Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

Suis-je une icône d'orient Qu'on vénère en redoutant Un accident ? Ne sois pas si prudent Bouscule-moi un peu, étouffe-moi de baisers J'veux qu'tu m'fasses voir des étoiles Bouscule-moi un peu, arrête de t'excuser, C'est quand tu m'lâches que j'ai mal Bouscule-moi un peu, chavire-moi de bonheur Fais-moi manquer d'oxygène Bouscule-moi un peu, chahute-moi sur ton cœur N'aie pas peur, c'est quand tu m'serres à peine Que tu me malmènes.  Elsa dans Douce Violence 1992  Afficher l'image d'origine Un bon coup de pinceau !       Afficher l'image d'origine           Un partage !   ...     Au coin d'une ride, Thibaut Lambert Publié le 17 Septembre 2014 par Jean Yves Alt Catégories : #LIVRES pour les plus jeunes et les autres S'il est un thème rarement fréquenté dans la bande dessinée, c'est l'existence cachée des vieillards, encore plus quand ceux-ci sont homosexuels. Non pas l'image fastueuse du patriarche débordant de sagesse qui a droit de cité dans la mesure où il propose une vision optimiste du futur, mais les « vieux » dans leur réalité, hantés par l'ennui, la peur et la solitude.   Les personnages d' « Au coin d'une ride » épuisent leur « dernier âge » dans une maison de retraite.   Georges et Eric ne s'échinent pas à paraître jeunes. Ils sont encore alertes physiquement. Mais la maladie d'Alzheimer a rendu Georges irascible et violent. Son compagnon Eric, plus jeune, a décidé, à contrecœur, de le placer dans une maison de retraite.   Chaque pensionnaire doit prendre conscience que vivre, c'est accepter que l'amour des garçons (ou des filles) ne soit pas seulement cet élan ensoleillé vers la beauté et la jeunesse, mais une banale étape vers la vieillesse.   Au coin d'une ride, Thibaut Lambert Publié le 17 Septembre 2014 par Jean Yves Alt       Le directeur demande à Eric de cacher l'orientation sexuelle de Georges aux autres résidants, ce qui conduit à quelques quiproquos.       Comment continuer alors à montrer son affection ?       Malgré la séparation, il y a continuité de l'amour (au sens d'un besoin toujours vivant d'une communion des corps, des sentiments...) : le temps et le vieillissement ne sont pas synonymes de la destruction irréversible du désirAfficher l'image d'origine "s'il suffisait qu'on s'aime...".         Afficher l'image d'origine    tiré par 2 boeufs...quelle veine ! vaut mieux ça que 2 beaufs  !!!          « Au coin d'une ride » n'est pas un livre de morale. Bien loin de la seule confession d'un vieux couple homosexuel, c'est l'aveu récurrent de l'horreur de la séparation accentuée par la maladie.   Livre terrible, « Au coin d'une ride » est aussi (et peut-être surtout) un livre empli de tendresse. On est saisi par l'émotion lorsque les deux hommes, Georges et Eric, essaient de trouver une nouvelle voie, malgré leur séparation physique.   Thibault Lambert fait entrer en littérature ces héros sans avenir qui s'accrochent désespérément à une identité qui leur a été arrachée.         PHOTOS DU NET, emprunt aussi à CULTURE & DEBATS http://culture-et-debats.over-blog.com/article-370134.html   
Dim 28 fév 2016 Aucun commentaire