Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
à ceux -nombreux- qui n'ont pas eu de "passantes" mais des "passants"
cependant la chanson les passantes méritet d'être transcrite en version homo...
car, en fait à part les bienheureux mariés (qu'on n'envie pas forcément -lol-) pour bcp d'entre nous il y a eu pas mal de passants ...et ils méritent comme les femmes de Brassens qu'on leur dévie (dédie) ce poème détourné
Je veux dédier ce poème
À toutes les hommes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À ceux qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
martin
À celui qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
damien
Au doux compagnon de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main
manu
À ceux qui sont déjà pris
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent,
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
romain
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
greg
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
max
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De tous ces beaux passants
Que l'on n'a pas su retenir
en espérant n'avoir pas trop trahi la rime et le grand Monsieur qu'est Brassens
mais ça mérite d'être évoqué !
marc
sans AUCUN regret