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trop honnête, sa vie n'était plus un roman
Thomas Dietrich a démissionné avec fracas de son poste à la Conférence nationale de santé. Il justifie sa démarche.Daniel Rosenweg | 23 Févr. 2016,
Paris, lundi. Thomas Dietrich a accompagné sa démission d’un rapport dans lequel il dénonce les pressions de sa hiérarchie sur la Conférence nationale de santé. (LP/Anna Sole.)
Une lettre de démission lapidaire au directeur général de la Santé, accompagnée d'un rapport au vitriol destiné à l'inspection générale des affaires sociales (Igas). [Probablement choisi parce qu'il sait écrire -lol-] la démission de cehaut fonctionnaire de 25 ans responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS), n'est pas passée inaperçue
Dans sa « contribution » adu rapport que doit rédiger l'Igas sur la démocratie en santé, Thomas Dietrich ddénonce une « mascarade de démocratie » et raconte sur 28 pages les pressions de sa hiérarchie pour orienter les avis de la CNS, organe indépendant constitué de 120 membres, pour beaucoup usagers de la santé.Déjà, rapporte le démissionnaire, l'avis sur la fin de vie, jugé trop frileux, « n'avait pas plu au ministère ». La disgrâce est venue lorsque la CNS a voulu lancer un débat national sur la vaccination. Le ministère s'y est opposé, avant de créer un organisme concurrent : l'Institut pour la démocratie en santé, dirigé par une ex-conseillère de Marisol Touraine, qui voulait, écrit le fonctionnaire, « s'assurer que la démocratie en santé serait à sa botte ». Trois jours après sa démission, Thomas Dietrich nous explique sa démarche de « lanceur d'alerte ».
Vaines alertes en interne. « Comme la loi l'exige, l'an dernier j'ai alerté plusieurs fois le directeur général de la Santé, Benoît Vallet, sur l'absence d'indépendance de la CNS, notamment sur la question de la vaccination, un grand sujet sur lequel un cabinet ne peut décider seul sans tenir compte de l'avis des gens du terrain. Considérant fin décembre que ces alertes n'avaient pas été entendues, j'ai dit que je partirais fin février. Vendredi, j'ai envoyé ma démission et j'ai distribué aux membres de la Conférence le rapport de 28 pages destiné à l'inspection générale des affaires sociales pour qu'ils sachent ce qui se passe en coulisse. »
Pressions et manœuvres. « J'ai reçu d'assez fortes pressions verbales de la hiérarchie, des propos désagréables, de multiples convocations chez mes supérieurs, des demandes insistantes de soumettre les avis de la CNS au cabinet de la ministre pour les expurger de passages qui pourraient la gêner. La création en 2015 de l'Institut pour la démocratie en santé, c'est juste pour concurrencer et décrédibiliser la CNS. »
L'Igas dans la boucle. « Pour justifier mes accusations, j'ai transmis à l'Igas des preuves : des extraits de mails, de conversations avec ma hiérarchie, notamment sur l'absence de transparence du débat national sur la vaccination, finalement confié à une entité soumise au ministère de la Santé. Je crois avoir révélé tout ce qui me paraissait illégal ou contraire à la morale, comme le demande le statut des fonctionnaires à un agent public. »
Passage de relais. « Je ne suis pas un héros et j'ai la conscience tranquille. Si le ministère m'attaque devant un tribunal, je me défendrai. J'ai simplement lancé une alerte, qui a paru suffisamment grave à certains pour être relayée dans leurs réseaux et auprès des médias. Ce texte de 28 pages doit vivre. Il appartient à tous les acteurs du monde de la santé de s'en emparer et de réfléchir ensemble afin que la démocratie en santé retrouve toute la place qui lui est due. Pour ma part, je vais reprendre mon activité de romancier. »
le Journal catalan ... extrait
Le Prix FOLIRE 2014 a été attribué jeudi 6 novembre 2014 à 13h au roman de Thomas Dietrich Là où la terre est rouge (éd. Albin-Michel). Ce prix
littéraire, créé en 2011, est le fruit d’un partenariat entre le Centre Hospitalier de Thuir (Etablissement Public de Santé Mentale), la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon qui dote de prix
(2000 €) et le Centre Méditerranéen de Littérature.
il parle à des cons vaincus -lol-
il fend le marbre ! ...de la façade ! -lol-
Ce haut cadre de la santé publique a décidé de démissionner. Il dénonce des dysfonctionnements au sein du ministère de la Santé. LP/C.L
« Permettez-moi, Monsieur le directeur général, l’ultime honneur de ne pas vous saluer » ! Ce propos peu commun conclut une lettre de démission pour le moins explosive