Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
souvenirs souvenirs du 05/06/2009 Cohn-Bendit et les accusations de pédophilie, une histoire ancienne de 34 ans
affaire jugée pendant plusieurs années inintéressante" par les médias qui, à juste titre, ne veulent pas tracasser Dany en le livrant aux "furies" .
Et pourquoi, vu que c'était l'ambiance et les nouvelles moeurs d'une époque(1968), Daniel Cohn-Bendit serait-il le seul à trinquer ? D'ailleurs a-t-on eu raison en jugeant furieusement en bloc et ces hommes et ces idées de l'époque ?
Retour sur l'histoire de cette "affaire", par "Arrêt sur images".
En accusant sur France 2 Daniel Cohn-Bendit d'avoir "poussé et justifié des actes [inacceptables] à l'égard des enfants", François Bayrou a fait ressurgir un épisode ancien de trente-quatre ans ... mais jugé pendant plusieurs années "inintéressant" par les médias.
L'ex-leader de mai 68 en 1982, chez Bernard Pivot
"Je trouve ignoble, moi, d'avoir poussé et justifié des actes à l'égard des enfants que je ne peux pas accepter" : la réplique, tout en sous-entendus, est de François Bayrou. Elle concluait un échange tendu entre le patron du MoDem et Daniel Cohn-Bendit, de la formation Europe Ecologie, sur le plateau d' "A vous de juger" (France 2).
Fait rare : la "passe d'armes" entre les deux hommes politiques avait été annoncée avant même la diffusion de l'émission dans la soirée du jeudi 4 juin.
Séance de rattrapage, si vous avez manqué l'épisode
Juste après la sortie de Bayrou, la présentatrice d' "A vous de juger", Arlette Chabot, propose à Cohn-Bendit : "Vous voulez répondre ? C'est une vieille histoire que tout le monde a oubliée ..." Mais l'intéressé refuse.
L'histoire "que tout le monde a oubliée" commence en 1975. Cohn-Bendit, alors âgé de 30 ans, publie "Le grand bazar", aux éditions Belfond. L'ex-leader de mai 1968 y évoque son activité d'éducateur dans un jardin...
NDLR : ne vous
êtes vous jamais demandé pourquoi la justice des hommes a inventé la prescription, qui existe dans tous les pays civilisés ? Soyons sûrs que si on grattait un peu, il n'y a pas beaucoup de
monde qui échapperait à ce qu'on appelle pudiquement, quelle qu'en soit la nature, une connerie de jeunesse.
Faut croire que ça plaît de remuer la vieille merde plutôt que s'intéresser à ce qu'ont à nous dire "nos" politicards en guise d'avenir ?
à l'époque : « C’était un moment où les gens se sont mis à penser plus large, à envisager les choses différemment », Léonide Kameneff ("L'école en bateau") accusé, condamné, certes mais on peut écouter ce qu'il dit .
«Les enfants qui me sont confiés ont entre 10 et 14 ans, ils participent à tout, font les courses, la cuisine, lavent leur linge, apprennent la mécanique en réparant le moteur, l’électricité, le bricolage ou l’informatique en naviguant et en entretenant le bateau et puisent dans la bibliothèque bien fournie de quoi nourrir leur imagination». « Mon idée, c’était de ne pas être directif. Pour moi, les enfants sont des êtres entiers quel que soit leur âge », explique Léonide Kameneff. je suis pour « la suppression des barrières » entre les majeurs et les mineurs qui sont « trop infantilisés ».»
NDLR Une
belle utopie qui a raté : on doit laisser les gosses choisir, ça n'exclut pas qu'entre eux*...
«A bord, sous le soleil de la Méditerranée, on vit libre et nu – « Il faut se replacer dans le contexte. A l’époque, 80% des gens vivaient nus sur les bateaux » – on se masse mutuellement sur le bois tiède du pont – « les barrières de la pudeur tombent » – les garçons très largement majoritaires parmi les « élèves », bandent – c’est « naturel » – et échangent des caresses. « C’était dans l’air du temps, on pensait qu’il ne fallait pas brider la sexualité des enfants entre eux* », explique Léonide Kameneff.
NDLR : Parions
qu'entre certaines familles amies nudistes ces scènes-là ont perduré et se poursuivent allègrement sans contrevenir aux moeurs en usage.