Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
même pas beau, homo et criminel !
NB : ça ne veut pas dire, parce que Poutine persécute les homos, qu'il ne peut pas être homo lui-même à ses moments intimes ! (vior Edgar Hoover !)
Surpris par les horreurs qu'on va voir, surtout venant de frères homosexuels, tentons de pénétrer la complexité de l'âme humaine et nous pencher sur le sort de l'homme dans ce monde qu'il a transformé en enfer, y semant partout la mort, comme si elle n'y était pas déjà si tragiquement présente
Bernard Faÿ , Sous l’Occupation, s’était spécialisé dans l’antimaçonnisme viscéral associé à l’antisémitisme.
Bernard Faÿ, ancien cadre antimaçonnique sous l’État Français du Maréchal Pétain.
Homosexuel (et handicapé), il faut le savoir mais cela ne retire rien à ses travaux intéressants et qui ont le mérite d'attirer une
attention certaine... !
Sympa-lol- : Nommé directeur de la Bibliothèque nationale à la place de Julien Cain, qu’il fit déporter pour cela comme Juif à Buchenwald , il avait ses entrées à l’Hôtel du Parc à Vichy, où résidait Pétain, qu’il distrayait par son érudition. Pendant quatre ans, s’installant au siège du Grand Orient, il allait s’investir avec une violence maniaque dans un rôle d’inquisiteur contre les francs-maçons, dont beaucoup lui « doivent » l’exclusion de leur emploi, la saisie de leurs bibliothèques pour les expédier en Allemagne, leur déportation, leur exécution. Il se vantait de contourner l’ambassadeur de Hitler à Paris, Otto Abetz, pour « travailler » directement avec les SS, plus « expéditifs »
. Publiant dans La Gerbe des textes qui font gerber, expert en publication de listes de maçons qu’il dénonçait aussi comme Juifs, il exerçait au passage des vengeances personnelles et perquisitionnait dans les loges maçonniques , assisté de son élève, chauffeur et compagnon sexuel, Gueydan de Roussel, ( traducteur de Carl Schmitt, assidu des locaux de la Gestapo avenue Foch, cofondateur du “Cercle aryen” en 1943 avec Henri Coston).
A la Libération, Gueydan réussit à fuir en Argentine et à investir dans une vaste hacienda les bénéfices de ses saisies.
Son patron Bernard Faÿ, arrêté, est condamné à mort, peine commuée en perpétuité, grâciée en 1959; en 2009, un courant se manifeste pour la « réhabilitation » du criminel Bernard Faÿ, le présentant avec une étrange ferveur comme un moderne, un proustien, un Américanophile, et bien sûr… un homosexuel – comme si tout cela changeait quoi que ce soit à ses crimes.
Robert Brasillach
fusillé le 6fév 1945
un choupinou sorti de lEcole Normale Supérieure, 36 ans sur la photo, à l'époque homo marié pour "sauver les apparences"comme on dit. Ca on ne le critique pas ...
De Gaulle ne fut pas d’avis que Brasillach aurait été moins coupable parce qu’homosexuel : ce pronazi français avait insisté pour que les enfants juifs fussent envoyés avec leurs parents à la mort dans les camps et les chambres à gaz.
Il n’avait cessé de harceler les lecteurs de sa feuille collaborationniste " Je Suis Partout" avec son exigence de voir exécuter Georges Mandel : après que celui-ci ait été assassiné par des sbires de la Milice se sentant dûment autorisés et mandatés, rien d’étonnant à ce que le Général ait tenu Brasillach pour responsable.
En mars 2009, le centenaire de sa naissance en mars 1909 n’a même pas été remarqué. Son compagnon sexuel et beau-frère de façade, le nazi français Bardèche, était parvenu après 1945 à passer entre les mailles du filet de la justice, comme le nazi français Bernard Faÿ.
Il avait une valeur certaine, passé à 1 cm du prix Goncourt il écrivait, en tant que professeur de littérature...(mal) engagé.
[Bien de ses amis écrivains et non des moindres ont essayé de sauver sa tête, puis de le réhabiliter après qu'il fût fusillé mais rien ny
fait : il n'y a pas de blanchiment possible des crimes par la valeur littéraire et artistique. Bonne occasion pour relire Jean Genet, vrai champion(2) de ce domaine des
criminels sans l'être lui-même]
Brasillach apparaît dans"La Plage de Schoeveningen" roman de son condisciple et ami d'un temps Paul Gadenne, sous le nom d'Hersent, en
réalité l'un des personnages principaux du roman. L'action se déroule après l'arrestation de Brasillach et jusqu'à son exécution ; des retours en arrière sont l'occasion, par exemple, d'un
dialogue politique, sans doute véridique, entre les deux écrivains, ainsi que de nombreuses anecdotes sur le personnage de Brasillach. La plage de
Scheveningen publié dix ans plus tard, un roman qui se situe dans le contexte de la Libération et part de l'éveil d'une conscience au mal, engendrant le sentiment d'une faute
collective.
Entre ces deux romans : la guerre. L'occupation et la collaboration, l'horreur révélée de
l'extermination des Juifs et la «trahison» de Brasillach. Et l'épuration accompagnant la victoire semble pour l'auteur ajouter encore au «gâchis», car les Français se vengent
des vaincus. Des hommes, au nom d'une justice aveugle, n'hésitent pas à prononcer la condamnation définitive d'un des leurs...
D'où un livre hanté par le mal et la culpabilité, et surtout par le jugement et la question du salut, La plage de Scheveningen s'affirmant comme une quête de la lumière au sein de l' «horreur» de la nuit et comme un roman "fraternel", manifestement chrétien, au sens originel du terme [et du pardon ]. Paul Gadenne pousse à l'extrême l'introspection et la réflexion pour tenter de pénétrer la complexité de l'âme humaine et il se penche avec compassion sur le sort de l'homme dans ce monde qu'il a transformé en enfer, y semant partout la mort, comme si elle n'y était pas déjà si tragiquement présente
(1) blanchiment d’idéologie sale. L’homosexualité sert ici de lessiveuse, à cause d’un préjugé “favorable”, d’indulgence amusée, dont elle bénéficie, et qui est en réalité du mépris.
(2) Jean Genet
« En quittant la Santé pour Fontevrault, je savais déjà qu'Harcamone y attendait son exécution « Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour », écrit Genet dans un de ses poèmes.
Le Miracle de la rose (1946) évoque les années d’enfermement de Genet, à l'âge de seize ans, à la Colonie pénitentiaire de Mettray, « à
l'endroit le plus beau de la plus belle Touraine », et ses années de prison ensuite. Le narrateur décrit ses plus profonds et premiers amours avec Bulkaen ou Divers. Il raconte les
correspondances secrètes des détenus de la Colonie Pénitentiaire avec les prisonniers de la Centrale de Fontrevault où ils vont se retrouver adultes et où Harcamone, auréolé de sa condamnation à
mort, est le centre de tous les regards et le héros du « miracle de la Rose ». C’est un document implacable sur les bagnes d'enfants et le roman de ces adolescents violents et
passionnés, condamnés à vivre enfermés dans un univers clos et féroce.