crus, ce qui rend certaines scènes pénibles pour le spectateur. Difficile de faire plus minimaliste pour le scénario de ce film qui dure tout de même 140 mn et qui est en outre presque sans dialogue. Ce sont les corps qui parlent... Pourtant ceux qui aiment les beaux garçons resisteront à l'ennui tant la photographie est belle, c'est le type même de film de chef-opérateur avec toutes ses qualités et surtout de tous ses défauts.

Ces garçons semblent ne se focaliser que sur leur amour, le reste n'existe pas. Le décor de ce drame amoureux ne semble être là que comme fond à la chorégraphie des corps, rien de naturaliste, ni de sociologique. Le spectateur assiste à une sorte de ballet amoureux. La beauté des images parvient à forcer l'émotion.

Malheureusement le cinéaste n'est pas parvenu à finir son film, il propose d'ailleurs plusieurs fins! La première est réaliste et assez logique alors que la seconde m'a laissé dubitatif, ce que l'on voit est-ce la réalité ou le rêve d'un des personnages? 

Julian Hernandez a réalisé ce film de 140 mn en 2006 , après "A Thousand Clouds Of Peace" qui a reçu le Teddy Award.

Mar 20 sep 2016 Aucun commentaire